• Plume au ventOn ne sait plus s’il faut rire de Ségolène Royal frappant à toutes les portes comme dans un vaudeville, l’admirer pour sa constance dans sa volonté d’exister ou en avoir pitié devant ses tentatives malheureuses pour décrocher un job politique. Elle a pointé gauchement son nez pour les présidentielles de 2022. Elle a rêvé d’être sénatrice des Français de l’étranger, elle fut néanmoins ambassadrice des pôles, ce qui ne l’a pas refroidi pour continuer sa quête, et Première ministre de Macron ne lui aurait pas déplu, et voilà qu’elle se propose comme tête de liste de la NUPES pour les européennes de 2024. Par ses errances, elle est devenue le symbole de la gauche actuelle : complètement déboussolée et capable de tremper dans tous les marigots aussi putrides soient-ils. Par contre chroniqueuse chez Hanouna, c’est du sérieux, elle y a peut-être trouvé sa place. Illustration : dessin de Kiro paru dans le Canard enchaîné du 30/08/23


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  • Paroles…paroles…paroles…Contrairement à beaucoup de mes visiteurs je n’ai pas une hostilité de principe à l’égard d’Emmanuel Macron, mais il m’est arrivé de critiquer, comme nombre de Français, son attitude, des déclarations plus que discutables, et des actions en faisant toutefois la part des choses entre le souhaitable et le possible. Dans Le Point du 24 août il fait l’essentiel de l’hebdomadaire dans un article exclusif intitulé « Macron. La grande explication » qui s’étend de la page 21 à la page 37. Une paille. Je n’ai pas d’hostilité de principe pour notre Président, mais je dois me rendre à l’évidence, j’ai contourné l’article sans l’ouvrir, lassé de ses analyses de commentateur de la vie politique car quelles que puissent être leurs qualités, ce n’est pas pour elles qu’il fut élu et réélu, mais pour agir. Alors qu’il est au pouvoir depuis 6 ans, il a un comportement de politologue mais pas de chef d’Etat. Il aura tout le temps pour écrire ses mémoires après avoir quitté l’Elysée afin de satisfaire son goût de la littérature et de soi-même. Mais il cause, et ça finit par lasser. Attendons « l’initiative politique d’ampleur ». Mais annonce-t-on que l’on va surprendre ?


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  • Dans l’Express, je tombe sur ce titre. Je n’ai pas lu l’article mais on voit bien que Jean-François n’est pas content, il fronce les sourcils, il va sûrement sévir. Ces Africains sont des garnements turbulents, ils n’en font qu’à leur tête. Comment se permettent-ils d’être aussi indépendants, ils se croient tout permis. Jean-François a raison : ça suffit ! Allez, remet ton casque colonial, et va remettre un peu d’ordre en Afrique, scrogneugneu !

    Scrogneugneu !

     

     

     

    Non, ce couple ne fait pas partie de la faune africaine, mais il grenouille un peu partout. Il veut sauver sa carrière, quelle carrière ? Celle de se montrer comme on montre des bêtes dans un cirque ? Ces deux spécimens sont parfaitement ridicules et totalement inutiles.

    Scrogneugneu !Une culture de foire ?

     

     

    Scrogneugneu !Dans quel but ?

     

     

     

     

    Il y a d'autres façons de diminuer l'empreinte Scrogneugneu !carbone

     

     

     

     

     

     

    Scrogneugneu !

    Il ne lui reste plus qu'à demander à la police d'apprendre aux assassins de rue à tirer correctement sur leur cible et non sur des innocents.

    Scrogneugneu !Nous voilà soulagés, nous avions des inquiétudes sur son sort.

     

     

     

     

    Scrogneugneu !Jalousie


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  • Culture : comment faire pousser des saladesTrès beau sujet de dissertation. Il n’a pas été posé au dernier bac, mais il va être demandé au grand philosophe Médine de le traiter prochainement en gratifiant le public de cette université d'une "explication de texte" sous la verte modération de Mme Marine Tondelier. Espérons que le frère Médine ne « dérappera » pas comme il en l’habitude, bien que ses « dérappages » soient souvent contrôlés a posteriori en accusant ceux qui trouvent ses propos un peu trop « rappeux », d’islamophobie et de racisme, alors qu'il ne voulait absolument pas dire ce qu'il a dit. La lutte contre le racisme (en excluant bien sûr l’antisémitisme, à l’impossible nul n’est tenu quand on a fréquenté Dieudonné et sa quenelle) et l’extrême droite servant de passeport pour chanter (sic) sa haine de la République avec l’approbation béate des idiots utiles. Chez les verts il sera au bon endroit pour vendre sa salade en l’assaisonnant d'une sauce hypocrite à la Ramadan, son maître à penser en la matière. Culture : comment faire pousser des salades


