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AINSI VA LA VIE XXII
Dali : Le cabinet anthropomorphiqueTIROIRS
Dali imagina sur sa toile brune un meuble humain,
Le tronc en tiroirs, un signe sans espoir de la main.
De son regard brûlant il rendit les montres molles,
Montres de gousset coulant lentement vers le sol.
En les voyant couler, chacun aimerait les retenir,
Mais du temps n’est retenu que le souvenir.
Ah ! Ranger les traces laissées dans la mémoire
En les conservant chacune dans un tiroir,
Comme des photos rangées dans un coffret,
Et regarder du passé ce que l’on choisirait.
Mais les boîtes à souvenirs restent ouvertes,
Les plus beaux s’enfuient et on regrette leur perte,
D’autres nous suivent comme l’ombre de nos pensées,
Et s’infiltrent dans les rêves de nos nuits agitées.
Paul Obraska
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Commentaires
1PanglossSamedi 16 Mai 2009 à 14:20Belle illustration. J'aime bien la dernière strophe.RépondreOui et bien moi, je dis que c'est le week-end ! Que le soleil brille et que je n'ai pas envie d'avoir les idées noires ! CARPE DIEM !
Bon week-end à tous.Vous avez raison. Moi, c'est la politique qui me donnent des idées noires et comme je n'ai pas le soleil...
Dr WO
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