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Enculage de mouches
Encouragée par le gouvernement, la ligue de football a pris des mesures, comme l’interruption du déroulement d’un match, si les spectateurs se livrent à des insultes considérées comme homophobes ou s’ils brandissent des banderoles du même acabit.
La pièce maitresse de l’expression homophobe est « enculé », plus ou moins enrobé dans quelques fioritures, le terme étant considéré comme discriminatoire, bien qu’en général l’objet de l’enculage, s’il concerne souvent l’arbitre, concerne également des entités dépourvues de postérieur comme le club adverse ou la ligue de football. Je n’ai aucunement l’intention de pénétrer profondément dans ce débat qui touche le riche folklore des amateurs de football, mais j’aimerais faire prudemment trois remarques :
D’abord, la sodomie est-elle une spécificité de l’homosexualité masculine ? N’est-ce pas au contraire discriminatoire de ne la réserver qu’à cette catégorie de la population en excluant, de ce fait, les hétérosexuels des deux sexes qui la pratiquent ?
Ensuite, considérer que se faire enculer est une insulte, c’est aussi considérer que la pratique est dégradante. On peut en déduire que c’est au contraire le gouvernement et la ligue qui sont homophobes.
Enfin, encourager les autres à se faire enculer pourrait être aussi interprété comme un encouragement à l’homosexualité et donc à sa promotion.
Je crains que ma modeste contribution ne jette plus de confusion que d’éclairage sur cet important débat sociétal qui vise à promouvoir l’élégance et la tolérance dans le langage hystérique utilisé habituellement dans les stades de football.
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Commentaires
Le monde du foot m'est tellement étranger que je ne comprends même pas pourquoi les supporters insultent les joueurs, l'arbitre, les clubs et les instances dirigeantes. Je ne comprends pas non plus pourquoi certaines insultes "font partie du folklore" et d'autres sont "homophobes".
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Samedi 7 Septembre 2019 à 19:35
La grossièreté fait partie du folklore des stades de foot comme marque de la virilité des spectateurs. Mais on peut traiter quelqu'un d'enculé - expression vulgaire - sans pour autant être homophobe. Je suis toujours un peu réticent lorsque la censure intervient dans le langage.
COM indirect : il est possible que la commission parlementaire ait fait des erreurs dans la détermination du nombre d'assurés à l'AM.
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Votre article déchire grave, Doc ! J'ai kiffé ma race à le lire.
Si je comprends bien, ce n'est pas l'insulte qui est condamnée mais l'homophobie l Je suggère donc que la Ligue de football encourage les supporters à utiliser plutôt les insultes "fils de pute" et "Nique ta mère" qui sont dénuées de toute allusion homophobe.
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Samedi 7 Septembre 2019 à 21:40
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4Souris doncDimanche 8 Septembre 2019 à 09:09Sodomie de diptère : botus et mouche cousue, Dr Wo ! Pas de censure ! A bas la loi Avia. Laissons les supporters se traiter de noms d'oiseaux (et d'enculés).
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Dimanche 8 Septembre 2019 à 09:45
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On ne reproche rien aux amis des Restaus du coeur de se parer du nom d'enfoirés.
Cette époque est inconséquente.
7Souris doncLundi 9 Septembre 2019 à 12:55Thuram : le cerveau à crampons.
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Lundi 9 Septembre 2019 à 14:50
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Souris doncLundi 9 Septembre 2019 à 14:53
Et voilà que pour le match France-Albanie ils se sont trompé d'hymne. En effet, l'hymne andorran est, comment dire, pas vraiment politiquement correct.
Il commence par : Le grand Charlemagne, mon père, nous délivra des Arabes.
Grands dieux !
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Lundi 9 Septembre 2019 à 15:12
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Souris doncLundi 9 Septembre 2019 à 15:59
C'est pourquoi on parle de querelle byzantine et pas de querelle arabe. Ou turque. Istanbul ou Constantinople. = parler du sexe des anges pendant que les Bachibouzouks (TM Capitaine Haddock) sont aux portes de Byzance. La Sublime Porte du Grand Vizir. Ottoman.
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Lundi 9 Septembre 2019 à 16:24
A mon retour d'Istanbul j'avais fait jadis (2009) un texte sur la "Ville aux trois noms" :
Nous avons été dans la ville jadis romaine
A cheval sur des mers et sur deux continents
Elle est à l’Islam mais elle fût chrétienne
La ville où régnaient empereurs et sultans
Avec ses mille et mille minarets effilés
Comme des phallus pointant vers le ciel
Avec ses milliers de dômes en rangs serrés
Comme des ventres bombés gros de fidèles
Ses milliers de croyants appelés à la prière
Par des voix s’élevant de mosquée en mosquée
La tête vers La Mecque et au ciel leur arrière
Leurs femmes reléguées dans un coin isolé
La ville où les palais regorgent de joyaux
Offrandes royales des royaumes craintifs
Dans les cours le souvenir des bourreaux
Le rouge des tulipes tel le sang des captifs
Dans les salles et les couloirs déserts
Des harems aux vitraux de couleur
Les ombres de femmes voilées errent
Spectres libérés des sultans noceurs
Nous avons été dans la grande ville multicolore
Où de vaines merveilles pendent le long des rues
Où foisonnent à la suite pacotilles et bijoux d’or
Vantés par les héritiers d’un empire qui n’est plus
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8Souris doncJeudi 12 Septembre 2019 à 15:43
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Je ne sais pas si je confuse aggraveusement ou si je solutionne partiellement ...
(un peu avec l'aide précieuse de Miège, est-il vrai)
C'est une proposition alternative qui fera sans doute consensus.
En même temps , je vois assez mal.... disons.... Franck Ribery, par exemple, s'offusquer si on le traitait de "cisgenre" depuis les tribunes...!
Il pourrait cependant considérer ce mot mystérieux comme une insulte...après réflexion.