• La parole est morte, mais le silence est mortel

     

    La parole est morte, le silence est mortelLa classe politique devient de plus en plus bavarde.

    Un brouhaha permanent de mots prononcés ou écrits dont l’écho se répercute, tourne et diffuse sur les médias et les réseaux sociaux pour s’éteindre en ne laissant qu’un vague souvenir.

    Des mots que personne n’écoute vraiment.

    Une parole abondante se dévalue, mais plus on parle, plus le risque est grand de dire des bêtises, et seules les bêtises conservent de la valeur, enregistrées, elles resurgiront comme des remords.

    Cependant, si un politicien bavard devient inaudible et insupportable, la politique est d’abord discours. Un politicien qui se tait est un politicien mort et oublié. Le silence est mortel.

    Même l’action passe inaperçue lorsqu’elle n’est pas annoncée, vantée, commentée. Mais lorsque l’annonce remplace l’action, lorsque le geste n’est pas joint à la parole, les mots ne sont que des bruits morts dans le cimetière des intentions. Seules les bêtises sont entendues et restent vivantes car le rire est une consolation.

     

    « Est-ce bien raisonnable ?226. L’état de santé des dirigeants doit-il être révélé au public ? »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 13 Octobre 2016 à 10:14

    Et Dieu seul sait que les bêtises (pour être polie) sont enfilées comme des perles à longueur d'antenne! Il faudra, un jour en faire un bêtisier, je pense qu'il faudra prévoir plusieurs tomes style Larousse!

      • Jeudi 13 Octobre 2016 à 10:30

        Les médias sont à l'affût des bêtises et se chargent de les diffuser.

    2
    Jeudi 13 Octobre 2016 à 10:34

    Les bêtises sont des pointes de piment dans une bouillie insipide.

      • Jeudi 13 Octobre 2016 à 10:40

        Oui, les discours des politiques sont sauvés par les bêtises qui les pimentent.

    3
    Souris donc
    Jeudi 13 Octobre 2016 à 10:46

    Le rire est une consolation, mais aussi une arme. un peu émoussée à vrai dire. Leonarda, le scooter rue du Cirque, et maintenant cet hallucinant livre des journalistes : Hollande se représentera. Le ridicule ne tue plus vraiment.

    Les médias étaient le quatrième pouvoir. Depuis qu'ils ont perdu toute déontologie pour endoctriner et donc désinformer (les "avancées sociétales" qui ne sont que déconstruction), un contre-pouvoir plus informel et donc plus incontrôlable s'est érigé : la blogosphère. Qu'ils rêvent de museler. Ils = le pouvoir et les journalistes professionnels.

      • Jeudi 13 Octobre 2016 à 11:43

        S'il existe une presse de bon ton, elle reste encore tout de même très diversifiée en France. Le quatrième pouvoir existe encore, sinon les dirigeants ne chercheraient pas à l'amadouer avec tant de constance.

      • Souris donc
        Jeudi 13 Octobre 2016 à 12:18

        Les journalistes admettent voter à 74% à gauche (pour Hollande au 2ème tour de 2012, dont 39 dès le premier tour. Et 90% se sentent "indépendants"...)

        S'étonner après qu'ils cherchent à déminer les propos hollandesques du récent brûlot ? Que n'auraient-ils dit si Sarkozy avait tenu les mêmes propos, eux qui nous ont gavé pendant 5 ans avec Fouquet's-Bolloré-Casse-toi pov'con ?

        A part Valeurs Actuelles, le Figaro et dans une moindre mesure Le Point, quelle presse de bon ton ? Tous les autres titres pourraient être fondus en un seul, la Pravda, ça coûterait moins cher au contribuable. Voir la façon dont ils hurlent tous avec les loups à la "trumpisation des esprits".

      • Jeudi 13 Octobre 2016 à 13:42

        Si l'on admet que les médias sont en majorité à gauche, on pourrait en conclure que leur efficacité est quasi nulle en observant l'impopularité de Hollande qui croit avec la fréquentation des journalistes

    4
    Jeudi 13 Octobre 2016 à 13:08

    La politique, vu par les médias, c'est essentiellement le lapsus, le off, la bêtise, la provoc... bref, le buzz !.

    Rendons à César ce qui appartient à César : Le premier à avoir compris qu'un propos choquant faisait beaucoup parler de vous,  et donc augmentait votre visibilité politique, a été Jean-Marie Le Pen.

    Ensuite, dans la foulée, ce fut Nabila qui démontra, de façon magistrale que l'on pouvait devenir riche et célèbre rien qu'en disant des niaiseries. 

    Alors, que voulez-vous, tout le monde s'y met maintenant : ce matin , c'est Hollande qui traite les magistrat de lâches. Il n'en pense pas un mot, il veut juste faire le buzz !

      • Jeudi 13 Octobre 2016 à 13:43

        Et on ne peut que constater que c'est minable.

      • Souris donc
        Jeudi 13 Octobre 2016 à 18:13

        Un président ne devait pas dire ça :

        Cette institution qui est une institution de lâcheté. parce que c'est quand même ça, tous ces procureurs,tous ce hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux. On n'aime pas le politique. La justice n'aime pas le politique.

        Hu hu hu ! Qui va se retrouver sur le Mur des Cons ?

