• Le chat pourrait cependant dire que si depuis longtemps il ne s'était rien passé de sérieux à l'Assemblée Nationale, cette nuit un évènement est venu rompre l'agitation bruyante et stérile qui la caractérise depuis des mois sous la forme d'un authentique accident cardiaque. Un évènement que l'on ne doit même pas à une personne élue mais à une fonctionnaire. Le chat aurait également pu dire que les députés se sont distingués en matière d'irresponsabilité en votant (sur la proposition du PCF) l'abrogation de l'obligation vaccinale contre la COVID-19 pour les soignants. Outre les conséquences éventuelles immédiates (on meurt encore de la maladie), cette abrogation ne va pas faciliter la vaccination de la population lors de la prochaine pandémie qui ne manquera pas de survenir.


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  • Les Droits dans leurs bottesAprès s'être lavé les mains un peu ensanglantées, "les Droits dans leurs bottes", nous donnent des leçons de morale. Les trois qui figurent ici : l'Iranien, le Russe, et le Chinois, ne sont pas les seuls dans le grand magasin des farces et attrapes Les Droits dans leurs bottesde l'ONU à Les Droits dans leurs bottesadmonester la France  sur ses manquements au respect des droits de l'homme et sur les violences policières, ce qui de la part des trois tyrans qui tuent volontiers leurs opposants vaut son pesant de cacahouètes. Le Venezuela a également tiré les oreilles de la police française ! Outre la Chine, dans le choeur des pleureuses faisant partie du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, nous avons aussi,  : Cuba, l'Erythrée, la Malaisie, le Honduras, l'Ouzbékistan, le Qatar et le Soudan...des modèles de vertu. L'Azerbaïdjan  très occupé à éliminer les chrétiens arméniens avec l'aide de la Turquie s'inquiète pour les entraves à la liberté religieuse (des musulmans, bien sûr) et pour la corruption qui règne en France, sans doute parce qu'elle n'atteint pas encore le degré de corruption qui règne dans ce pays. Si la France n'est pas parfaite, il est manifeste que les donneurs de leçons lui reprochent ce qu'ils  pratiquent eux-mêmes à grande échelle, en y ajoutant tortures et crimes de masse. Tragi-comédie qui déshonore  encore le "Grand Machin" comme disait De Gaulle.


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  • Ce matin à la télévision, j'ai vu Sophie Binet à présent à le tête de la CGT. Elle se rêvait ouvrière, mais il faut pouvoir l'être, et à défaut de faire partie de la sainte classe ouvrière gardienne de la vérité et de la justice, elle s'est rabattue sur l'université : « Je voulais faire comme dans L'Établi, de Robert Linhart, moi, la fille de cadres : devenir ouvrière. Mais, à la fin de la terminale, je me suis débinée. Je me suis dit que j'allais plutôt mettre mon capital culturel au service des autres. ». C'est triste de ne pas pouvoir accomplir son rêve, mais elle a opté pour une façon socialiste d'utiliser son capital. Parlant de la manifestation du 1er mai, elle a souligné le venue prévue de nombreux étrangers de tous les pays pour appuyer les revendications des syndicats français. J'ai entendu un Allemand trouver scandaleux que le gouvernement français impose le passage de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, alors qu'en Allemagne la limite est de 66 ans, je ne me souviens pas que l'on ait beaucoup protesté Outre-Rhin. Sophie Binet a fait une liste abrégée des manifestants étrangers, en terminant par "et des Afghans". Des Afghans !? Venir en France pour manifester contre le passage en force de la réforme des retraites par le 49-3 ! On comprend qu'ils soient ulcérés, ce n'est pas dans leur pays que l'on passerait une réforme en force, d'ailleurs le 49-3 n'existe pas chez eux, le Ministère pour la Vertu et contre le Vice y veille. J'ignore si le voyage des Afghans  a été payé par la CGT, mais on peut se demander s'ils prévoient un voyage retour.


