• J’avoue n’avoir jamais assisté à    des séances de lecture. Des comédiens en font de véritables spectacles très appréciés du public. Ce sont souvent des hommes qui se livrent à cet exercice. Un texte transmis par une voix    expressive, l’oreille remplaçant la course de l’œil le long des lignes d’un livre tenu dans sa main comme un coffret précieux que l’on peut ouvrir mais aussi fermer à volonté.  

    Aux USA, des lectrices ont sans doute estimé que l’œil devait être    également satisfait et c’est ainsi que se sont créés récemment des groupes de lecture dénommés Naked Girls Reading. La lecture des oeuvres est assurée exclusivement par des femmes entièrement nues qui ont tout de même la    pudeur de croiser efficacement les jambes lorsqu’elles se produisent sur scène.  

    J’ignore la motivation de cette initiative. S’agit-il d’une exhibition de    naturistes qui se piquent de littérature ? S’agit-il d’attirer le public pour faire connaître des œuvres personnelles où l’auteure n’hésite pas à se mettre littéralement à nu devant son public ?    Il est certain que des œuvres médiocres peuvent bénéficier de l’anatomie de la lectrice qui, quelle qu’elle soit, constitue une source de distraction aveuglant les critiques. Mais à l’inverse    l’auditeur risque de ne pas apprécier un beau texte à sa juste valeur, plus préoccupé du corps qui l’exprime que de la voix qui le porte. Reste le choix délicat des œuvres dont le contenu doit    être en harmonie avec la nudité de la messagère, certaines par leur vide peuvent pleinement remplir cet office. 

    Dois-je attendre que cette mode franchisse l’Atlantique pour assister à ma    première séance de lecture ? Non ! J’aime trop la littérature pour la mêler à des exhibitions aussi farfelues que vaines et j’aime trop les femmes pour les voir s’exposer comme des objets même    avec un alibi littéraire. (Source : Le Huffington    post)


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  • « Paris a déposé son dossier de candidature pour            accueillir les Gay Games de 2018. C'est la deuxième fois qu'elle tente de devenir l'hôte de cette compétition internationale et elle fait face à Orlando (USA), Londres,            Amsterdam, et Limerick. C'est en octobre que la fédération rendra sa décision ».          

    On comprend fort bien que les villes du monde occidental s’arrachent le privilège d’accueillir en    plein mois d’août cette manifestation qui se déroule tous les quatre ans depuis 1982. La dernière fois Cologne a accueilli plus de sportifs (12000) que les JO de Londres (10500). Afflux    touristique considérable car les participants payent, outre un droit d’inscription, leur transport et leur hébergement.  

    Les questions qui se posent sont : pourquoi des jeux spécifiquement réservés aux    homosexuels ? Est-ce une forme de mépris pour les hétérosexuels ? Sont-ils des handicapés ? Dans le cas contraire, ne veulent-ils pas ou se mélanger avec les hétérosexuels ou se    mesurer à eux ? (certains le font probablement dans le cadre des JO), de quelle façon l’homosexualité est–elle reconnue par les organisateurs ? Une orientation sexuelle éminemment    privée et qui ne devrait regarder personne justifie-t-elle un tel communautarisme ?  

    Bien sûr, comme la Gay Pride (dont le motif de fierté m’échappe), il s’agit surtout d’une    manifestation militante qui dépasse le cadre sportif puisque elle comporte également des concerts et des conférences. L’homosexualité a été longtemps rejetée et condamnée et continue à l’être    dans une grande partie du monde, mais un excès de communautarisme uniquement basée sur une orientation sexuelle alors que celle-ci est  maintenant    largement admise en occident ne risque-t-elle pas au contraire d’accroître l’homophobie ? On pourrait me répondre que c’est justement cet activisme qui a conduit à admettre l’homosexualité.    C’est possible, mais il y a peut-être un moment où il faut s’arrêter.  


