• J’ai été amené récemment à changer de fournisseur d’internet. Je sais par expérience que dès que j’acquiers un nouvel appareillage, il ne fonctionnera correctement qu’au bout d’un certain temps qui varie de plusieurs jours à plusieurs semaines. Ce qui exige de contacter de multiple fois le service après-vente, et de procéder de multiple fois à une réinstallation du système ou à d’autres manœuvres proposées par l’interlocuteur. Encore faut-il obtenir un interlocuteur sous la forme d’un être vivant.

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  • Le parti national-socialiste des travailleurs allemands ou parti nazi ((abréviation de nationalsozialistisch) qui a porté son chef Adolf Hitler au pouvoir en 1933 avait par définition une composante nationaliste (et antisémite) et une composante socialiste. Les partis d’extrême droite, quel que soit le pays, ont toujours cette double composante même s’ils n’ont pas toujours la férocité délirante du nazisme allemand. C’est d’ailleurs ce qui différencie l’extrême droite de la droite qui, elle, à côté d'un nationalisme moins exacerbé ne comportant habituellement ni xénophobie, ni racisme, ni antisémitisme, n’a aucune ambition socialiste même si les problèmes sociaux peuvent s’imposer dans sa gouvernance. Par contre, les deux se satisfont pleinement du capitalisme. Sans faire d’amalgame, malgré quelques satellites un tantinet gammées gravitant autour de la cheffe, il faut admettre que le RN a ajouté à sa composante nationaliste, une composante socialiste incontestable. Les deux extrêmes du spectre politique se sont ainsi rejointes dans la démagogie des promesses intenables et ne sont pas à une contradiction près pour conquérir le pouvoir. Le passage de personnalités de l’une à l’autre a souvent été observé dans le passé, aujourd’hui des électeurs de Mélenchon comptent voter pour Marine Le Pen. Mélenchon lors des résultats du premier tour a clamé à trois reprises sa claire ambiguïté en demandant à ses électeurs de ne pas voter pour Marine Le Pen sans encourager pour autant à voter pour Emmanuel Macron, ce qui pourrait encourager à l’abstention. Emmanuel Macron tente également par la gauche de séduire cet électorat à l’abandon. Cependant 20% environ de électeurs mélenchonistes comptent ne pas suivre leur chef de file et se déplaceront pour voter pour l’héritière de la famille Le Pen. C’est ainsi que l’extrême gauche va nourrir l’extrême droite. La radicalité est une tournure d’esprit capable de se greffer sur n’importe quel terrain pour s’exprimer.


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  • Je trouve ce tableau de Henri Le Sidaner (« Offre ») apaisant, donnant une image de la joie de vivre et j’ai besoin d’être apaisé. Ce premier tour des élections présidentielles donne, lui, une image tranchée à la hache de la société française. Un centre mou et fluctuant qui cherche à s’étaler en tous sens en phagocytant les restes des anciens partis de gouvernement. Une extrême gauche qui trouve ses modèles dans les autocraties hispaniques des Amériques et une extrême droite qui les trouve dans les autocraties de l’Europe orientale. Ces deux extrêmes se réunissent dans leur hostilité plus ou moins avouée à l’Union européenne et aux USA, et dans leurs promesses de cadeaux ruineux qu’elles n’ont pas les moyens de payer, mais qu’elles font miroiter aux yeux des crédules. Alors j’ai besoin d’être apaisé, mais je doute d'y arriver car quand j'entends : "choix de civilisation" ou "autre société", ça se termine toujours mal lorsque ces objectifs sont réalisés. Cliquer sur l'image pour l'agrandir.


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  • Regroupement familial

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  • On a déjà donnéN’étant pas un citoyen modèle, j’évite d’écouter les candidats qui passent actuellement à la télévision en disposant de leur temps de parole identique pour chacun d’entre eux pendant lequel ils peuvent exposer leur vision de l’avenir pour la France, et ce qu’ils comptent faire une fois arrivés au pouvoir. En fait, ils s'attachent surtout à détruire les autres et l'existant plutôt qu'à construire l'avenir. On sait à peu près les objectifs théoriques des « grands » candidats, mais j’avoue que je n’avais jamais écouté les « petits ». J’ai eu tort car le rire se fait rare. Par inadvertance, j’ai pu assister à la prestation de Lassale, de Dupont-Aignan et surtout de Nathalie Arthaud éternellement communiste révolutionnaire devant l’Eternel au parti de « Lutte ouvrière ». Personne ne l’a averti que l’on a changé de siècle, que le communisme sous toutes ses formes a fait le malheur des peuples et a provoqué plus de morts que les guerres. Personne ne l’a averti que les ouvriers n’occupent même pas 20% des emplois en France. Bref, que la société a changé depuis Trotski. Alors, comme dans un rêve (ou un cauchemar) je l’ai entendu déverser sa logomachie sur les journalistes en décrivant un monde binaire où il suffirait de supprimer le capitalisme et les spéculateurs pour que tout aille bien, y compris le climat, mais sans trop s’attarder sur ce qu’elle envisage de mettre à la place et comment le faire. J’avoue qu’elle m’a fait un peu pitié d’être autant à côté de ses pompes. Non pas que ce qu’elle dit soit entièrement faux : le capitalisme a bien des défauts, les spéculateurs et les profiteurs existent bien, mais le monde qu’elle envisagerait pour les remplacer serait incontestablement pire. On a déjà donné. Illustration : Dali : « Hallucination partielle. Six images de Lénine sur un piano.