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  • Quand l’inclusion exclutL'Assemblée nationale du Québec à l’occasion de la discussion d’un projet de loi abordant plusieurs enjeux relatifs au droit de la famille, notamment les droits des mères porteuses et des enfants issus d’une GPA a été amenée à se prononcer sur un amendement proposé par un député libéral visant à remplacer le terme « femme porteuse » par « personne porteuse », beaucoup plus « inclusif » et incontestablement beaucoup plus con. Contre les tenants les plus farfelus de la théorie du genre qui excluent les femmes pour inclure les « trans », le ministre de la Justice a refusé l'amendement, ce qui a entraîné des accusations de « transphobie » de la part d’une autre députée libérale. Le ministre de la Justice a rappelé à cette dame, ce qu’elle semblait avoir oublié, à moins que personne ne lui ait dit comment on fait les enfants, que ce sont bien des femmes qui donnent naissance aux enfants par le biais d'un accouchement et qu’« On ne commencera pas à dire aux femmes qu’elles n’existent pas dans nos lois ». Il faut rendre grâce à ce ministre canadien d'avoir laissé aux femmes ce qui leur appartient depuis l'apparition des hominidés. L’Assemblée nationale du Québec a finalement adopté une motion visant à réaffirmer l'importance du terme « femme » dans les lois du Québec. Vous trouvez ça ridicule, pas moi, je trouve ça grave : une minorité minuscule a réussi à imposer son mal-être profond, qui peut nécessiter un traitement auquel elle a accès, comme une préoccupation essentielle dans une partie du monde jusqu'à faire perdre tout bon sens à ses classes dirigeantes. Source : Journal International de Médecine. Illustration : Chagall : « Naissance »


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  • En passant devant un écran de télévision j’ai vu au bas de l’image, où les intervenants discutaient doctement des manifestations festives qui entouraient les déplacements de notre exécutif bicéphale, un bandeau ainsi rédigé : « la police a-t-elle le droit de confisquer les casseroles ? ». Je me suis demandé s’il ne fallait pas désespérer d’un pays où l'on pouvait se préoccuper de telles polémiques. Un pays peuplé de consommateurs frustrés, achetant à crédit ailleurs ce qu'il ne produit plus, alors que l'on massacre et viole dans des ruines proches de chez nous, alors que l'on parle sans réticences de  vitrifier des capitales européennes, dont Paris, alors que l'on tient au chaud une troisième guerre mondiale du côté du Pacifique, le mal nommé. Et que penser d'un pays où beaucoup sont aidés par l'Etat mais où règne la haine au point de vouloir ruiner un restaurant ayant permis au Président de la République de s'assoir à sa terrasse pour boire une bière. La France traîne désespérément des casseroles qui la feront trébucher si on ne les confisque pas, mais dans ce cas, ce n'est pas à la police de le faire.


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  • « Aller sur le terrain »Emmanuel Macron a fait un peu de tourisme à l’étranger en essaimant quelques discours de ci delà, histoire de faire pousser la polémique dans l’hexagone. Après avoir survolé le globe, de retour au pays, il retrousse ses manches pour « aller sur le terrain », et voilà que la Première ministre Elisabeth Borne compte faire de même. Quand ça va mal les politiques ne manquent pas « d’aller sur le terrain » pour montrer qu’ils existent. Au contact. Les politiques se gargarisent de cette formule pour montrer combien ils sont proches de leurs concitoyens (et surtout de leurs électeurs). Ils font une apparition en général fugace, très organisée et encadrée, pour retourner bien vite dans leurs palais, conduit par leur chauffeur attitré qui ne respectera pas les limitations de vitesse, tellement le maître est pressé de rentrer. En fait, c’est une façon de s’exprimer méprisante ; le terrain, c’est quoi ? Des champs peuplés de péquenots ? Des quartiers incertains ? Des chantiers salissants ? De la boue ? Du purin ? des ordures ? Attention ! Les politiques choisissent leur terrain, mais il faut leur rendre hommage quand ils se vantent « d’aller sur le terrain » comme on va à la guerre, car c’est faire preuve de courage que de se mêler à la populace quand certains aimeraient les passer à la casserole, mais en faisant plus de bruit que de peur.


