• 96. A propos du « Manifeste des 123 »

     

    Etat actuel de la prise en charge par l’Assurance Maladie.

     

    La France serait, après les Pays-Bas, le pays de l’OCDE (organisation de coopération et de développement économiques) qui met le moins à contribution les ménages sur la question de la santé, avec une dépense moyenne de 2 700 euros par an et par habitant.

    La prise en charge financée par la Sécurité sociale entre 2005 et 2010, est passée de 76,8% à 75,8%. La part des mutuelles est passée de 13% en 2005 à 13,4% en 2010. La charge pour les ménages est elle aussi en légère augmentation, +0,4% en cinq ans.

    Cette relative stabilité malgré les mesures d’économie prises pour limiter le déficit de la branche maladie est liée à la progression des dépenses des assurés atteints d’une affection de longue durée. Pour un patient qui ne bénéficie pas du régime des ALD, les soins de ville ne sont plus remboursés par l’assurance maladie qu’à hauteur de 55 % (86% pour les malades en ALD). Les mutuelles prennent alors en charge 33 % supplémentaires, ce qui laisse 12 % à la charge des ménages.

     

    Eléments du « manifeste des 123 ».

     

    Un manifeste vient de paraître ("Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire",Ed. Odile Jacob) rédigé par des médecins hospitaliers et des spécialistes de la santé publique et signé par 123 noms, manifeste dont des extraits ont été publiés par le Nouvel Observateur du 14/09/11. Il affirme que le modèle français est condamné si on ne lui applique pas un traitement de choc.

    Il constate la dégradation des conditions d’exercice de la médecine générale avec de ce fait une crise des vocations, ainsi qu’une réduction globale prévisible du nombre de médecins dans toutes les spécialités, alors que la population française augmente et vieillit.

    Les difficultés économiques entraîneraient « insidieusement une logique de déconstruction des services publics » et l’introduction d’une « idéologie gestionnaire » laissant le champ libre aux opérateurs privés.

    Les rédacteurs constatent d’autres indices d’une diminution de la solidarité et préconisent une politique visant à renforcer les services publics de santé pour répondre aux besoins de la population contre la logique actuelle de privatisation et de marchandisation.

    Le refus de toute augmentation des prélèvements obligatoires, quel qu’en soit le motif, serait la clé de cette entreprise de privatisation de la santé et les signataires se prononcent pour un financement de l’augmentation des dépenses de santé médicalement justifiées et une amélioration du remboursement par l’accroissement des recettes de « l’assurance-maladie solidaire ».

    A noter que les signataires envisagent de reconstruire le système conventionnel pour la médecine libérale selon un programme qui ressemble fort à celui du parti socialiste.

     

    Ce manifeste amène quelques remarques :

     

    1° On ne peut être que d’accord avec l’essentiel du constat, notamment pour ce qui concerne la crise de la médecine générale, le malaise des médecins de ville, leur diminution prévisible dans l’avenir, les déserts médicaux et la gestion du service public. L’hôpital public n’est pas une entreprise, il est par essence déficitaire puisqu’il ne produit rien et ne vend rien et on ne voit pas où pourrait se placer la rentabilité dans la mesure où il fait partie de la collectivité, ce qui n’exclut pas une bonne gestion des deniers publics. Les opérateurs privés, eux, attendent l’occasion d’investir dans le domaine de la santé (celle qui n’est pas onéreuse) pour en tirer des bénéfices aux frais de la collectivité.

     

    2° Je suis toujours surpris que des gens qui n’ont jamais exercé la médecine de ville (c’est le cas des signataires) prétendent décider pour elle (et ce qui est préconisé – je ne l’ai pas détaillé -  ne me semble pas devoir encourager les vocations)

     

    3° En dehors des aménagements proposés (qui ne concourent pas, pour la plupart, à une réduction des dépenses), le vrai traitement de choc avancé est d’une grande simplicité : l’augmentation des impôts ou « contributions » destinés à la santé si l’on veut maintenir le système de santé français en l’état. Payer plus pour être soigné de la même façon. Mais  cela ressemble bien à une fuite en avant car les dépenses pour la santé ne peuvent que  croître avec les progrès de la médecine.

     

    4° Comme le prouve la création de la CSG par Michel Rocard en 1990 qui rapporte plus que l’impôt sur le revenu (près de 85 milliards d’euros en 2008), complétée par la création, en principe provisoire, de la CRDS par Juppé, 6 ans après, et il est manifeste que malgré ces impôts (ou contributions sociales) plutôt conséquents, le « trou » de la Sécurité sociale est resté toujours aussi béant.