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  • Nous voilà bienNous en sommes là. Entre un président du Sénat qui, devant les conditions dans lesquelles se déroule la campagne électorale pour les élections présidentielles, s’est demandé si ses résultats seraient légitimes. Entre ceux qui souvent ne votent pas, mais estiment que les élections n’auront aucune valeur en raison du taux d’abstention prévisible et qui augmente à chaque élection. Entre le gonflé à l'ego qui promet n'importe quoi à n'importe qui pour devenir président. Entre l’égaré du XXe siècle qui continue à défendre une idéologie remarquable par ses charniers en invitant à descendre dans la rue après des élections libres que sa pensée communiste ne saurait évidemment concevoir. Entre l’égaré des belles heures de la royauté qui ne semble pas mécontent qu’un chef d’Etat républicain soit traité d’assassin mais qui donne à Poutine des excuses pour l’être : nous voilà bien. Mais sommes-nous mieux avec les autres ? Entre des candidates de partis moribonds. Entre un candidat qui compte diriger un Etat selon les conditions météorologiques. Entre une dame qui imite ses chats pour faire croire qu'elle est douce, et entre celui qui a déjà fait ses preuves sans avoir prouvé grand-chose en dehors de la nécessité : nous voilà toujours pas bien.


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  • D’un assassinat à l’autreJe me suis rendu à plusieurs reprises sur l’île de Beauté, mais je n’ai de la question corse qu’une idée très superficielle. Je ne m’avancerais donc sur elle qu’avec précaution, d’autant plus qu’un de mes visiteurs anciens et préférés est Corse et ne croit pas à la promesse d’autonomie récemment suggérée par le ministre de l’Intérieur qui ressemblerait plus à une promesse électorale et au désir de calmer l’agitation violente qui a éclaté sur l’île depuis la mort d’Yvan Colonna. Cependant en tant que continental j’ai du mal admettre que l’assassin d’un préfet de police puisse être considéré comme un héros, et que l’on puisse penser que l’Etat ait pu organiser son meurtre comme l’a déclaré son frère Stéphane le 4mars : « l’Etat est l’instigateur et le commanditaire de la tentative d’assassinat ». Une tentative qui a malheureusement réussi depuis. Yvan Colonna était plus ou moins oublié par la majorité de la population française et je ne vois pas l’intérêt de l’Etat à le faire disparaître sachant bien que sa disparition enflammerait la Corse. Ci-contre le CV de son assassin tiré du Canard Enchaîné. On voit que, comme le Malien Traoré, l’assassin antisémite de Sarah Halimi, l’assassin de Colonna entendait des voix. C’est très à la mode, il suffit d’entendre des voix pour s’en tirer à moindre frais, contrairement à Jeanne d’Arc pour laquelle ça s’est mal passé. A voir le parcours de ce Camerounais, on se demande si c’est l’islamisme qui conduit à la folie meurtrière ou si c’est la folie qui conduit à l’islamisme.


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  • Le bombardement du théâtre de Marioupol où s’étaient réfugiés des civils est la dernière prouesse militaire du stratège du Kremlin dont l’intelligence, qui paraît de plus en plus limitée, est remplacée par une brutalité croissante. Les agissements de ce tueur de masse nous font regretter les dirigeants de l’URSS poststalinienne où il existait un contre-pouvoir : le bureau politique du parti communiste. Là, on ne voit pas où sont les contre-pouvoirs. Les actions mégalomaniaques de Vladimir-La Brute ne pourraient être interrompues que de l’intérieur. Malgré quelques courageux qui s’exposent à la prison en manifestant dans la rue ou comme cette journaliste protestant contre la guerre dans le dos de la présentatrice du journal TV d’une chaîne russe, la masse des Russes semble inerte ou approuve les actions de son autocrate, gobant une propagande totalement grotesque. Qui pourra écarter Poutine ? Des services secrets affirment que le dictateur russe est malade. La comparaison de ses portraits avant-après me paraît un argument douteux car qui ne change pas en 20 ans ? Le visage peut s’empâter sans la prescription d’un corticoïde. On a parlé d’une maladie de Parkinson, les images disponibles ne permettent pas de l’affirmer et notons que dans cette maladie, l’intelligence est conservée. On a parlé de cancer. Evidemment, pour ce diagnostic on ne peut rien dire, sinon qu’il ne s’agirait probablement pas d’un cancer digestif qui, habituellement, fait perdre du poids, un cancer pulmonaire entraîne souvent des modifications visibles, un cancer hématologique n’est pas impossible (cas Pompidou). On a parlé de démence, mais des actions démentes ne constituent pas des preuves d'une atteinte organique. J’ai entendu un commentateur déclarer qu’en Russie le despotisme a été maintes fois tempéré par l’assassinat. Que voilà de vilaines pensées.


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  • A-t-on prévenu le principal intéressé ?Depuis le 14 mars les mesures sanitaires ont été très allégées. A-t-on prévenu le SARS-CoV-2 de cet allègement qui le concerne au premier chef ? Car si nous sommes plus libres, lui, l’est également, et il va être surpris de sa liberté de circuler. Espérons qu’il n’en profitera pas trop. Quoi qu’il en soit, si l’on revient en arrière, on peut constater que la stratégie du « zéro covid » appliquée en Asie, tant vantée par la Chine, et qui avait été préconisée ici par certains, est un échec. Ci-contre une photo du 11 mars montrant devant les urgences de l’hôpital Princess Margaret de Hong Kong l’attente des patients alités atteints de la covid alors que l’on compte dans la ville 100 à 200 morts par jour de la maladie virale.


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  • Détente

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