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  • L’auteur Danois Lars Hedegaard a été gravement blessé par un tireur dans sa maison de Copenhague. L’assaillant n’a pas été arrêté et pour l’instant l’attentat n’a pas été revendiqué. Cet écrivain est connu pour son hostilité à l’égard de l’Islam notamment pour la place réservée aux femmes par cette religion. En 2009 il avait déclaré : "Quand un homme musulman viole une femme, c’est son droit. Ils violent leurs propres enfants.(...) Les femmes n’ont pas de valeur. Elles ne sont pas des êtres humains. Leurs fonction est celle de l’utérus." Une généralisation excessive, mais une affirmation qui ne semble pas erronée pour nombre de pays théocratiques comme le suggèrent de multiples faits tel celui concernant ce prédicateur d’Arabie Saoudite peu inquiété, semble-t-il, après avoir assassiné par ses coups sa fille de 5 ans dont il doutait de la virginité (ce doute venait-il d’un toucher vaginal effectué par ses soins ?).

    On se souvient que dans  son édition du 30/09/2005 le journal danois Jyllands-Posten avait fait paraître des caricatures de Mahomet. Elles n’attaquaient pas la religion elle-même mais son utilisation par les terroristes. Dans plusieurs pays musulmans, des rédacteurs ont été renvoyés et condamnés pour les avoir reproduites. Ces caricatures déclenchèrent la colère des foules musulmanes débouchant sur des incendies d’ambassades, des meurtres (une cinquantaine de morts), des saccages, des alertes à la bombe et les protestations officielles de certains gouvernements de pays musulmans. A trois reprises la justice danoise s’est rangé du côté de la liberté d’expression en relaxant les représentants du journal, s’opposant ainsi aux groupes de fanatiques islamistes qui essaient de saper les démocraties occidentales en tentant d’imposer des règles qui ne sont pas les leurs.

    Le 7 et le 8 février s’ouvre à Paris le procès contre Charlie Hebdo à la suite d’une plainte déposée par des organisations musulmanes françaises qui reprochaient à l’hebdomadaire d’avoir reproduit les caricatures danoises de Mahomet. Il s’agit de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, proche des Frères musulmans) et la Grande Mosquée de Paris, dont le recteur, Dalil Boubakeur, est également président du Conseil français du culte musulman (CFCM), instances qui jouissent, comme on le voit, d’une grande liberté d’action que les chrétiens en pays musulmans leur envieraient.

    On se demande bien ce que Boubaker, considéré comme un modéré, avait à gagner dans cette histoire car ce procès contre Charlie Hebdo s’inscrit dans une campagne contre les valeurs démocratiques et laïques. Il est soi-disant partisan de la liberté d’expression. Je suis d’ailleurs sûr qu’il l’est s’agissant de caricatures concernant le christianisme ou le judaïsme ou toute autre idéologie, exception faite pour l’Islam. Pour Dalil Boubakeur, la reproduction de ces caricatures serait tout simplement un acte raciste, gratuit, qui heurte la sensibilité des millions de musulmans de France. Faut-il apprendre au recteur de la Grande Mosquée de Paris que le racisme ne concerne pas la religion ?

    On pourrait aussi lui faire remarquer que l’on n’entend guère de protestations ou de manifestations de la part des musulmans modérés lorsqu’il s’agit de réprouver les crimes commis au nom de leur religion pour laquelle ils sont si chatouilleux. Il faut se rendre à l’évidence : pour certains la barbarie chatouille moins que des caricatures.


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  • J’ai été accroché par le titre du « Elle » du Ier février 2013 : « SPECIAL RAJEUNIR ». Il est certain qu’au cours du temps la durée de vie moyenne s’est nettement allongée et continue à s’allonger, du moins dans les pays développés grâce, sans doute, aux progrès de l’hygiène, de la médecine, et des conditions alimentaires. Une femme de cinquante ans reste aujourd’hui séduisante alors qu’elle paraissait plutôt cacochyme dans les siècles passés avec un parallélisme entre l’extérieur et l’intérieur. De nos jours, on échappe à des maladies ou elles sont contrôlées alors qu’elles vieillissaient vite celles ou ceux qui en étaient atteints.

