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345. Un remède pire que le mal
L’épidémie de COVID-19 que nous n’arrivons pas à juguler n’est pas le pire des maux. Sa mortalité est inférieure à 1%, beaucoup de personnes contaminées ne ressentent peu ou pas de troubles alors que des maladies virales comme la fièvre Ebola qui peut tuer un patient sur deux ou le SIDA qui tuait tous les patients atteints avant la découverte de son traitement antiviral sont d’une nature implacable. Dans l’absolu, la COVID-19 n’est pas une maladie grave mais elle peut faire des ravages en raison de sa contagiosité et lorsqu’elle touche les plus fragiles (ce qui est le cas pour toutes les maladies). Virus respiratoire, le SARS-CoV-2, est projeté par l’expiration, la parole, la toux, l’éternuement, directement sur l’autre ou sur des surfaces que l’on touche par la suite et que l’on porte sur ses mains. Un effort collectif, une discipline de chacun, jeune ou vieux, pourrait arrêter cette épidémie, au lieu de quoi le gouvernement se voit obligé de nous asséner un remède de cheval, l’assignation à résidence pour ne pas déborder les capacités hospitalières que l'on s'est efforcé de réduire depuis de nombreuses années avec le concept "gribouillesque" qu'en supprimant des lits on supprimerait d'autant le nombre de malades pour faire des économies. Un remède de cheval qui risque de tuer la bête et qui fera dans l’avenir plus de mal que le mal et c’est sûrement ceux qui l’ont négligé et pour certains pour « faire la fête », qui en pâtiront le plus. Notons cependant que les Français se sont montrés dans l'ensemble disciplinés ce qui rend la situation d'autant plus désespérante en France comme en Europe et amène à se poser des questions sur les modes de contamination.
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Commentaires
Vous avez raison, la grippe (que j'ai eu il y a quelques années) est elle aussi terrible et les vaccins manquent, les gens ont encore fait n'importe quoi pour changer!
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Vendredi 30 Octobre 2020 à 16:11
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3Souris doncVendredi 30 Octobre 2020 à 13:24Pourquoi ne ciblent-ils pas les fêtards, les cons-finement, avec une bonne amende à la clé, 3000€, au lieu de cette punition collective ?
Ca commence à me coûter cher, mais je comprends sa position. Que diraient ses détracteurs si, dans quelques semaines, les médecins, faute de place en réanimation ou en chirurgie, décidaient de laisser des gens mourir chez eux ou sur des brancards dans les couloirs des Urgences ?
Au fond, ce n'est pas sa décision à lui, mais celle de ceux qui sont prêts à l'accuser demain d'avoir donné l'ordre de laisser mourir des milliers de gens. Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter Christian Perronne chez André Bercoff.
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Vendredi 30 Octobre 2020 à 16:04
Compte tenu de nos possibilités hospitalières (qui ne datent pas d'aujourd'hui) on ne peut guère critiquer la décision du confinement (partiel), mais je trouve lamentable que l'on en soit arrivé là, alors que le contrôle de cette épidémie est théoriquement possible avec un peu de discipline et de vigilance de tous.
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J'ai peur que ce confinement ne freine pas les incrédules ("l'épidémie n'existe pas") et les irréductibles "fêtards ("il faut bien vivre et nous, les jeunes, risquons moins que les autres").
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Vendredi 30 Octobre 2020 à 16:07
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7Golondrina63AuVendredi 30 Octobre 2020 à 21:23Moi qui suis contre les vaccins , j'espère que ce satané virus venu de je ne sais où, cadeau de qui ? va nous foutre la paix
Vous étiez médecin , c'est grave docteur d'être contre les vaccins ?
Bonne soirée
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Vendredi 30 Octobre 2020 à 21:29
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Ben, oui... mais bon...
L'économie nationale (et celle des commerces non essentiels) risque d'en souffrir d'une façon irrémédiable et durable.
Mais le "Mozart de la finance" et (en même temps) président de la République et de tous les français doit savoir ce qu'il fait.
Attention à ne pas tomber dans le populisme le plus vil... !
Peu de risque que j'y tombe . Mais quand j'étais en activité, je protestais contre la fermeture des lits et des services pour imiter le "flux tendu" des entreprises, en me disant en cas de catastrophe ou d'épidémie on sera mal.