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Du jaune à l’horizon
Déclaration n°1 : « Aller beaucoup plus vite et fort sur la réduction du trafic dans les zones à fortes émissions ». Déclaration n°2 : « A la fin, quand vous avez tout bien fait, on vous dit soudainement : « Cette vie, ces trajets, on va les taxer fort ; si vous voulez échapper à cela, il faudra réduire les déplacements… » Les gens forcément deviennent fous ! ».
La deuxième déclaration tire les conséquences délétères de la première. L’ennui est que les deux sont d’Emmanuel Macron dont le discours a un côté caméléon qui s'adapte à l'environnement : la première fut prononcée lors de l’entretien du 14 juillet 2020 et la seconde dans un récent entretien à la revue Zadig à propos des banlieusards obligés d’utiliser leur voiture.
Les décisions appliquées (sous la pression européenne) dans la région parisienne dès le 1er juin ne vont pas améliorer leur folie : les véhicules diesel (dont l’achat avait été encouragé) immatriculés avant 2006 et les véhicules à essence datant d’avant 1997 sont officiellement bannis, en semaine entre 8 h et 20 h de Paris et dans les 78 communes à l’intérieur de la boucle de l’A 86.
Une mesure qui ne touche que ceux qui travaillent avec leur véhicule et/ou les foyers modestes qui n’ont pas les moyens de changer de voiture fréquemment. L’écologie apparaît de plus en plus comme une affaire de riches. Et on estime que dans les années prochaines 40% du parc automobile vont être bannis des grandes métropoles. Les classes modestes ont déjà été chassées des métropoles en raison du prix extravagant de l’immobilier, s’y ajoute à présent l’octroi pour pénétrer en ville. Mauvais climat.
Illustration : Dubout
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Commentaires
Aujourd'hui, législative partielle dans le 10e arrondissement de Paris: j'ai le choix entre la candidate de Mélenchon et celle d'Hidalgo. Comme disait je ne sais plus qui, je n'aimerais être à ma place.
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Dimanche 6 Juin 2021 à 09:23
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Seuls les riches pourront rouler. Les autres, ceux qui ont acheté une voiture d'occasion devront attendre pour rouler que les riches changent de voiture pour la leur racheter l'ancienne. A condition bien sûr qu'une nouvelle réglementation plus restrictive encore n'intervienne pas.
Il semble bien que c'est surtout la France dite "d'en bas" qui subit les mesures écologiques : voiture, taxes, éoliennes dans le paysage etc...
Salauds de pauvres !
Delanoë, Tibéri, Chirac étaient quand même des maires de Paris moins hystériques que cette mégère d'Hidalgo. Qui veut se présenter à la Présidentielle ! Au secours !
Hidalgo est psychorigide, par contre la mesure récente a été prise sous la pression de Bruxelles et plus ou moins gouvernementale. Son efficacité reste à démontrer, comme celle de la fermeture des voies sur berges. Par ailleurs je suis toujours étonné par l'évaluation de la mortalité qui serait provoquée par la pollution. Une évaluation qui me parait bien difficile car c'est un phénomène multifactoriel et il me semble délicat de déterminer ce qui revient à la causalité ou à la corrélation.
Bien sûr que ça ne peut être que multifactoriel.
Qu'elle aille dans une capitale latino-américaine : un dôme de pollution au-dessus de la ville, une chape. Pourquoi ? Les voitures sont anciennes, bricolées, pas de contrôle technique, ni de vignette Crit'air.
La France, pays de gogos endoctrinés, faciles à impressionner (voire à berner) fournit à l'écologisme politique des opportunités, des créneaux marketing, pour se faire élire et trouver la sinécure bien payée.
Ecologiste : tu trouves la faille dans laquelle tu t'engouffres pour défouler ton agressivité en te donnant le beau rôle. Avec un poste bien stipendié, si ça se trouve.
Elle est pas belle, la vie ?
L'écologie est desservie par les écologistes.
Comme dirait l'autre : les écologistes déshonorent l'écologie...
En tout cas ils en font une mauvaise propagande.