    « DoutesLes endormis »

  • Commentaires

    1
    Lundi 19 Septembre 2011 à 11:53
    Ma mutuelle santé vient d'augmenter ses tarifs de 30%, le motif invoqué et l'aide devant être apportée au comblement du trou de la SECU !
    J'ai lu que des médecins parlaient de se déconventionner ce qui naturellement serait catastrophique pour le citoyen moyen et en dessous.
    Il est regrettable également que toutes les embrouilles que subissent les médecins, en provoque la pénurie chez les jeunes.
    Il est regrettable aussi de voir tant de bons médicaments n'étant plus remboursés !
    Quel est votre avis DR WO ? Merci de ce billet clair et précis accessible même au néophyte en la matière, dont je suis
    Nettoue
    2
    Lundi 19 Septembre 2011 à 12:08
    Bonjour, Doc
    Vous écrivez que les mutuelles "prennent alors en charge 33% supplémentaires, ce qui laisse 12% à la charge des ménages". C'est sans compter que ces ménages paient aussi, en général, ces mutuelles. Leur coût est-il comptabilisé. Par ailleurs, une contribution de 2700 euros par an par habitant, cela me paraît exhorbitant lorsque l'on sait qu'une grande proportion de la population ne gagne que 7200 euros par AN !!
    Peut-être que le système "nourrit" certaines niches économiquement intéressantes comme les centres de balnéothérapie qui coûtent très cher au contribuable pour des soins qui ne sont pas tous absolument utiles. Mais il doit bien y en avoir d'autres... Et il faut bien que ces gens vivent de quelque chose.
    Plutôt que de faire payer un "trou" qui ne peut se remplir, sans doute serait-il efficace de le combler un peu en dépensant moins en frais de représentation,déplacements onéreux, cocktails et grands dîners des prout-prouts régionaux et nationaux, chauffeurs de fonction, feux d'artifice, etc.
    On peut toujours rêver...
    3
    Lundi 19 Septembre 2011 à 12:11
    Ah, et j'oubliais : quand on voit que des médicaments comme la Ritaline, dangereux et très couteux, sont remboursés (en ALD qui plus est)et que leurs pendants bien plus sains, qui coûtent 10 fois moins cher, sont parfois déremboursés, comme c'est le cas du simple magnésium, on est en droit de se poser des questions. Des questions qui tuent.
    4
    Lundi 19 Septembre 2011 à 16:11

    Il n'est pas étonnant que des médecins veuillent se déconventionner, car ils ont les inconvénients du fonctionnariat et du libéral sans avoir les avantages des deux.

    Il y a une question de fond que personne n'ose poser : doit-on, sauf pour les démunis, rembourser (même partiellement) la consultation médicale ? Le prix d'une consultation est le prix d'un repas (médiocre) au restaurant ou celui d'un abonnement mensuel pour un portable et personne n'hésite à dépenser pour cela. On ne va pas chez le médecin tous les jours, mais on mange tous les jours, ce qui est indispensable à la vie, et personne ne songe à rembourser la nourriture.

    Ce qui est nécessaire, c'est de prendre en charge les soins qui, eux, sont chers, comme les médicaments indispensables et les hospitalisations (peu de gens pourraient se payer une intervention à coeur ouvert)

    5
    Lundi 19 Septembre 2011 à 16:36

    Je ne pense pas que le prix des mutuelles soit compris dans ce calcul des 12% qui portent sur les dépenses directs de santé. 2700 € est une moyenne des charges sociales basées sur les revenus et de ce fait très inégalitaires, s'y ajoute probablement (je n'en suis pas sûr) le prix des mutuelles puisque c'est une dépense consacrée au système de santé. 

    Pour les cures, je suis bien d'accord, mais chaque région les défend avec acharnement. La gestion de la Sécurité sociale mériterait également d'être revue.

    6
    Lundi 19 Septembre 2011 à 16:41

    Il est certain qu'il faudrait faire un grand ménage dans les médicaments remboursés. La pharmacopée est surabondante avec beaucoup de médicaments inutiles et beaucoup de clones.

    7
    Lundi 19 Septembre 2011 à 17:03
    Je suis d'accord avec Béa, je prends du magnésium depuis des années. Après analyses, contrôles, dosages... par des spécialistes, il est avéré que je ne le garde pas, et qu'il m'est nécessaire pour une régularisation.
    C'est un médicament relativement couteux, joint à d'autres, la chose est déprimante, justement..
    Merci à vous
    8
    Lundi 19 Septembre 2011 à 17:07

    Le Mg est évidemment indispensable lorsqu'il existe une carence.