    Depuis des décennies la vieillesse s’installe plus lentement, mais on ne rajeunie évidemment jamais, un tel phénomène serait une inversion du cours du temps. On observe ainsi une dissociation entre l’apparence que différentes techniques permettent de modifier pour donner l’illusion d’un retour en arrière et l’inexorable vieillissement intérieur que la médecine cherche à ralentir.

    Le « SPECIAL RAJEUNIR » du magazine féminin est à sa manière une escroquerie admise par tous, il n’entend que donner des recettes pour entretenir la carrosserie et ravaler la façade en leur donnant un « coup de jeune », alors que l’intérieur suivra son destin. C’est vain mais pas négligeable, ne serait-ce que pour l’agrément de l’entourage. Et après tout on ignore l’influence de la satisfaction de soi et de son apparence sur la vitesse de détérioration des organes.


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  • La prostitution permet à un homme de satisfaire son désir sexuel en louant un vagin, un anus ou une bouche. Le prix est à débattre selon le nombre d’organes creux utilisés et la durée d’utilisation, le plus souvent inférieure à une heure et qui excède rarement une nuit. Mais le prix tient encore davantage compte de ce qui entoure les cavités et peut s’élever très haut si dans la luxure on a des goûts de luxe pour ce qui concerne l’objet désiré.

    Si des personnes désirent un enfant en étant dans l’incapacité de le faire elles-mêmes, dans nombre de pays, ils peuvent louer un utérus étranger pour en incuber un pendant une durée de 9 mois. Le prix de la location est évidemment en rapport avec la durée (fixe) mais surtout avec le service rendu qui ne se borne pas à la simple location, car la personne qui loue sa matrice doit également nourrir le fœtus et assurer sa sécurité afin que le résultat final soit conforme aux espérances du ou des bailleurs.

    Il est à noter que les pays qui permettent, comme un progrès, la gestation rémunérée pour autrui, le plus souvent dans un cadre bien organisée et dont les organisateurs touchent leur part au passage, luttent également contre la prostitution et ceux qui l’exploitent. Mais évidemment, on ne peut pas mettre sur le même plan l’exploitation de la femme pour satisfaire le désir sexuel d’un individu et celle qui permet d’assouvir le désir d’enfant. Certes, dans les deux cas la femme prête son corps contre argent (nous ne parlons pas du don) et pour satisfaire un désir égoïste, mais un enfant, c’est tout de même autre chose qu’un orgasme, encore que le premier peut naître du second.

    Mais sauver une vie est au-dessus du plaisir sexuel et plus altruiste que le plaisir de posséder un enfant. Ce serait un geste digne de rémunération, alors pourquoi ne pas permettre aux pauvres de vendre un rein à ceux qui ont les moyens d’en acheter un pour sauver leur peau ? Chacun n’est-il pas libre de disposer de son corps ? Voyons, ce serait indigne. Qui parle de dignité ?


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    Le   Pr. Dominique Marananchi, président de l’Agence nationale de sécurité du   médicament (ANSM), vient d’annoncer la suspension de l’AMM de la pilule Diane   35 et ses génériques dans toutes ses indications dans un délai de trois mois.

     Ce médicament est à la fois un anti-acnéique (indication primitive) et un contraceptif. Il est pris par 350000 femmes, le risque thromboembolique étant dûment signalé et 4 décès sont survenus en 25 ans chez les utilisatrices. C’est évidemment 4 décès de trop, mais c’est tout de même très bas par rapport au nombre d’utilisatrices et la durée de son utilisation. On peut faire les remarques suivantes :

    1- Ce n’est pas le premier médicament contre l’acné que l’on supprime (la minocycline efficace contre les acnés rebelles a été antérieurement supprimée). L’acné est une dermatose difficile à traiter et très mal tolérée par les jeunes femmes. On peut se demander si la solution sans risque ne serait pas le tchador.

    2- Tous les médicaments efficaces ont des effets secondaires dont certains mortels. Combien de morts avec des médicaments largement utilisés come l’aspirine ou le paracétamol ? Sûrement bien davantage qu’avec cette Diane. Pourquoi ne pas supprimer la contraception orale dont les effets délétères sont les mêmes ? Les autres modes de contraception ayant leur risques propres, restera le préservatif.

