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417. Le genre et l’argent du genre
140 scientifiques et intellectuels viennent de publier dans la presse européenne une mise en garde contre la promotion encourageant le changement de genre visant les mineurs, et que l’on trouve largement étalée dans les médias et même au niveau scolaire. Ces personnalités réclament plus d’objectivité et l’exposé des données scientifiques sur la dysphorie du genre afin d’éviter des transformations trop précoces provoquant des marques indélébiles que les jeunes peuvent par la suite regretter et en souffrir.
Il est probable que cette tribune sera attaquée par la petite population « trans » et ses signataires menacés, car si la « réassignation du genre » peut permettre de traiter le malaise lié à la discordance entre le corps et l’esprit, elle ne calme aucunement l’activisme et l’agressivité de certains sujets traités avec prise en charge par l’Assurance maladie.
Il semble de plus en plus que les personnes qui acquièrent le genre avec lequel ils sont en adéquation n’entendent pas pour autant renoncer aux avantages du corps qu’ils prétendent quitter parce qu’ils ne leur convient pas.
C’est ainsi que les hommes devenus des femmes veulent participer aux compétitions sportives féminines. Or l’abaissement du taux de testostérone qui constitue le critère principal pour permettre cette participation ne réduit en rien la musculature inhérente à la masculinité marquée dans les chromosomes.
C’est ainsi que les femmes devenues hommes et qui ont conservé leurs organes génitaux féminins désirent bénéficier comme toutes les femmes – qu’ils prétendent ne plus être - de la prise en charge par la collectivité de l’assistance médicale à la procréation. Ce qui vient de leur être refusé : « Les hommes trans ne pourront pas avoir accès à la PMA. Le Conseil constitutionnel, saisi après le vote de la loi bioéthique qui autorise l’élargissement de la PMA, a estimé dans un avis publié ce vendredi 8 juillet que l’exclusion des hommes trans de la procréation médicalement assistée ne portait pas atteinte à l’égalité entre les femmes et les hommes ». Mais il n'est pas exclu que la Cour européenne des droits de l'Homme intervienne pour accroître la confusion des genres et le primat du désir personnel sur la Nature que l'on entend par ailleurs à préserver.
Evidemment quand des farfelus s’efforcent d’introduire de nouvelles distinctions physiologiques dans l’espèce humaine comme celle de personnes avec ou sans utérus ou avec ou sans menstruations pour ce qui concerne le genre féminin, on peut s’attendre à tout. Notons que cette distinction est imposée par l'activisme des trans H-F, par contre, à ma connaissance, les trans F-H ne cherchent pas à imposer la distinction entre personnes avec ou sans couilles pour le genre masculin, mais cela viendra peut-être, et la possession d'une prostate ou non pourrait en être l'équivalent. Il est vrai qu'être femme avec l'impossibilité absolue de procréer est un défaut majeur et visible, alors qu'avoir ou non de couilles est affaire personnelle. Voir également 388
Illustration : Trans H-F, égérie de Calvin Klein
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Commentaires
Aux USA, un humain né homme puis devenue femme pendant 50 ans, a réussi à se faire reconnaitre (à plus de 70 ans, donc) "ni homme ni femme" (non-binaire).
Je crois qu'on verra bientôt arriver la revendication de pouvoir changer de sexe selon les saisons (homme en hiver, femme en été) ou selon les lieux fréquentés (homme au cinéma, femme en boîte de nuit) ou selon son humeur (homme triste et femme joyeuse)
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Dimanche 10 Juillet 2022 à 20:44
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3Souris doncLundi 11 Juillet 2022 à 07:33Au moins on peut dire que de telles frivolités signent des pays où on ne meurt pas de faim, où on est logé correctement, où les enfants sont scolarisés, où les besoins essentiels sont assouvis.
Naguère on ne finassait pas dans les LGBTQQI2SAA. Il y avait garçon manqué pour les filles et travelo pour les gars. Ou efféminé.
Est-ce que le tiers-monde miséreux se préoccupe de dysphorie du genre ?
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Lundi 11 Juillet 2022 à 07:43
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Un essai sur la question a déjà été publié par Caroline Eliacheff et Céline Masson. Effrayant.
J'avais lu leur interview. On assiste en effet à un recrutement de trans par une banalisation d'une démarche radicale et lourde à porter. Cette banalisation en milieu scolaire est scandaleuse, d'après une chroniqueuse du Point la maîtresse aurait demandé à son fils en primaire : "que feras-tu si tu changes de sexe ?!"