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  • C’est la faute au CanardUn peu de politique affliction pour se distraire…si l’on veut. On se souvient que la primaire destinée à choisir le candidat de la droite pour l’élection présidentielle de 2017 avait opté pour Fillon plutôt que pour Juppé, alors que ce dernier avait pourtant toutes les chances de la gagner pour succéder à François Hollande. Malgré cette primaire, qui mérite bien son nom, les chances pour Fillon d’être élu restaient grandes, la gauche paraissant déjà mal en point en choisissant comme champion, de façon toujours aussi primaire, le plus médiocre d'entre eux après le désistement piteux de Hollande. Mais c’était sans compter avec le Canard enchaîné qui révéla opportunément les magouilles, assez minables, il faut bien le dire, du dit Fillon qui perdit toute stature de présidentiable. Vint alors le divin Macron qui sauta de l'Olympe dans le trou du milieu en écrasant maladroitement les porcelaines installées dans le magasin depuis des décennies, et ce fut la fin du bipartisme à la mode anglo-saxonne et l’émergence des nostalgiques de Pétain et ceux de Robespierre qui étaient restés jusqu’à présent cantonnés dans l’arrière-salle tout à leurs rêves d'antan en attendant leur heure. Il est certain que c’est au Canard enchaîné que nous devons le bordel actuel, et il ne fait que commencer. J’espère cependant qu’aucun gouvernement ne viendra lui clouer le bec, même si parfois il serait plus judicieux qu'il le ferme. On ne peut s'empêcher de comparer le cas de Fillon et celui de Trump. La carrière politique de Fillon s'est arrêtée car il avait une tendance mesquine à économiser les bouts de chandelles jusqu'à se faire rembourser par sa propre fille le coût de son mariage. Le milliardaire Trump, dont la carrière professionnelle a été émaillée de procès, sera peut-être à nouveau le champion des Républicains pour la présidence des USA alors qu'il vient d'écoper de 34 chefs d'inculpation à New-York, qu'il avait tenté de manipuler les élections précédentes en Géorgie et qu'il avait encouragé ses troupes à envahir le Capitole pour en chasser les pédo-satanistes, ce qui ressemblait fort à un coup d'Etat foireux. A noter que la radinerie rapproche l'ex président des USA de notre ex premier ministre français, puisqu'il a fait passer sur ses comptes de campagne les 130000 dollars pour acheter (par l'intermédiaire de son avocat) le silence d'une prostituée avant l'élection de 2016. Trump se pose en victime aux yeux des siens toujours énamourés et du monde un tantinet stupéfait en dehors de Poutine qui le trouve à son goût. Une position de victime qui pourrait le favoriser dans la course à la Maison Blanche, si les oies du Capitole, à défaut de Canard, ne protègent pas la cité.

    C’est la faute au volatileAprès son inculpation, l’ancien président des États-Unis a fait fabriquer des t-shirts floqués d’une fausse photo d’identité judiciaire avec la mention "non coupable" pour susciter des appels aux dons. La classe...Mais il n'y a pas de petits bénéfices dans le rêve américain.


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  • Pièce manquante à « L’origine du monde »

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  • DésarmantC’est bien vrai ça ! S’il n’y avait pas eu les forces de l’ordre, les manifestants de la « marge » aurait pu enlever leur cagoule et jouer à la pétanque avec les boules qu’ils avaient péniblement transportées Désarmantdans leur sac à dos. On pourrait même penser que ces joueurs de pétanque de la marge ne seraient peut-être pas venus s’ils n’avaient plus eu la perspective de se bagarrer dans la cour de récréation et de prendre les têtes des gendarmes ou des policiers pour des cochonnets. Bien que furieux d’être privés d’adversaires, ces GM (gentils manifestants) seraient tout de même venus  jouer avec des allumettes et se défouler avec énergie sur des objets inanimés qui, comme chacun le sait, n’ont pas d’âme, mais un prix : matériel de travaux, matériel urbain, vitrines, banques et édifices officiels pour étancher leur soif révolutionnaire d’attardés bien nantis. Mais le plaisir n’est pas le même si on peut le faire en toute liberté, encore que…Supprimer les forces de l’ordre pour supprimer le désordre tient du même Désarmantraisonnement qui conclut que pour ne pas entretenir la guerre en Ukraine il ne faut plus livrer d’armes aux Ukrainiens, ce qui permettrait aux Russes de les massacrer plus aisément et sans traîner, tout en se proclamant agressés.  


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  • Rompus du 23.03.23

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