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L’écologie mène à tout
Sandrine Rousseau à l’issue du premier tour de la primaire des écologistes va peut-être postuler pour la présidence de la République française. C’est une « écoféministe ». Voilà un concept idéologique qui vient s’ajouter à tous les autres. Les idéologies religieuses étant hors concours, depuis la rétraction du communisme, devenu croupion en Europe, étiolé à Cuba, plus ou moins regretté en Russie, transformé en capitalisme sous contrôle en Chine, ou ubuesque en Corée du Nord, les micro-idéologies fleurissent dans les démocraties.
En s'épanouissant dans un monde libre ces micro-idéologies se permettent d'être totalitaires, qu’il s’agisse de celle des « éveillés », victimes hypersensibles et « autodafistes », de celle des « racisés » qui rafraichissent le racisme en le lavant plus blanc au nom de l’antiracisme ou des « indigènes », colonisés subventionnés de luxe. Nous avons donc à présent l’hybride mystérieux de « l’écoféminisme ». Je n’ose croire qu’il s’agit de lutter contre les bouffées de chaleur comme on lutte contre le réchauffement climatique, d’autant plus que Sandrine Rousseau s’élève contre les humiliations subies par la gent féminine. Il est certain que considérer la femme comme un objet peut être interprété comme une humiliation. Mais sous nos climats, la représentation plus ou moins dénudée de la femme a cependant une signification double, c’est à la fois une utilisation du corps féminin pour accroitre la consommation, et on comprend - outre la chosification de la femme - que cela ne soit pas du goût des écologistes radicaux, mais c’est aussi la valorisation de la femme en tant que beauté, ce qui peut heurter celles qui ne remplissent pas ses canons. Quoi qu’il en soit, je ne vois pas ce que vient faire l’écologie dans cette histoire. Les femmes ne sont heureusement pas une espèce menacée d'extinction, et l’écologie n’est évidemment pas une affaire qui n’intéresse que les femmes. Alors on se trouve probablement devant une "intersection" entre les luttes féministes et la lutte contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la planète, ce qui sous-entend que lutter contre la détérioration du climat implique que l’on adhère sans réserve au « néoféminisme » et vice versa. Cette chimère ouvre des horizons, on pourrait ainsi avoir, par exemple, l’écologie diabétique où le traitement du diabète rejoint celui du climat. Il est vrai que l’on peut devenir diabétique en prenant du poids, donc en consommant trop et que l’un des traitements du diabète est la décroissance et la sélection de l’alimentation, en ajoutant que certains vont se sucrer à en être malades en oeuvrant pour la transition écologique.
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Commentaires
2OrageLundi 20 Septembre 2021 à 19:423OrageLundi 20 Septembre 2021 à 20:49Effectivement, ce mouvement ouvre des horizons, parfois surréalistes : La section néo-zélandaise du mouvement de Greta Thunberg a poussé la logique wokiste jusqu'au bout en décidant de s'auto-dissoudre, après s’être auto-accusée d’être « un espace raciste et dominé par les blancs »
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Lundi 20 Septembre 2021 à 23:47
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6Souris doncMardi 21 Septembre 2021 à 08:21"Ecoféministe", au secours ! Mégères puissance dix !
Modèle de vert(u) qui cherche la faille par où s'engouffrer pour défouler son agressivité en se donnant le beau rôle. Des bobos parisiens montrant aux ploucs comment sauver la nature et la planète. Pour les besoins de leurs démonstrations, ils élèvent des poules à la place des géraniums qui courent à longueur de balcon. On trouve des poulaillers spécial balcon dans toutes les bonnes jardineries et animaleries.
Ah les pissotières design pour le compost, sur les voies transformées en pistes cyclables, concentrant la circulation automobile des artisans de banlieue dans des rues perpétuellement embouteillées et polluées.
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Mardi 21 Septembre 2021 à 08:34
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8Souris doncVendredi 24 Septembre 2021 à 17:52Sandrine Rousseau a un double parodique : Sardine Ruisseau
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Vendredi 24 Septembre 2021 à 18:26
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Mon amie Greta Thunberg, spécialiste indiscutée en climatologie et en gent masculine non-racisée, n'avait pas écrit (en tout cas, pas vraiment...) en novembre 2019 et dans une phrase totalement sortie de son contexte : "Le climat change à cause du racisme, du colonialisme et du patriarcat." si c'est pas une preuve, ça, de la justesse des prises de position de Séverine Rousseau, alors...
Une telle déclaration montre bien que la température de la planète s'élève jusqu'à faire fondre les cellules protectrices des neurones du cerveau de certaines scandinaves peu habituées à la chaleur.