    3- On assiste petit à petit avec un principe de précaution (constitutionnel, s’il vous plait) sans cesse mis en avant au retrait progressif de nombre de médicaments efficaces qui va finir par désarmer les médecins au détriment des malades. Mais source certaine d’économie.

    4- Curieusement, il y a des domaines où le principe de précaution ne s’applique pas comme par exemple la chasse responsable en 2011-2012 de 18 décès accidentels.

    5- On ne peut que constater que ce sont les journalistes qui prennent les décisions en matière de thérapeutique. Les autorités « compétentes » ne pouvant que les entériner sous leur pression et devant la panique qu’ils suscitent avec gourmandise.


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  • Ces jours-ci, les informations ont pratiquement toutes débuté par l’arrivée de la régate autour du monde le Vendée Globe, en s’étalant largement sur le sujet, rejetant la manifestation en faveur du voile de marié(e) pour tous et la guerre du Mali en seconde  position.

    C’est vrai que les disputes autour du mariage finissent par n’avoir comme seul intérêt que d’entraîner les futurs mariés pour la vie de couple et réclamer un débat alors qu’on ne cesse pas d’en débattre ne changera guère la donne, les deux camps faisant manifestement lit à part.

    Quant à la guerre du Mali, les journalistes n’en savent pas grand-chose, mais on peut imaginer selon les bruits qui courent que les troupes françaises et les quelques troupes africaines que l’on met en avant, avancent, car il est probable que les islamistes se fondent dans la population ou refluent dans le désert, il n’y a pas de honte à mettre les voiles pour attendre bien au chaud le moment propice pour revenir.

    Mais je m’éparpille comme eux. Revenons à la régate. Un voilier, c’est beau et les « voileux » plutôt sympathiques. Il est certain que mener un beau et grand voilier à travers les océans doit donner beaucoup de plaisir à celui ou à celle qui, monté(e) sur son dos, le dirige habilement en affrontant la mer parfois sujette à de fortes vagues à l’âme. Mais le spectateur, lui, ne voit que le départ et l’arrivée. Pendant la course on lui dit qu’untel est devant untel ou qu’untel est en perdition et qu’il va coûter la peau des fesses car des navires vont devoir se dérouter pour le repêcher. Où est le spectacle sportif ? Heureusement que l’on n’a rien payé pour ne rien voir, sinon la marque des sponsors au départ et à l’arrivée.


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  • Je t’aime, moi non plus.

    On fête le cinquantenaire du traité de l’Elysée signé entre la France et l’Allemagne. Ce traité fut un grand  évènement après les trois guerres successives qui ont ensanglanté les deux pays. Les politiques évoquent sans cesse, et avec une apparente émotion, l’amitié franco-allemande comme l’on manipule avec précaution une fragile porcelaine pour ne pas qu’elle se brise en la laissant échapper. Le terme d’amitié est ici un terme diplomatique qui n’a rien à voir avec le sentiment.

    Car existe-t-il entre les Français et les Allemands un « sentiment réciproque d’affection ou de sympathie… » (Le Petit Robert) ? Peut-être que cette amitié existe-t-elle réellement entre les jeunes générations pour qui les conflits entre les deux pays sont de l’histoire ancienne, au point que pour certains jeunes Français le nom d’Hitler n’évoque pas grand-chose sinon, peut-être, celui, d’une compagnie aérienne. Pour la plupart des autres, j’en doute. Au moment de la partition de l’Allemagne entre Soviétiques et Alliés, Mauriac ne disait-il pas : « J’aime tellement l’Allemagne que je préfère qu’il y en ait deux » (phrase attribuée à François, mais que je crois être de son fils Claude). Conscients de la force des mots, les amis réunis n’évoquent de pénibles souvenirs qu’en attribuant les exactions passées aux Nazis, peuplade sauvage ayant occupé l’Allemagne, mais à bien distinguer de la population autochtone.

