• Il faut un début à tout

    On vaque à nos occupations. On pense à autre chose. On vit comme si rien n'était. Mais il ne faut pas se leurrer : le problème c'est le commencement. Comment les choses sont-elles nées ? Pour les croyants, c'est simple : c'est Dieu. C'est vrai que sans Dieu le monde est absurde, avec il est révoltant. Par égard pour Dieu je préfère qu'il soit absurde, mais avec on a au moins un responsable sous la main et comme le dit si bien Woody Allen,  espérons qu'il a une bonne excuse.

    Il est aussi difficile de démontrer l'existence de Dieu que son inexistence, tout est affaire de croyance, alors va pour Dieu. Pour les croyants Dieu n'est ni créé ni engendré, donc pour Lui il n'y a pas de commencement, avant de créer l'univers Dieu était donc dans le néant. Aïe ! Et depuis combien de temps ? Un temps infini et de surcroit seul pour les monothéistes. Le sort de Dieu n'était pas enviable avant la création. En fait notre existence que nous Lui devons a été pour le Seigneur une bénédiction. Pouvons-nous espérer de sa part un peu de reconnaissance ? L'évolution du monde ne va pas dans ce sens. Il est vrai que pour la Kabbale, Dieu s'est retiré du monde pour pouvoir le créer (cf « Responsable mais non coupable » dans les « bâtons rompus »)

    Pour les incroyants il y a le « big bang ». C'est un commencement explosif qui a de l'allure. Mais avant l'explosion il y avait quoi ? Et l'explosion a eu lieu dans quoi ? L'univers dans le creux de la main mais sans main (heureusement car le poids de l'univers condensé devait être infini, enfin d'après la rumeur). L'univers jouerait-il de l'accordéon ? Tantôt en rétraction, tantôt en expansion ? Mais avant l'accordéon ?

    Avant, je ne sais pas, mais après je prends de l'aspirine.

    « Point de vueMECREANCES XIII »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 14 Septembre 2008 à 10:24
    Il est possible de croire ou de ne pas croire en quelque chose dont on ne peut prouver l'existence. Mais il est imposible de prouver l'inexistence de quelque chose en quoi on croit ou on ne croit pas. Le Père Noël par exemple.
    2
    Dimanche 14 Septembre 2008 à 10:48
    Les choses dont on ne peut prouver ni l'existence ni l'inexistence sont objets de croyances. Mais il y a des choses dont on peut prouver soit l'existence soit l'inexistence : ce sont les objets de la science. On peut prouver l'inexistence d'un objet par l'absurde : son existence éventuelle ne pouvant pas cadrer avec les conceptions prouvées. Il est vrai que l'histoire des sciences a montré qu'il fallait parfois changer de conceptions pour intégrer ce qui paraissait inexistant. Je prends de ce pas une autre aspirine (ce qui n'est pas sans danger)
    Dr WO
    3
    Dimanche 14 Septembre 2008 à 12:21
    C'est là qu'on se cogne à la foi qui repousse dans une "autre dimension", la dimension "spirituelle" toute preuve même par l'absurde des affirmations de la religion. La définition même du mot "spiritualité" pose problème.
    4
    Dimanche 14 Septembre 2008 à 12:22
    Les livres de Duquesne sont très intéressants (j'en ai lu trois, je crois). Ils donnent un éclairage inhabituel sur le christianisme, mais ils ne peuvent évidemment pas résoudre les énigmes.
    Dr WO
    5
    Dimanche 14 Septembre 2008 à 17:11
    L'essentiel est de ne pas manquer d'esprit.
    Dr WO.
    6
    dullima
    Lundi 7 Janvier 2013 à 16:38
    Sur le sujet, je trouve assez intéressants les livres de Jacques Duquesne qui a d'ailleurs manqué de peu l'excommunication ! Et ils sont faciles à lire ce qui peut éviter une surconsommation d'aspirine !
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