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  • On se demande pourquoiSans sous-estimer cette académicienne qui s’est plutôt trompée dans ses prévisions politico-historiques, un hommage national me paraît tout de même excessif pour une personnalité dont les œuvres vont vite tombées dans l’oubli, si ce n’est pas déjà fait. On assiste à une tendance inflationniste dans l’hommage national qui laisse soupçonner que de les multiplier, c’est aussi donner l’impression que la nation possède de grands personnages que le monde devrait nous envier.


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  • Soyons justeEn France, on se plaint beaucoup du fonctionnement de la Justice : lenteur, laxisme ou au contraire trop grande sévérité, décisions paraissant arbitraires, politisation des juges dont « le mur des cons » fut un exemple…Mais on peut se demander si ce n’est pas un mauvais procès quand on reçoit les échos médiatiques du fonctionnement de la Justice aux USA. Une Justice où il est habituel de voir des tractations, on pourrait même dire des marchandages destinés à éviter un procès mais qui peuvent aller jusqu’à la condamnation d’un innocent plaidant coupable, celui-ci préférant céder au chantage afin d’éviter une peine qui risque d’être plus lourde. Il y a là, en quelque sorte, une commercialisation de la Justice qui ne semble aucunement gêner les Américains, peut-être même en sont-ils satisfaits. Quant au cas de Trump, c’est celui d’une caricature socio-judiciaire : malgré les nombreuses inculpations dont il fait l’objet : « complot à l’encontre de l’État américain » dont les différents motifs pourraient aboutir à 55 ans de prison, inculpation venant s’ajouter à celle de l’affaire où il est soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin à une ancienne actrice pornographique pour acheter son silence, et à celle de « l’affaire des documents classifiés » conservés dans sa résidence de Floride après avoir quitté la Maison Blanche. Et il est ahurissant de penser que même condamné cela ne l’empêcherait pas de se présenter aux présidentielles de l’année prochaine. En soulignant que les démêlés judiciaires de Trump, qui montrent tout de même qu’il s’agit d’un voyou, renforcent son électorat qui le considère toujours comme une victime, à moins que certains estiment qu’il est bien malin pour s’être tiré de tous les procès intentés contre lui dans la vie civile comme dans la vie politique. Imagine-t-on l’équivalent en France ? Illustration : Klimt : « La Vérité nue » (ou selon Trump : « La main à la chatte de la Vérité nue")


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  • Dans un billet précédent (Ex-presse) j'avais publié cette image issue d'un spectacle monté au festival d'Avignon par Rébecca  Chaillon intitulé : "Carte noire nommée désir". Une image qui peut trouver diverses explications dont la principale est celle d'une provocation de mauvais  goût et d'un racisme assumée. Cependant n'ayant pas vu le spectacle, l'interprétation pouvait être tout autre. Une journaliste noire a vu le spectacle et a donné son impression dans un article paru dans Franc Tireur du 2/08/23. Je le rapporte ci-dessous:

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  • Ex - presse

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  • Riens de presse

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  • Les corbeaux qui croassent croissentLa misérable lettre de délation du corbeau de village est tombée en désuétude. L’artisanat n’est plus ce qu’il était. Le progrès a emporté l’écriture maquillée ou les extraits de journaux découpés. La délation glisse et se répand sur la toile sans le moindre obstacle. Le début d’une chaîne de délations a cependant commencé comme une lettre publique puisqu’il s’agit d’un journal : l’Oise Hebdo qui publia le portrait, le nom et le lieu de résidence du policier responsable de la mort de Nahel à Nanterre, histoire de le cibler lui et sa famille. La suite ne se fit pas attendre, l’identité du journaliste a été à son tour révélée sur twitter bien que son article ne fût pas signé comme une bonne lettre anonyme d’antan. Le nom du propriétaire de l’entreprise de location du véhicule conduit – fort mal – par Nahel fut à son tour révélé sur les réseaux sociaux. A charge de revanche, les internautes ont collecté et affiché les noms des donateurs à la cagnotte de soutien au policier. Le but de ces délations est bien sûr de nuire. Triste humanité. On imagine ce que les réseaux sociaux auraient pu permettre aux délateurs lors de l’occupation de la France par l’armée allemande. (Source Marianne) Illustration : Goya « La dénonciation »   


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