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CATACLYSME
Karl Brulloff « Le dernier jour de Pompéi »CATACLYSME
Les hommes fats installés sur la braise
Regardent, satisfaits, leur unique nombril
Et dressent sur la croûte d’une fournaise
Les monuments orgueilleux de leur ville.
Les puissants vaniteux font trembler les gueux
Et tous sont balayés lorsque la terre frissonne,
Lorsqu’elle éructe et vomit ses entrailles en feu
En couvrant de ses cendres jardins et colonnes.
La mer bascule comme une coupe renversée,
Déverse dans l’écarlate sa marée monstrueuse
En noyant dans ses flots ce qui n’a pas brûlé.
La terreur des hommes devant la terre furieuse
Est celle des enfants assaillis de cauchemars
Qu’une mère insensible abandonne dans le noir.
Paul Obraska
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Commentaires
1PanglossJeudi 14 Janvier 2010 à 19:33La Terre-Mère est-elle un mère indigne ou ses enfants sont-ils dénaturés?RépondreL'Homme n'a aucun droit sur la planète bleue. Qui se charge régulièrement de le lui rappeler.Beau poème.
PS : Je suis toujours surpris de constater qu'après un cataclysme (éruption volcanique, séisme, tsunami...) qui a dévasté une ville, les hommes reviennent toujours réoccuper les lieux peu de temps après.C'est vrai. Attachement à un lieu, mais peut-être aussi l'idée fausse que si c'est arrivé une fois ça ne recommencera pas à moyen terme. En outre je ne sais pas ce qui arriverait si la population mondiale se concentrait sur les terres qui paraissent les moins menacées (et sans garantie).
Dr WOQue sommes nous, Doc, sur cette planète????
A jouer les apprentis sorciers....l'homme amplifie les catastrophes naturelles.11leonieLundi 7 Janvier 2013 à 16:21J'aime beaucoup l'histoire des derniers jours de Pompéi.
Haïti vient de subir un cataclysme, cela me rappelle que la Martinique peut subir le même sort et j'y pense souvent car toute la famille est là bas. Ca m'est déjà arrivée de sentir des secousses quand j'y suis en vacances, mais pas encore trop fortes, c'est assez flippant.12leonieLundi 7 Janvier 2013 à 16:21Normalement oui, mais il y a beaucoup de constructions sauvages sans permis de construire, sans compter le vieilles constructions (maisons coloniales) et les bidonvilles, donc, un risque de pertes humaines conséquentes.13leonieLundi 7 Janvier 2013 à 16:21Effectivement, mais dans les constructions sauvages, il y en a des dures, sans compter les vieux quartiers. Rappelez vous du tremblement de terre au Mexique. C'est dans les vieux quartiers qu'il y a eu plus de morts.
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