• AINSI VA LA VIE XXII


    Dali : Le cabinet anthropomorphique

     

    TIROIRS

     

    Dali imagina sur sa toile brune un meuble humain,

    Le tronc en tiroirs, un signe sans espoir de la main.

    De son regard brûlant il rendit les montres molles,

    Montres de gousset coulant lentement vers le sol.

    En les voyant couler, chacun aimerait les retenir,

    Mais du temps n’est retenu que le souvenir.

     

    Ah ! Ranger les traces laissées dans la mémoire

    En les conservant chacune dans un tiroir,

    Comme des photos rangées dans un coffret,

    Et regarder du passé ce que l’on choisirait.

     

    Mais les boîtes à souvenirs restent ouvertes,

    Les plus beaux s’enfuient et on regrette leur perte,

    D’autres nous suivent comme l’ombre de nos pensées,

    Et s’infiltrent dans les rêves de nos nuits agitées.



    Paul Obraska

    « Bêtes techniciennes 2Supports de haut niveau »

  • Commentaires

    1
    Samedi 16 Mai 2009 à 14:20
    Belle illustration. J'aime bien la dernière strophe.
    2
    Samedi 16 Mai 2009 à 14:58
    Merci.
    Dr WO
    3
    Samedi 16 Mai 2009 à 17:25
    Le poème me touche beaucoup, Dali me ravit...merci !
    4
    Samedi 16 Mai 2009 à 17:41
    Dali est un allié de rêve.
    Dr WO
    5
    Samedi 16 Mai 2009 à 19:46
    Oui et bien moi, je dis que c'est le week-end ! Que le soleil brille et que je n'ai pas envie d'avoir les idées noires ! CARPE DIEM !
    Bon week-end à tous.
    6
    Samedi 16 Mai 2009 à 19:59
    Vous avez raison. Moi, c'est la politique qui me donnent des idées noires et comme je n'ai pas le soleil...
    Dr WO
    7
    Samedi 16 Mai 2009 à 20:59
    Optez alors pour les idées oranges ! lol
    8
    Samedi 16 Mai 2009 à 23:05
    Je vois la femme engagée...Qui a de la répartie
    Dr WO
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