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236. Quand dans le cochon sommeille un homme
Dans la revue Cell des chercheurs américains ont publié les résultats de leurs travaux qui ont consisté à créer pendant 4 ans des embryons (1500) contenant à la fois des cellules souches humaines (en faible quantité tout de même) et porcines dans le but de former dans ces animaux des organes susceptibles d’être prélevés pour les greffer chez l’homme. La précocité de l’injection des cellules humaines dans les embryons porcins permettant d’éviter le rejet.
"Le but ultime est de cultiver des tissus ou des organes humains (pancréas, foie, cœur...) chez des animaux comme des truies qui pourront être greffés sans rejet, mais nous en sommes encore loin" a regretté le principal auteur de ces travaux.
Le développement des embryons a été interrompu réglementairement au bout de 4 semaines. Des porcs avec une touche humaine n’étant pas pour l’instant les bienvenus, il y a déjà trop d’humains avec une touche porcine.
Mais ces chimères ne sont aucunement chimériques ; des chimères entre rat et souris ont déjà été réalisées avec succès en obtenant le développement d’un pancréas, d’un cœur et de yeux de rats dans des embryons de souris. Certes, rat et souris sont des animaux proches, mais il semble bien qu’il en est de même pour l’homme et le cochon.
L’interdiction de consommer du porc chez les juifs et les musulmans est-elle liée à l’interdiction de l’anthropophagie ? Dieu seul le sait.
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Commentaires
2Souris doncSamedi 28 Janvier 2017 à 20:14Vive le cochon, s'il permet des greffes chez l'humain. Le patrimoine génétique du porc est plus proche de celui de l'homme que celui du singe, malgré ce que pensent les spécistes qui imaginent une continuité. Fondée sur la morphologie.
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Samedi 28 Janvier 2017 à 20:40
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Certainement Doc !
Mouillage au port
Sue l’amour pore contre pore
Orgasme cochondans http://zazarambette.fr/les-haikus-du-vendredi-15/
Bonne soirée
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Samedi 28 Janvier 2017 à 22:46
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4Coach BernySamedi 28 Janvier 2017 à 21:48"John de Vos, professeur du département d'ingénierie cellulaire et tissulaire au CHU de Montpellier, interrogé par France Info. "Certains organes ne doivent surtout pas être humanisés, comme le cerveau [...], les organes reproducteurs [...] et tout ce qui est représentation de l'humain dans l'animal: la peau, les membres, les cordes vocales". Selon le professeur qui qualifie cette recherche de "transgressive", il va falloir déterminer une ligne rouge à ne pas franchir."
Ce serait en effet une bonne idée (la ligne rouge) et bonne chance aux futurs receveurs, un suivi psychologique ne sera pas du luxe en plus du suivi médical. Médecin ou vétérinaire.
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Dimanche 29 Janvier 2017 à 11:38
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5Souris doncSamedi 28 Janvier 2017 à 22:08Le fanatiques de la cause animale ont été décrits par Jean-Christophe Rufin, médecin, dès 2008 dans Le parfum d’Adam. Où on les voit saccager le travail des chercheurs. Bons sentiments des ingénus manipulés par des gourous douteux, totalitaires.
Par Rufin et par moi en 2012. Sans me vanter.
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Samedi 28 Janvier 2017 à 23:04
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Il est bon de dénoncer la stigmatisation, la discrimination et, pour tout dire, la cochonophobie dont est victime ce sympathique animal qui confirme une fois de plus que, décidément, tout est bon en lui !
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Dimanche 29 Janvier 2017 à 11:34
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8Souris doncDimanche 29 Janvier 2017 à 20:53Une chimère dans la nature : l’ornithorynque. Seul mammifère qui pond des œufs, venimeux, à bec de canard, queue de castor, pattes palmés avec des griffes, pelage de loutre, abajoues de hamster, démarche de reptile, terrier de ragondin.
Autre chimère : Benoît Hamon et son revenu universel. Payé à rien foutre.
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Dimanche 29 Janvier 2017 à 22:45
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Ils vont finir par nous créer des créatures styles Frankeinstein!
Un cochon à deux pattes avec un visage d'homme et un homme à quatre pattes avec un grouin!!!
Vous pensez à Trump ??