      • Jeudi 13 Octobre 2016 à 19:34

        Ce copinage avec des journalistes est pour moi d'une stupidité affligeante. Que peut espérer Hollande de ces sorties les unes plus bêtes et plus dévalorisantes (surtout pour lui) que les autres ?

    5
    Vendredi 14 Octobre 2016 à 09:16

    A mon avis, ou il découvre maintenant des vérités d'évidence ou il tente de corriger son image et de flatter un électorat bien précis. Mais lequel ?

    "Les juges sont lâches... il y a dans l'équipe de France de foot-ball une communautarisation, une segmentation, une ethnicisation ... Najat Belkacem n'est pas une intellectuelle, elle très forte en langue de bois..."  

    Est-ce que ce le public visé ne serait pas... oh non...! il ne va pas oser, quand même !!! ce ne serait pas crédible !

      • Souris donc
        Vendredi 14 Octobre 2016 à 09:31

        Etre une heure, une heure seulement, être une heure, une heure quelquefois, être une heure, rien qu'une heure durant, dans la tête de l'erreur de casting qui continue à promener son air ahuri et satisfait, quand nous traversons une des pires crises de l'histoire, crise économique, crise identitaire, crise du pouvoir. Accélération brutale du défi lancé par l'islamisme en phase de conquête. Et Monsieur Petites Blagues confie à des journalistes des "réflexions" montrant dans toute son évidence sa totale inadéquation avec la fonction qu'il occupe usurpe.

        Etre une heure seulement dans la tête des 51% qui ont élu une telle brêle.

         

      • Vendredi 14 Octobre 2016 à 09:38

        @ Carlus : Vous ne pensez tout de même pas au FN ?

      • Vendredi 14 Octobre 2016 à 09:41

        Mais Brel parlait de "beau et con à la fois". Con sûrement, mais beau ce sera plus difficile.

    6
    Vendredi 14 Octobre 2016 à 10:35

    Il y a de plus en plus de Français qui (comme moi) sans être d'extrême droite, pensent que la justice devient de plus en plus "hors sol" (interdiction d'expulser un terroriste vers son pays si il y a un risque pour lui) , qu'il y a un communautarisme effréné dans l'Equipe de France ( illustré ces jours-ci par la demande insistance que Benzema soit sélectionné) et que NVB n'a pas le niveau intellectuel et culturel suffisant pour trancher de questions sur la culture et l'histoire de France comme elle fait avec beaucoup d'arrogance.

    Mais ma réflexion concernait bien l'extrême-droite. De Valls, je n'aurais pas dit cela.  Mais la gauche incarnée par Hollande estime que des analyses de ce genre relèvent forcément de la pensée d'extrême droite. Alors qui veut-il rallier ainsi à sa candidature ?

      • Vendredi 14 Octobre 2016 à 10:45

        Ce qu'il a dit n'est peut-être pas faux, mais le penser est une chose, le dire en est une autre. De telles déclarations sont simplement suicidaires. Je le pensais plus malin, surtout s'il a l'intention de postuler pour une récidive (j'en parle comme d'une maladie...)

    7
    Souris donc
    Vendredi 14 Octobre 2016 à 11:16

    Il ne veut rallier personne, Carlus, il a juste parlé à tort et à travers. Il pensait avoir un droit de relecture avant publication. Or les deux compères lui ont fait signer une clause où il y renonçait (si j'ai bien compris).

    Voir les contorsions des membres du gouvernement pour désamorcer la bombe : on n'a pas si souvent l'occasion de jubiler.

    Arguments d'un blogueur de gauche : N'oublions pas que c'est un stratège électoral. Figurez-vous qu'il a réussi à se faire élire président de la République. Donc, il tape, il se livre, il fait la une, il énerve […] La magie (sic) fera le reste.

     


     

     

      • Vendredi 14 Octobre 2016 à 11:26

        Le blogueur de gauche est très rigolo.

    8
    Vendredi 14 Octobre 2016 à 13:16

    Ok , je me suis trompé ! il regrette des propos  "sans rapport avec la réalité de sa pensée"

    Aucun calcul, aucun machiavélisme de sa part, que de la bêtise crasse !  

     

    PS : ou alors il espère que les Français pourrait voter pour lui par pitié smile

      • Vendredi 14 Octobre 2016 à 13:33

        Donc, il délire.

      • Souris donc
        Vendredi 14 Octobre 2016 à 14:41

        Il y en a qui tombent du train en pyjama, mais là, c'est quand même ce qu'on a eu de pire en matière de président. Faut lui retirer le bouton du feu nucléaire tout de suite.

      • Vendredi 14 Octobre 2016 à 14:54

        Dans le Canard il est mentionné qu'un membre du gouvernement aurait dit après la sortie du dernier opus : "il faut vite s'en débarrasser". Mais il ne prend plus le train.

      • Souris donc
        Vendredi 14 Octobre 2016 à 16:43

        Contorsions de la gauche : dans l'Obs, Serge Raffy pense que Hollande s'est fait inconsciemment harakiri, comme DSK au Sofitel. Un harakiri qui dure : 61 entretiens en 4 ans.

      • Vendredi 14 Octobre 2016 à 16:49

        La conduite suicidaire n'est pas exclue, mais le harakiri exige la conscience.

    9
    Vendredi 14 Octobre 2016 à 17:11

    Le Monde m'a tuer ?

      • Vendredi 14 Octobre 2016 à 17:51

        Deux de ses sicaires.

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