    9
    Lundi 19 Septembre 2011 à 17:32
    J'ajouterai quelques remarques:
    - le médecin "de ville" (et de moins en moins "de campagne") est -sauf urgence- celui qu'on consulte en premier. Encore faut-il pouvoir le faire! C'est à dire qu'il existe et ne soit ni trop loin ni débordé. Parler de "crise des vocations", c'est ignorer la réalité. Certes, on choisit d'être médecin pour soulager l'humanité souffrante mais de là à être quasi-bénévole ou exploité, il y a une marge. Et on ne peut reprocher à quelqu'un de préférer s'installer à Paris, à Biarritz ou à Nice plutôt qu'à Charleville-Mézières où la vie sera plus agréable, la clientèle plus solvable et à portée de stéthoscope. Et où les honoraires de consultation seront identiques.
    - qu'il existe un tarif conventionné n'est pas un mal à condition que la consultation soit fixée à un tarif décent ce qui n'est pas le cas actuellement (j'ai honte quand je dois donner à mon médecin une somme aussi ridicule)
    S'il y a des économies à faire, c'est peut-être sur la fraude mais aussi sur les visiteurs médicaux qui poussent à la consommation, sur les médicament que vous appelez "clones", sur les médicaments dont l'efficacité est nulle (homéopathie), sur les "cures", sur les arrêts de travail injustifiés etc ... et peut-être aussi sur la gestion de la sécu elle-même.
    - à be@: la dépense moyenne est ... une moyenne! Ce n'est pas celle des plus bas revenus!
    - l'hôpital comme tous les services publics n'a pas à être "rentable" mais bien géré ce qui signifie que si on doit faire des économies, ce n'est en aucun cas sur l'accueil et les soins des malades.
    - ceux qui protestent contre l'augmentation du budget consacré à la santé en quelques décennies accepteraient-ils ne ne pas être soignés pour les maladies qu'on ne savait pas guérir il y a quelques décennies?
    10
    Lundi 19 Septembre 2011 à 17:56
    Je suis tout à fait d'accord que l'on ne donne plus aux médecins le statut qu'ils méritent, et qu'il y a des économies à faire ailleurs que sur leurs honoraires !Ma généraliste travailles jusqu'à 15 heures par jour et les patients râlent lorsqu'elle prends des vacances à Pâques et à Noël ! C'est honteux
    Nettoue
    11
    Lundi 19 Septembre 2011 à 18:09

    Vous avez raison, ce ne sont pas les vocations qui manquent, mais les conditions d'exercice actuelles dans ce qui reste du libéral attirent de moins en moins.

    Un tarif conventionnel décent n'est pas dans l'air du temps, les médecins ont bataillé longtemps pour avoir un euro de plus ! C'est pour ça que je suis peut-être provocateur en me demandant s'il n'y a pas lieu de ne pas rembourser la consultation (sauf pour les démunis), ce qui serait une bonne source d'économie.

    La fraude ne représenterait que 1% des prestations versées. Pour vos autres remarques, je suis bien d'accord.

    12
    Lundi 19 Septembre 2011 à 18:13

    Le statut du médecin s'est nettement dévalorisé ces dernières décennies, alors que sa formation est longue, diffiicle et son travail "stressant".

    13
    Lundi 19 Septembre 2011 à 18:22
    Coupons la poire en deux: fixons le tarif à quarante-six euros et remboursons vingt-trois.
    14
    Lundi 19 Septembre 2011 à 18:29

    J'entends d'ici les protestations véhémentes des indignés.

     

    15
    Lundi 19 Septembre 2011 à 18:49
    Ne pas rembourser la médecine de ville ruinerait la classe moyenne ayant des enfants. En revanche, cures et antidépresseurs (par exemple) ne devraient pas être remboursés me semble-t-il. Tandis que les lunettes devraient l'être intégralement.
    16
    Lundi 19 Septembre 2011 à 19:04

    Chacun sa façon de voir. Pour les cures, je suis d'accord, mais on se heurterait aux politiciens locaux. La dépression peut être une maladie grave conduisant au suicide. Ne pas rembourser la consultation en médecine de ville (hypothèse provocatrice, mais je pense qu'il faut bouleverser le système de santé) n'implique pas les soins et les honoraires pourraient être modulables. (jadis les médecins ne faisaient pas payer les gens pauvres et se rattrapaient sur les riches. Je l'ai fait moi-même lors d'un remplacement d'un médecin non conventionné).

