• 423. Attention, fragile !

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  • Le système de santé français a montré ses insuffisances pendant la pandémie, mais le système de santé anglais est pire (toutefois, ce n’est pas une consolation). Le National Health Service (NHS) bat de l’aile depuis des années : « 6,8 millions de britanniques (10 % de la population) sont actuellement inscrits sur une liste d’attente du NHS. 2,6 millions sont en attente de soins depuis plus de 18 semaines et 380 000 depuis plus d’un an. Parmi eux, 1,5 millions de personnes sont en attente d’un diagnostic (dont 400 000 depuis plus de 6 mois), 40 % des malades atteints de cancer doivent attendre plus de deux mois après leur diagnostic pour débuter leur traitement et 42 % des patients aux urgences attendent plus de 4 heures avant d’être pris en charge ». Notons tout de même que pour ce qui concerne l’attente aux urgences, les hôpitaux français peuvent aisément battre ce record. Le 19 septembre, le jour des funérailles de la Reine, espérons qu’elle n’entraînera pas avec elle quelques sujets de Sa Majesté, car le NHS, déjà handicapé, va furieusement ralentir. Des services vont être fermés, les rendez-vous annulés, seules les urgences seront assurées et le personnel risque de manquer, les écoles et les crèches étant fermées. De profundis.


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  • 421. Les Français sont-ils faibles de la tête ?

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  • Chacun sait que la publicité comporte le plus souvent une part de mensonge ou au moins d’exagération. S’il y a mensonge, l’habilité du publicitaire est de s’arranger pour que la vérité ne puisse pas être facilement décelée. Quand on vous dit que « l’efficacité d’un cosmétique a été vérifiée cliniquement », cela ne veut rien dire et c’est invérifiable, mais c’est rassurant pour le consommateur. Mais quand on étale un mensonge sur de grandes affiches et que l’on peut vérifier qu’il s’agit d’une supercherie pour appuyer une opinion discutable, cette publicité devient nocive quand les gens ne prennent pas la peine de vérifier la véracité de l’information.

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  • 419. Contradictions troublantes dans le genre

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  • 418. Victoire à la Pyrrhus

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  • 140 scientifiques et intellectuels viennent de publier dans la presse européenne une mise en garde contre la promotion encourageant le changement de genre visant les mineurs, et que l’on trouve largement étalée dans les médias et même au niveau scolaire. Ces personnalités réclament plus d’objectivité et l’exposé des données scientifiques sur la dysphorie du genre afin d’éviter des transformations trop précoces provoquant des marques indélébiles que les jeunes peuvent par la suite regretter et en souffrir.

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  • 416. De l’abus sexuel à l’abus de langageUne gynécologue, par ailleurs femme politique*, a été accusée de viol après un toucher vaginal difficile probablement en raison d’une contraction vaginale. On pourrait accuser cette gynécologue de brutalité, mais pourquoi de viol pour un acte réalisé dans le cadre professionnel. Pourquoi ne pas accuser un gastro-entérologue de sodomie pour un toucher rectal douloureux ou d’attouchement pour une palpation du ventre ? Pour ma part j’aurais pu être accusé d’agression sexuelle récidivée pour les très nombreuses fois où j’ai été obligé de soulever un sein pour ausculter le cœur. D’ailleurs, lors de l’auscultation d’une patiente, son mari, qui avait tenu à être présent pendant l’examen, m’avait élégamment fait remarquer sur un ton admiratif : « vous avez dû en voir des nichons dans votre vie ! » comme si j’étais un voyeur. Il est bon que la parole des femmes se soient libérée pour les agressions qu’elles subissent, mais parler de viol pour un examen gynécologique va finir par décrédibiliser la notion même de viol, comme on jette la confusion en qualifiant d’emblée une drague lourde d’agression sexuelle. Curieuse tendance en Occident à se considérer de suite comme une victime dès que l’on vit une situation que l’on estime déplaisante. Nous sommes devenus faibles**. Dans l’illustration ci-contre, que l’on doit à Jan Steen, le médecin prenant le pouls de la patiente pourrait être accusé de commettre un geste déplacé.

    * Chrysoula Zacharopoulou, nouvellement nommée secrétaire d'Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux.

    ** "la youtubeuse Manon Bril, qui fait notamment des vidéos de vulgarisation sur l’histoire et la mythologie sur sa chaîne “C’est une autre histoire”, raconte à Mediapart que le jeune homme (Léo grasset, youtubeur) avec qui elle a entretenu une relation durant plusieurs années, l’a “mise dans une insécurité émotionnelle énorme”. “Il m’a kidnappée émotionnellement”, ajoute-t-elle." (HuffPost). Peut-être qu'un jour les aléas de l'amour deviendront des délits.


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  • 415. Le virus de judiciarisationDans un arbitrage à Kansas City il a été considéré qu’un conducteur d’automobile était « assuré contre tout dommage résultant de sa négligence dans une action impliquant la voiture ». Dans le cas jugé l’implication de la voiture fut d’avoir servi de chambre à coucher pour les ébats de deux amants, et la négligence du conducteur fut de ne pas s’être protégé alors qu’il se savait porteur du papilloma virus humain (HPV), virus très répandu, le plus souvent bénin, mais dont certains types peuvent favoriser la survenue d’un cancer. La partenaire de ce chauffard fut contaminée et avait réclamé à la société assurant le véhicule la somme de 1 million de dollars, qui fut refusée, l’assureur arguant que l’assurance ne couvrait que les « dommages causés par l’usage normal du véhicule ». L’arbitre sollicité a considéré, comme on l’a vu, que la voiture était impliquée en servant de nid d’amour et a ordonné à la société Geico de verser à la plaignante la somme de 5,2 millions de dollars ! La société d’assurances a fait appel et la condamnation fut confirmée. L’affaire doit à présent se juger devant un tribunal fédéral. Notons que l’ex-amante n’a pas porté plainte contre son ex-amant mais contre la voiture, en quelque sorte responsable de transports qui ont mal tournés. Cette histoire absurde est évidemment devenue virale.


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  • 414. Promotion d’un autre genre

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