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De profundis
Quand on prend de l’âge ou quand l’âge vous prend, on finit peu à peu par connaître plus d’amis morts que d’amis vivants. Déprimant.
J’ai lu quelque part qu’il arrivera un jour, pas si lointain, où les comptes Facebook des décédés surpasseront en nombre ceux des vivants. Dans quel cimetière les bits seront-ils enterrés ? A qui va appartenir cette masse virtuelle en continuelle expansion ? Un univers, comme il se doit, où le vide écrase la matière.
Si l’on en croit les données du site FiveThirtyEight, depuis l’apparition d’Homo sapiens, dont la date est estimée à 50000 ans avant J-C par les Nations Unies, 108,2 milliards d’individus seraient nés (en postulant une croissance démographique constante jusqu’en 1850).
Et 93%sont morts.
Les morts sont 14 fois plus nombreux que les vivants. Il faut avouer qu’ils prennent peu de place. Sauf dans les cœurs...enfin pour quelques-uns.
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Commentaires
Coucou Doc,
En lisant le titre de votre billet je commençais à fredonner :
"De profondis morpionibus
Et secatis roupettibus
Et excitat verolabus
tra la la la la, la la la la, la la la la
tra la la la la, la la la la, la la la la ! "Mais non, ZAZA, ce n'est pas sérieux du tout, ce n'est pas le sujet !
La vieillesse ! Il est vrai qu'en avançant dans le temps, il est difficile de survivre à tous ces défunts qui faisaient partis de notre environnement. Il est également vrai que ces défunts gardent pour l'éternité leurs inscriptions sur les réseaux sociaux.
A moins qu'avant la date fatidique, nous puissions demander le droit à l'oubli. Google a annoncé ce jour, l'application du droit à l'oubli qui entre ce jour en vigueur sur Google en Europe. Une décision prise par la Cour de justice européenne depuis 2014, mais que le géant peinait à appliquer. Un déréférencement que Google entend mettre en application à sa façon pour ne pas pénaliser l'ensemble de ses moteurs de recherche.
Alors pourquoi pas facebook, twiter, et les blogs créés sur la toile !
Bonne soirée Doc
Un petit coup de cafard? Le monde change au point de ne plus ressembler à celui que les gens de notre génération ont connue du temps de leur jeunesse. Je ne regretterais pas d'avoir à le quitter si la curiosité ne me faisait souhaiter voir ce qu'il va devenir dans quelques années.