• Elle monte ou elle descend ?

    S’il y a un domaine où je ne connais rien (et ce billet va le prouver), c’est bien celui du climat. Pourtant chaque jour je suis à même de l’observer en ouvrant ma fenêtre ou mon iPhone.

    Mais c’est un devoir de se poser des questions lorsque l’on est ignorant.

    Pratiquement, tout le monde est d’accord pour constater que le climat se réchauffe. Je suis d’accord, ces temps-ci il fait indéniablement chaud.

    La banquise de l’Arctique en sait quelque chose puisqu’elle fond. Mauvaise coucheuse, il semble que la banquise de l’Antarctique ne suit pas le mouvement puisque les savants de la NASA ont signalé le 30/10/2015 que la masse totale de glace en Antarctique aurait augmenté grâce à une accumulation continue de neige depuis 10 000 ans, et que cet enneigement serait plus important que les pertes dues à la fonte des glaciers. Bien sûr, la façon dont la chose a été mesurée est discutée par les climatologues.

    La montée des eaux maritimes ne fait de doute pour personne et d’ailleurs les habitants de la côte Est des Etats-Unis commencent à constater de visu et dans leur quotidien, que l’océan est vraiment en train de monter.

    Alors pourquoi les continents gagnent-ils en surface ?

    58000 km2, c’est le gain enregistré par les continents depuis 1985. La différence entre 173000 km2 de nouvelles terres émergées et 115000 km2 de terres immergées (Nature Climate Change in Le Point du 8/09/16).

    58000 km2, le dixième de la surface de la France métropolitaine, ce n’est pas rien tout de même, et en 30 ans, c’est court !

    Ce qui laisse penser que les mers recouvrent des terres et qu’elles se retirent dans d’autres. Malheureusement, cette information est un peu laconique et ne précise pas qui sont les heureux gagnants (et j’ai eu la paresse de les chercher), mais si ça continue ils vont devoir réchauffer le climat pour pouvoir se baigner.

    A moins que les terres gagnées ne soient celles libérées par la fonte de la banquise. Ce n’est qu’une hypothèse (toujours non vérifiée, toujours en raison de ma nonchalance), mais dans ce cas le monde serait bien fait car il fera plus frais dans le nord pour pouvoir s’installer sur des terres si opportunément dégagées quand on commencera à cuire dans le sud.

    Je vous avais dit que je n’y connaissais rien. Que ceux qui connaissent la climatologie me pardonnent. Mais on dit parfois n’importe quoi au sujet du climat, alors pourquoi pas moi.

    « La danse du scalpC’est tout de même inquiétant »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 11 Septembre 2016 à 18:25

    L'augmentation de la surface des terres émergées ne vient pas de la baisse du niveau de la mer mais de la tectonique des plaques. Ce mouvement qui a créé les montagnes.

    Il est hasardeux de mettre sur le même curseur les 10 000 ans de neige de l'antarctique et le siècle de réchauffement global.

      • Dimanche 11 Septembre 2016 à 18:37

        C'est sans doute la cause et elle pourrait agir dans l'autre sens. Mais ce mécanisme aurait pour l'instant une action supérieure à celle réchauffement climatique, du moins dans certaines régions. L'intrication de tous ces phénomènes montrent bien que les extrapolations sont toujours fragiles.

    2
    Souris donc
    Dimanche 11 Septembre 2016 à 19:38

    C'est le glaçon dans le verre de whisky. Il fond et le niveau monte. C'est ainsi que l'écolo peut nous émouvoir avec l'ours blanc sur son petit bout de banquise, partir en guerre contre les vaches qui pètent et libèrent du méthane, et nous qui libérons du CO2 (l'innocent gaz carbonique) rien qu'en expirant, ce qui met en danger la forêt d'Amazonie et son souchien exotique, le cacique Raoni. S'en prendre aux beaufs à 4x4 qui lâchent des particules dans la nature parisienne, et aux propriétaires de yachts qui jettent les sacs plastiques dans la mer, étouffant les tortues et niquant le corail. 

    L'écolo a les meilleurs alibis pour agresser tous azimuts et stigmatiser le facho qui ne trie même pas ses poubelles. Et l'écolo cinéaste ramène de belles images sans se soucier de son bilan carbone, sans se demander combien il a brûlé de kérosène, car c'est pour la bonne cause. 

      • Dimanche 11 Septembre 2016 à 20:30

        C'est la fête à l'écologiste cf Faut-il avoir peur de l'écologie ?

      • Souris donc
        Dimanche 11 Septembre 2016 à 21:28

        Brillant et prémonitoire. Le totalitarisme écolo.

    3
    Souris donc
    Dimanche 11 Septembre 2016 à 20:11

    Faut juste qu'ils arrêtent. La France représente 1% de la population mondiale (un peu moins en fait, 0,9%). Si j'arrête de respirer pendant un an, ça ne changera rien au sort de la "planète".

      • Dimanche 11 Septembre 2016 à 20:32

        Je vous prie de ne pas arrêter de respirer.

    4
    Dimanche 11 Septembre 2016 à 21:41
    ZAZARAMBETTE

    Question que je me suis posée quand j'ai décidé cette année de reprendre la maison familiale à mon propre compte. Dans une île ravagée ces dernières années par l'érosion du littoral me laissait perplexe pour ma descendance puisque le but de l'opération les concerne au premier chef.

    Et en y réfléchissant, pourquoi s'alarmer ! De toute façon, la maison se situe sur l'un des points le plus haut de l'île !

    Bonne soirée

      • Dimanche 11 Septembre 2016 à 22:37

        Le grignotage est tout de même lent et les mouvements terrestres peuvent fort bien l'interrompre.

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    5
    Lundi 12 Septembre 2016 à 09:29

    On a déjà inventé le "crédit-carbone" qui permet à un pays pollueur d'acheter les droits à polluer d'un autre pays. 

    Je propose donc un mécanisme analogue permettant à un pays qui perd des terres à cause du réchauffement climatique d'acheter les terres que d'autres pays ont gagnées grâce à la tectonique des plaques 

     

    PS : Je vais de ce pas déposer le brevet à l'INPI, car je suis certain qu'on va me piquer l'idée smile

      • Lundi 12 Septembre 2016 à 10:51

        Du terre à terre en somme.

    6
    Souris donc
    Lundi 12 Septembre 2016 à 10:13

    On est toujours perplexe quand d'un côté, on tombe sur une étude scientifique sérieuse (pas le GIEC tricheur), qui détaille ses hypothèses, sa démarche, les moyens techniques mis en œuvre (dernièrement, un carottage au Groenland, je crois), la prudence avec laquelle sont délivrées les premières conclusions.

    Et d'un autre côté, la certitude idéologique claironnée par ceux qui se défoulent. Faut admirer leur constance, 2% aux élections, qui traduisent le scepticisme des Français quant au réchauffisme, mais qu'à cela ne tienne, Taubira quitte son ministère à vélo avec le casque sur la tête, bravant le ridicule. Sans doute, le chauffeur un peu plus loin, comme Mamère pris sur le fait et filmé. Eh bien, ils ne creusent pas un trou dans leur jardin pour s'y enfouir, histoire de se faire oublier. Ils se portent candidat à la présidentielle sans aucune vergogne.

      • Lundi 12 Septembre 2016 à 10:58

        La certitude de détenir la vérité devrait être soumise au principe de précaution car elle est source de dangers potentiels. S'il s'agit d'une certitude idéologique, le danger est certain.

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