    D’ailleurs, les peuples sont plutôt avares de leur amitié entre eux. On ne perd pas une occasion d’ironiser sur les autres nations. Les Français aiment-ils les Anglais et vice-versa ? Aiment-ils les Américains ? Et pourtant au XXème siècle,  les uns comme les autres ont sauvé la mise aux Français. Peut-être aiment-ils les Russes car moins présents (ce n’est peut-être pas l’avis des habitants de la Côte d’Azur). Pour ma part, j’aime les Italiens…Et les Belges, une fois.

     

    George Grosz : « Caïn ou Hitler en enfer »


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  • La prise d’otages en Algérie par des islamistes s’est terminée par la mort d’au moins 25 otages (bilan très provisoire) et de 32 ravisseurs maintenant parvenus au paradis des assassins. Certains pays qui ont perdu des ressortissants déplorent la « brutalité » de l’armée algérienne. J’ignore s’il y avait la possibilité d’une action militaire plus économe en vies humaines, mais une intervention en « douceur » face à un groupe nombreux, surarmé, fanatique, déterminé à mourir et n’ayant aucun respect pour la vie des autres, me parait une vue de l’esprit, à moins de céder au chantage de ces psychopathes qui s’empresseront alors de renouveler l’opération ailleurs.

    A la fin du siècle dernier l’Algérie a subi une guerre civile sanglante qui s’est soldée par 200000 morts, tuerie déclenchée par le refus du pouvoir algérien de céder la place aux islamistes sortis vainqueurs des élections. Dans le cas présent, une négociation quelconque paraissait donc exclue pour le gouvernement algérien. Les ravisseurs devaient bien le savoir et ils étaient là pour mourir. Difficile de lutter en « douceur » contre des suicidaires, le cerveau entièrement lavé par une religion extrémiste et qui font profession de meurtres et de trafics.

    Il faut se rendre à l’évidence, les démocraties en respectant leurs principes,  notamment le respect de la vie humaine, soucieuses de l’opinion publique rarement unanime et farcie d’associations à la plainte pendante, sont plus ou moins désarmées devant des fanatiques qui aiment plus la mort que la vie, et qui veulent que l’on respecte à leur égard des règles qu’ils ne respectent pas.

    Il faut se rendre à l’évidence, seuls les régimes autoritaires, peu soucieux des libertés individuelles et de leur opinion publique rendue muette, ont été capables de museler les religions et leurs fanatiques. Dès leur chute, la religion prend le pouvoir ou y participe. Ce fut le cas de la Russie après la chute du communisme, celui de la Tunisie après la chute de Ben Ali, de l’Egypte après celle de Moubarak, de la Libye après celle de Kadhafi, elle a également repris le pouvoir en Turquie depuis que le souvenir d’Atatürk s’estompe et que l’influence de l’armée garante de la laïcité diminue, la Syrie ensanglantée est sur la liste et le Maroc oscille dans un équilibre instable maintenu par son roi, commandeur des croyants, mais aussi autocrate.


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  • Le mariage est-il une affaire d’Etat ?

    Dans Le Point du 10/01/13, Pierre-Antoine Delhommais expose le point de vue de l’économiste David Friedman, un des théoriciens   de la pensée libertarienne, à propos du mariage : « Que l’Etat cesse de s’occuper de définir ce que doit être ou ne pas être un mariage ». Le mariage est une affaire privée et devrait être réglée par les partenaires qui décident de vivre en ensemble, selon un contrat (ne dit-on pas « contracter un mariage ») où seraient prévues toutes les modalités, droits et devoirs, de la vie en commun et les conséquences d’une éventuelle séparation. L’équivalent d’un contrat commercial en quelque sorte. L’Etat n’aurait pas lieu d’imposer une loi  fixant la norme à respecter. Chaque couple ainsi formé et lié par contrat pouvant bien entendu choisir ou non de doubler le contrat par une cérémonie religieuse de son choix. L’intervention de l’Etat apparait ainsi comme une atteinte à la liberté de chacun et les homosexuels en réclamant cette intervention se mettent sous sa férule. « La faute moderne est de penser que les choses importantes doivent être planifiés, régies et autorisées par l’Etat » (David Boaz, libertarien américain).

    Point de vue original qui manque de romantisme mais qui mérite réflexion.

    Dessin de Philippe Geluck

     


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