• La jeune femme et le mollah

    Ingres-L-Odalisque-.jpg

    Cette histoire n’est pas très fraîche, puisqu’elle date de septembre 2012, mais elle reste néanmoins rafraîchissante. Elle se passe en  Iran et plus précisément à Shahmirzad, un joli nom qui évoque les contes de mille et une nuits. Dans cette ville, dont  j’ignorais jusqu’à ce jour l’existence, et que je suis incapable de situer sur la carte, un mollah dont le nom a été révélé par les gazettes du cru (mais que je tairais par bienséance) vaquait à son occupation favorite dont l’utilité n’échappe à personne : se rendre à la mosquée.

    Or, sur son chemin,  le brave homme, bien qu’occupé par ses pensées dévotes, remarqua tout de même qu’une jeune personne du sexe complémentaire ou secondaire (au choix) avait une tenue indécente car sa tête (oh ! Mon Dieu) était découverte (on ne peut pas contester que des cheveux de femme à l’air libre frise –si j’ose dire- la pornographie). Conscient de son devoir, le mollah demanda à la jeune femme de se couvrir la tête, ce qui prouve sa dévotion car il était conjointement fort gêné par une ébauche d’érection provoquée par cette chevelure impudique. 

    Et que pensez-vous que répondit la créature du diable ? Je vous le donne en mille et une, elle répondit : « couvre-toi les yeux ! ». Mais la jeune Iranienne ne se contenta pas de cette répartie osée, quoique frappée au coin du bon sens, elle frappa également le brave homme en l’insultant, alors que celui-ci ne voulait que son bien (la difficulté est, je vous l’accorde, de distinguer le bien du mal) et le rossa de telle sorte qu’elle l’envoya pour trois jours à l’hôpital. J’ignore la suite de l’histoire et je crains le pire, car le bon sens est la chose du monde la moins bien partagée. « Je n’ai pas voulu la poursuivre personnellement, mais si les autorités veulent s’emparer de l’affaire, je n’y vois pas d’inconvénient », a déclaré le mollah tabassé.

     

    Ingres : « L’odalisque couchée ». Les peintres occidentaux ont éprouvé le malin plaisir à dévêtir les femmes musulmanes, mais en laissant leur tête couverte.

    « Un cadeau thérapeutique124. La « discrimination » des contagieux »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 14 Décembre 2012 à 18:00
    Je ne connaissais pas ce fait divers iranien et cette femme avaient des "couilles". Bonne soirée Doc. ZAZA
    2
    Vendredi 14 Décembre 2012 à 18:47

    Mais je ne sais pas ce que ses "couilles" sont devenues.

    3
    Samedi 15 Décembre 2012 à 07:10
    Si toutes les femmes qui n'ont pas envie de se voiler agissait ainsi, en localisant les coups pour couper net l'érection des hommes, je gage qu'ils se montreraient à la longue moins intransigeant ! (On ne peut pas mettre toutes les femme de l'islam en prison en même temps !
    Bonne journée Paul
    4
    Samedi 15 Décembre 2012 à 09:07

    Beaucoup de femmes de l'Islam acceptent leurs conditions et même l'imposent aux autres.

    5
    Samedi 15 Décembre 2012 à 18:52
    Insolite cette histoire ! J'aimerais bien connaître la suite mais espèrons que les autorités ne réagissent pas !
    6
    Samedi 15 Décembre 2012 à 19:24

    Insolite mais apparemment authentique

    7
    Dimanche 16 Décembre 2012 à 18:01
    Il y a de la lapidation dans l'air!
    8
    Dimanche 16 Décembre 2012 à 18:30

    Elle risque une volée de pierres.

    9
    Dimanche 16 Décembre 2012 à 18:44
    Courageuse la demoiselle ! Elle risque surtout des années de prison dans de sales conditions...
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    10
    Dimanche 16 Décembre 2012 à 19:03

    D'une témérité que l'on aimerait voir imitée.

    11
    Mardi 18 Décembre 2012 à 09:13
    Le courage peut prendre bien des formes... Merci d'avoir partagé cette histoire!
    12
    Mardi 18 Décembre 2012 à 10:28

    En tout cas cette femme est allée jusqu'au bout de ses convictions.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :