• 462. Un complot à l'oeil

    La pandémie de COVID-19 a montré combien la médecine pouvait être un terrain fertile pour faire pousser les complots, et des médecins eux-mêmes ont largement participé à leur éclosion, leur formation et parfois leurs titres donnant du crédit à des hypothèses bien peu scientifiques.

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  • 461. L’intoxication par le motDans les troubles du langage (aphasie) il existe parfois ce que les neurologues dénomment une « intoxication par le mot » caractérisée par des phénomènes de persévération qui consistent en la répétition fortuite de mots ou de phrases émis peu de temps auparavant. Les intoxications par le mot entrainent une production intempestive et régulière, sans raison apparente, d’un mot ou d’une phrase appartenant ou pas au contexte de parole. Il me semble que ce phénomène s’observe de plus en plus fréquemment, et notamment dans le monde politique, surtout lorsque le patient est dominé par une idéologie productrice de phrases toutes faites, avec l’impression que la personne atteinte n’attend que le moment pour les émettre, même si parfois cette production linguistique est en contradiction avec le discours ambiant. Le discours des idéologues consiste essentiellement à ouvrir des tiroirs déjà remplis et à étaler leur contenu. D’ailleurs, l’auditeur sait que ce fragment linguistique va être prononcé dans le cours du discours, l’ayant entendu répété oralement ou par l’écrit de multiples fois par les tenants de la même idéologie. Pour donner un exemple collectif, une tribune est parue le 13 septembre dans Politis signée par de multiples organisations et de personnalités dont l’inévitable Adèle Haenel, tribune dénonçant l’interdiction des abayas (et qamis) à l’école comme une « offensive raciste, islamophobe, sexiste et patriarcale ». On voit par cet exemple que « l’intoxication par le mot » ou par une brochette de mots peut être en contradiction avec la réalité mais le patient ne peut s’empêcher de le ou de les émettre, quel que soit le contexte. Illustration : Soutine « La folle »


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  •  460. « Coming out » médical

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  • 459.Les pseudo-médecines font leur entrée officielle

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  • 458. Du cabinet à la cabine

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  • 457. Des examens à l’œilMon épouse ayant depuis hier une conjonctivite s’accompagnant d’un œdème palpébral, j’ai préféré qu’elle consulte un ophtalmo. Son ophtalmo habituel, qu’elle avait consulté récemment, étant absent aujourd’hui, je me suis donc adressé à un centre d’ophtalmologie pour avoir un RV rapide. Ce qui fut fait et les choses se sont déroulées rondement en trois étapes avec des interludes dans la salle d’attente. Une première dame a établi un dossier et fait les examens de base en OPH (tension oculaire, contrôle de la vue etc…). Dans un autre cabinet une jeune fille a réalisé un examen de la rétine, je lui ai signalé que mon épouse avait déjà eu il y a quelques semaines une tomographie par cohérence optique. J’ai nettement vu deux points d’interrogation dans les yeux de la jeune fille et je lui ai montré le sigle OCT sur l’appareil qui est l’acronyme en anglais de l’examen Ah ! oui, me dit-elle j’appelle ça OCT. Et dans un troisième cabinet nous sommes enfin entrés en contact avec le cerveau de l’opération sous la forme d’un authentique médecin dont le nom et l’accent évoquaient une origine grecque. Nous avons finalement eu un diagnostic et une ordonnance. J’ignore le prix exact de toute cette série d’examens, mais la note doit être salée (notamment pour l’OCT). Ayant une mutuelle, je n’ai rien payé. C’est la première fois que je vais dans ce type de centre. On comprend pourquoi ils fleurissent dans les rues de la capitale. Rien à dire sur le plan médical, la consultation est complète et approfondie…Mais un peu trop. Les examens complémentaires, dont certains étaient inutiles dans le cas présent, ne suivent pas mais précèdent la consultation du médecin, d’autant plus inutiles qu’ils avaient déjà été réalisés quelques semaines auparavant et qu’ils s’étaient révélés normaux. Un examen même sommaire de l’ophtalmologiste aurait été largement suffisant et plus économique pour faire un diagnostic et prescrire un traitement. J’ajoute que nous n’avons eu aucune connaissance des résultats de tous les examens réalisés, ce qui jette un doute sur leur interprétation, et qu’ils seraient sans doute renouvelés en cas de consultation à court terme dans ce même centre puisque le circuit semble automatique (mais sans pouvoir l'affirmer). Est-ce bien raisonnable ? Illustration : Magritte "Miroir"


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  • 456. Hypermarché de la médecine

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  • 455. Tout à l’ego

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  • 454. Le colloque pluriel

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  • De la difficulté d’extraire la pierre de folie

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