• Ascension

    Ce jour de l’Ascension, nous sommes montés à la basilique du Sacré-Cœur comme les onze millions de visiteurs venant la photographier chaque année. Un édifice qui aurait été conçu pour expier les erreurs révolutionnaires et construit sur un terrain en partie occupé par des guinguettes, des jardins et un champ de foire. Le style byzantin fait un peu gâteau de mariage mais sa pierre calcaire qui reste toujours blanche est belle. Par la suite on dressa à ses pieds la statue du chevalier de La Barre (qui fut déboulonnée sous le régime de Vichy), martyr de l’athéisme, torturé, décapité et brûlé en 1766 car « atteint et convaincu d'avoir passé à vingt-cinq pas d'une procession sans ôter son chapeau qu'il avait sur sa tête, sans se mettre à genoux, d'avoir chanté une chanson impie, d'avoir rendu le respect à des livres infâmes au nombre desquels se trouvait le dictionnaire philosophique du sieur Voltaire ». Mais les autorités religieuses n’auraient aucunement participé à cette condamnation.

    Loin de cette histoire sanglante, au bas de la pente herbue, nous avons pris un peu de soleil en regardant les touristes qui regardaient le Sacré-Cœur en le mitraillant ou qui se regardaient eux-mêmes, leur téléphone au bout d’un bras porteur afin de photographier leurs bobines dont ils ne se lassent pas. Ce qui tient du miracle.

    Ascension

    La foule déambule par l’étroite rue Steinkerque qui permet de rejoindre les pentes du Sacré-Cœur à partir du Bd de Rochechouart et la station Anvers.


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  • Le sens de la fête 

     

    Ne poussez pas ! chacun trouvera sa voie...

     

    Dans les quartiers sensibles, on n'a pas de pétrole mais on a des idées


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  • René Magritte " Perspicacité"

    Tenant son pinceau comme une mouillette

    Le peintre prit un œuf d’oiseau

    Sur l’assiette de sa palette

    Et au bout du pinceau

    Sur la toile étonnée

    Fit naitre un oiseau

    Aux ailes déployées

     

    Le peintre peignit l’intemporel

    L’avenir et le passé de son modèle

    Mais qui manipule un œuf

    Manipule un bœuf

    Il aurait pu peindre une brebis

    Il aurait pu l’appeler Dolly

    Il aurait pu créer une autre bête

    Ou faire de l’œuf une omelette

    Ou de chocolat le recouvrir

    Et à Pâques le mettre en terre

     

    Un œuf est un mystère

    D’où peut naitre le meilleur comme le pire

    On ne sait jamais ce que l’on peut en faire

    On ne sait jamais ce qui va en sortir

    Surtout lorsqu’on le retire aux mères

     

    Paul Obraska

     


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  • Dimanche dernier, nous sommes allés voir l'exposition consacrée au peintre, sculpteur et graveur Jean Fautrier au Musée d'Art Moderne de Paris. Encore un artiste contemporain que je ne connaissais pas.

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  • Contre les violences

    De Cantat cherchant à se pavaner sur scène, à l'heure où l'on s'élève contre les violences faites aux femmes.

    On tremble pour son micro qu'il étrangle d'une seule main.

    Il est vrai que "micro" étant du genre masculin, ne risque sans doute rien.

     

    Contre les violences

    A l'école où certains et certaines préfèrent en rire qu'en pleurer.

    C'est amusant le harcèlement ?

    L'essentiel est de montrer sa bobine pour la bonne cause et de préférence à son avantage.

    Dommage que l'on n'ait pas trouvé un ruban coloré à mettre en évidence et s'accordant avec son teint.

     

    Contre les violences

    Faites à  la vérité où la chute d'un cache d'ordinateur d'un "journaliste" du Média illustre son indépendance proclamée en faisant PHI de la vraisemblance.

    "Plus le mensonge est gros, plus il passe". Cette fois il n'est pas passé, car il était vraiment trop gros. La propagande, ça ne s'improvise pas.

    Contre les violences

    En Syrie, où l'on assiste à une démonstration un peu trop poussée de déconstruction.

    Les entreprises du bâtiment en rêvaient, Bachar l'a fait.


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  • L’origine de la violence conjugaleMasaccio représente ici le premier couple humain hétérosexuel chassé du Paradis pour faute grave.

    On se rend compte qu’Adam, un peu demeuré, comme les faits qui ontL’origine de la violence conjugale précédé son expulsion l’avaient montré, n’a toujours pas très bien compris ce qu’est le Bien et le Mal car au lieu de masquer son sexe largement (en fait, pas encore) exposé, se cache le visage, et on peut même se demander s’il ne tient pas dans les mains une feuille de vigne donnée par une bonne âme (il n’en manque pas au Paradis) avant son expulsion des lieux qu’il occupait gratis. Une feuille de vigne dont il ne sait que faire et qu’il a mise au mauvais endroit, ce qui lui fait perdre la face devant les anges dont l'un brandit fâcheusement une épée en ce havre de paix.

