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Des avancées en psychiatrie
Nous les devons au pape François par ses déclarations faites aujourd’hui même devant des prêtres participant à une formation proposée par l'un des trois tribunaux du Vatican.
Une avancée dans le domaine du dépistage : Le prêtre est en effet bien placé pour dépister les premiers signes de désordres psychiques dans le confessionnal, lieu privilégié pour établir un colloque singulier et où le secret de la confession s’apparente au secret médical.
La confirmation d’une étiologie ancienne que l’on avait trop tendance à oublier et que le pape François veut remettre au premier plan : le Diable, également appelé Satan ou de façon plus prosaïque, démon, ou de façon plus laïque, le mal, force nocive capable d’envahir et de « posséder » le patient à la manière d’une septicémie.
Enfin le pape propose un traitement : le confesseur, à l’instar du médecin généraliste qui dirige ses patients vers un spécialiste, "ne devra pas hésiter à se référer", au sein de son diocèse, à "des exorcistes", "choisis avec beaucoup de soin et de prudence", mais "à travers une saine collaboration avec les sciences humaines". Le souverain pontife n’a cependant pas précisé quel serait à son avis le traitement principal et le traitement complémentaire. Voir aussi :"Miction impossible"
Source :[ Lefigaro.fr]
St Augustin et le Diable
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Commentaires
Mais de quoi je me mêle ?
Cependant la médecine n'a rien trouvé, alors pourquoi pas un petit exorcisme ?
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Samedi 25 Mars 2017 à 19:32
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Avant l'invention de la psychanalyse, les prêtres étaient autant des confesseurs que des "directeurs de conscience". Leur action était souvent bénéfique.
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Samedi 25 Mars 2017 à 19:44
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L'Eglise n'ayant jamais abandonné l'exorcisme (cf "miction impossible ") ,peut-être cette proposition de collaboration avec les sciences humaines a-t-elle pour objectif de réclamer la prise en charge du coût de cette thérapie de choc par l'assurance maladie.
Et ce sur la base du principe qu'il faut PRENDRE à César ce qui est à César
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Dimanche 26 Mars 2017 à 09:31
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6Souris doncDimanche 26 Mars 2017 à 18:50Décapitation d'une chèvre lors d'un exorcisme.
Je trouve cet exorcisme anthropologiquement fascinant. Il découle d'une logique médicale, fonctionnelle, structurelle. Cette femme que l'on exorcise a un problème que, dans notre idiome, nous appelerions stress post-traumatique, et qu'eux appellent "cen". La réponse curative qui passerait chez nous par des médecins, des psychologues et des thérapies médicamenteuses, prend chez eux la forme d'une cérémonie rituelle qui implique toute la communauté. Celle-ci se retrouve autour de la malade et, en transmettant le "cen" à la chèvre, puis en la dévorant, lui dit "On prend tous un peu sur nous, et maintenant, ça va aller".
Jonathan Littell
Chez les enfants-soldats ougandais. Interview à l'Obs. A propos de son film Wrong Elements.
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Dimanche 26 Mars 2017 à 20:03
Cette cérémonie décrite par Litell n'est pas sans intérêt sur le plan psychologique : c'est une prise en charge par la communauté d'un trouble individuel. L'exorcisme - nous sommes tout de même au XXIe et dans une société dominée par la science - est différent, l'individu est coupable d'avoir été "possédé" par le démon que l'on veut extirper et jadis cette extraction était réalisée à l'aide de la torture.
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C'est une plaisanterie Doc??????
Votre billet s'enchaîne très bien avec le mien publié vendredi dernier ... il y a des fous partout !
http://zazarambette.fr/atelier-n-30/
Bonne soirée Doc
Non, ce n'est pas une plaisanterie, c'est une SOLution papale