    17
    Lundi 19 Septembre 2011 à 20:03
    Moi aussi j'ai tendance à râler contre la médecine en général, généraliste, médecine des hôpitaux publics qui se dégrade, urgences, où vous devez passer la nuit, voire 48 heures pour être soulagé.

    Mais, et oui, il y a un mais, Il faut reconnaître que depuis une bonne quinzaine d'années, nos gouvernants n'ont rien fait pour aider ce secteur.

    Bien au contraire, ils ont cassé l'outil public par des restrictions de personnels et de moyens, ce qui a permis au privé de se développer (exemple : ma double fracture du poignet en mars 2011, 8 heures d'attente aux urgences de l'hôpital publique de Châteaubriant pour être opérée en clinique par un chirurgien de la clinique jouxtant l'hôpital , et cela sans avoir le choix de la décision)

    Je reviens maintenant aux généralistes, en campagne, et je connais bien le problème, la désertification de cette médecine généraliste pose franchement un problème, et pour avoir une visite à domicile, il faut la programmer 3 jours à l'avance, ou se déplacer au cabinet sur Rendez-Vous, ce qui peut également prendre 3 jours, selon la surcharge du toubib....!!!!!

    En ville, les conditions de travail sont totalement différentes.

    Mais, là encore il y a un mais, les jeunes médecins ont-il la même vocation que nos bons vieux médecins de famille, qui travaillaient à point d'heure, et surtout qui respectaient le serment d'Hippocrate tel qu'il existe encore.

    A mon avis, Doc, ce serment qui ne correspond plus du tout à la vision de notre société.

    Rappel du serment de l'ordre des médecins français de 1996 valables pour tous médecins, dans le public ou dans le secteur libéral.

    « Au moment d'être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité.

    Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

    Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.

    J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.

    J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

    Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

    Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

    Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

    Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

    J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité.

    Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. »

    Le pouvoir et le profit font malheureusement déraper cette médecine....!!!!!

    Pour clore mon commentaire, je ne peux que les chiffres annoncés sont pipés.

    Pourquoi, et bien tout simplement parce que dans les dépenses personnelles de 12% ne reprennent ni les cotisations de mutuelle (pour ce qui me concerne, en ALD sur 2 gros postes, mon prélèvement de mutuelle s'élève à + de 80€ par mois, ni les cotisations employées qui sont retirées du salaire des actifs.

    Il y a en effet un très gros malaise.
    18
    Mardi 20 Septembre 2011 à 10:31

    Pour une personne qui a de la difficulté à utiliser son ordinateur, vous avez fait un gros effort pour commenter cet article. Cependant, il était inutile de retranscrire le serment d'Hippocrate qui m'est assez familier. Ce serment, les médecins dans leur grande mjorité le respectent, bien que les conditions d'exercice soient bien différentes de celles qui prévalaient quatre siècles avant JC. Le seul point qu'il est parfois difficile à respecter est celui de l'indépendance.

    Certes, il existe une dégradation du système de santé essentiellement liée aux pressions économiques qui s'exercent à la fois sur les gouvernements, quel que soit leur bord, et sur les médecins, mais il n'y a pas beaucoup de pays dans le monde qui vous prendraient en charge comme vous l'êtes vous-même.

    Pour les chiffres : les 12% correspondent aux frais de santé payés directement si on a une mutuelle, le prix de celle-ci entre dans les 2700 €, ce que chaque Français paie en moyenne par an pour entretenir le système de santé.

     

    19
    Mardi 20 Septembre 2011 à 11:01
    Pour retranscrire le serment d'Hippocrate, je n'ai aucun mérite, il s'agir d'un copier coller sur wikipédia.
    20
    Mardi 20 Septembre 2011 à 11:13

    Je m'en suis un peu douté.

    21
    Vendredi 23 Septembre 2011 à 13:01
    La privatisation en cours et sournoise de la CPAM est tout de même fort inquiétante.. quant aux coûts des mutuelles il devient exorbitant.. (la mienne a doublé du jour où je me suis retrouvée à la retraite..ce qui pourrait se comprendre en pensant qu'avec l'âge je devrais avoir certaines pathologies.. or depuis 5 ans je ne prends plus aucun médicament (j'ai pris du mopral pendant plus de 15 ans un médicament assez coûteux)... )c'est le boulot qui probablement me rendait malade.. sourire
    22
    Vendredi 23 Septembre 2011 à 16:50

    La France aura-t-elle les moyens de sauver son système de santé ? Je ne sais pas.

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