    Eve, déjà plus fine, fait de suite la différence entre le Bien et le Mal, et réussit en un même mouvement à cacher (la pudeur venant de naître) ses seins et son sexe, alors que celui-ci est bien moins visible que celui de son compagnon, d’autant plus que, comme d’habitude, les peintres de l’époque (et même ultérieurement) ne montraient le pubis féminin que complètement épilé.

    Adam ne montre pas son visage. Sans doute a-t-il honte, mais de quoi ? D’avoir cédé à Eve ? D’être chassé du paradis ? Mais regardons le visage tourmenté d’Eve qui montre de la souffrance : ne vient-elle pas de subir pour la première fois les coups de son compagnon exaspéré par la situation dont il attribue la responsabilité à Eve ? Le visage dans ses mains, Adam dit déjà qu’il ne recommencera plus, mais Dieu sait que l’on ne peut pas lui faire confiance.


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  • Patins consentis

    Par les temps qui courent, on peut évidement se demander si nous ne sommes pas témoins sur cette photo d'une agression sexuelle. Il est en effet manifeste en regardant le visage de la dame qu'elle semble souffrir et s'accroche à l'homme pour ne pas s'affaler sous la menace. Elle semble également appeler à l'aide avec son bras gauche levé , la situation paraissant préoccupante et visiblement déjà bien engagée.

    Cependant Mme Gabriella Papadakis n'a pas porté plainte contre Mr Guillaume Cizeron bien que les faits survenus à Helsinki ne soient pas encore prescrits puisqu'ils datent d'avril 2017.


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  • Quand le féminisme touche à la paranoïa.

    Le tableau : « Hylas et les nymphes de Pegae » montre de fort jolies femmes. Il fut peint en 1896 par le peintre britannique John William Waterhouse qui s’était beaucoup inspiré de la mythologie grecque dans ses œuvres.

    Ce tableau exposé à la Manchester Art Gallery a été retiré le 26 janvier dernier sur une initiative de la conservatrice du musée se disant influencée par le mouvement #MeToo. Même la boutique du musée cessera de vendre les reproductions de cette œuvre bannie, sans doute provisoirement, des murs du musée.

    Le décrochage a été filmé et fera partie d’une « performance » réalisée par une femme qui se prétend artiste et dont je préfère taire le nom.

    Une feuille de papier remplace le tableau de Waterhouse avec un texte ainsi libellé :

    « Cette galerie présente le corps des femmes soit en tant que "forme passive décorative" soit en tant que "femme fatale". Remettons en cause ce fantasme victorien ! 

    Cette galerie existe dans un monde traversé par des questions de genre, de race, de sexualité et de classe qui nous affectent tous. Comment les oeuvres d'art peuvent-elles nous parler d'une façon plus contemporaine et pertinente ?»

    Un débat est donc lancé en l’absence de l’œuvre, et les visiteurs sont invités à écrire leurs commentaires sur des petits papiers ou à en discuter sur Twitter.

    Le féminisme, ou ce qui se prétend tel, atteint là un degré d’imbécillité qui risque de rendre ridicule une cause juste et un nécessaire changement des mentalités en faveur d’un respect mutuel entre les sexes, bien que certaines (plutôt que certains) affirment avec aplomb, en dehors de tout argument scientifique, que la différence sexuelle ne serait qu’une construction sociale, ce qui est la forme nihiliste du féminisme.

    Je suppose que si les nymphes de la mythologie avaient été averties avant de se baigner de la venue inopinée d’Hylas, elles auraient revêtu un maillot de bain une pièce, il est regrettable que J.W. Waterhouse n’y ait pas songé. J’ajoute que dans ce tableau les femmes ne sont aucunement décoratives : elles sont le sujet même du tableau, et Hylas, que l’on voit de dos, n’étant que le faire-valoir de ces dames.

    Les hommes devraient-ils s’offusquer de toutes les statues les représentant nus, le sexe minuscule et recroquevillé ? Ne seraient-ils pas victimes d’un sexisme castrateur ?

    Ce qui est moins anodin est que cette critique de la nudité en général, et de la femme en particulier, vient rejoindre paradoxalement le sexisme authentique de l’islam qui souhaite (et réussi) à rendre la femme invisible.

    Ce féminisme idiot risque de rendre un bien mauvais service aux femmes alors qu’elles ont mis des siècles à se libérer.


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  •  

    La montre est molle, mais le temps qui s'écoule est dur pour chacun.


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  • Mauvais esprit

     Tony Gentile/Reuters

    Dieu merci, ce n'est pas une image de pédophilie. Néanmoins, il faut se rendre à l'évidence, le pape joue encore à la poupée.


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