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AINSI VA LA VIE XI
Pierre Bonnard "La pièce du petit déjeuner"
PETIT DEJEUNERPlaisir du petit déjeuner
Dans la lumière d'un jardin
Devant les offrandes du matin
Le soleil encore bas derrière les ramées
Ourle de lumière la dentelure des feuilles
Les oiseaux prudents nous surveillent de l'œil
Les plus hardis viennent chaparder sous notre nez
En s'approchant sur leurs pattes graciles par petits bonds
Pour picorer goulûment les miettes de pain laissées à l'abandon
Brusquement les oiseaux interrompent leur repas
Et prennent leur vol, effrayés par des voix d'au-delà
Qui surgissent libérées d'une boîte sur le napperon
Pour déverser par les ondes sur le seuil du matin
Un flot ininterrompu de mauvaises nouvelles
C'est ainsi que le monde vide ses poubelles
Sur la table garnie de fruits et de pain
Sur la lumière d'un nouveau matin
Et sur nos pauvres cervelles
Paul Obraska
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Commentaires
1Liza PeninonMercredi 11 Juin 2008 à 04:12C'est très joli Paul mais la chute, comme toujours chez vous, nous ramène à la dure réalité . Et il le faut bien ... J'ai bien lu votre réponse sur l'article précédent, merci . Reçu 5/5 ! Je vous remercie de tout coeur pour vos commentaires de ce soir . Il faudra que vous me disiez à laquelle page se trouve votre poème sur "l'amour impossible entre une marguerite et un tournesol" ( svp, merci ! ) et je vous transmettrai la photo pour l'illustrer (a posteriori !) si vous le souhaitez, vous me direz de quelle façon ... Merci également pour avoir couronné un autre de mes poèmes, et pour vos mots élogieux . Amitié sincère ... comme toujours . LizaRépondre
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