Le tableau : « Femme qui pleure » peint en 1937 est conservé au musée Tate Modern, à Londres.

Pablo PICASSO peignit ce tableau à la suite du décès du père de sa compagne, Dora MAAR. Celle-ci fut très marquée par ce décès. Sa tristesse et ses pleurs ont inspiré l’artiste. Mais cette toile peut aussi être considérée comme une allégorie de la souffrance, car l’année précédente, en 1936, éclata la guerre civile espagnole. Picasso, bouleversé, se rangea du côté de républicains espagnols contre le parti fasciste de Franco.

L’artiste peindra souvent Dora Maar en femme qui pleure. Sa stérilité aurait été la source de sa tristesse.

De nos jours une femme éplorée peut donner libre cours à son chagrin (et à l’abri d’un artiste dévorant), à condition toutefois d’être au Japon.

Les japonaises qui souhaitent surmonter leur peine de cœur (ou autre chagrin) en toute tranquillité peuvent se réfugier au Mitsui Garden Yotsuya, à Tokyo, qui propose des "chambres pour pleurer".

Chacune des "crying rooms" apporte tout le confort nécessaire pour vivre en paix son éventuel chagrin d'amour, mais pour garder le visage frais et reposé les clientes éplorées disposent de cotons imprégnés de démaquillant et d'un masque anti poches sous les yeux.

Pour entraîner leur émotion et stimuler leur fonction lacrymale, les nippones peuvent également visionner un film parmi une sélection de douze longs-métrages émouvants. Les lectrices peuvent aussi se complaire dans leur chagrin par la lecture de mangas à l'eau de rose.

Cette retraite larmoyante est destinée aux femmes prêtes à dépenser 10 000 yens la nuit (soit 75 euros). Et The Telegraph précise qu’il s’agit d’une promotion exceptionnelle valable uniquement jusqu'au 31 août.

[Source – pour la partie japonaise - : Topsante.com]