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223. Ma contribution au bonheur
Ce matin en faisant des courses, je suis tombé sur cette affiche. Incontestablement du beau monde pour parler du bonheur. Un sujet toujours attractif et sur lequel les grands esprits ont déversé depuis des millénaires des tonnes de paroles et d'encre en attirant disciples et fortune. Il suffit de se rendre dans une librairie quelconque pour avoir une idée du nombre de livres consacrés à ce sujet et si l'on en écrit autant c'est que ces ouvrages se vendent très bien. Les gens sont à la recherche d'un "truc" qui leur permettrait d'atteindre le bonheur illico comme s'il s'agissait d'un objet que l'on peut acquérir avec une clef livrée par autrui.
Il me semble que le bonheur est un état impalpable, transitoire, éminemment évanescent et totalement personnel. N'ayant cependant aucune compétence pour livrer au public les paramètres du bonheur, je n'ai pas été invité - et je le comprends - à ce cycle de conférences. Mais j'aimerais néanmoins apporter ma contribution totalement désintéressée à ce cycle en publiant à nouveau un billet écrit en 2008, imprégné d'un scientisme simplificateur dans une domaine aussi confus que la recherche du bonheur :
Depuis des millénaires la recherche du bonheur est l’objectif principal des hommes (et probablement des animaux non humains). A vrai dire, on ne recherche pas le bonheur : on le trouve et le plus souvent d’ailleurs après l’avoir perdu. Depuis longtemps philosophes et sages se sont penchés sur la question et beaucoup ont abouti aux conclusions suivantes : pour être heureux, il ne faut pas souffrir et pour ne pas souffrir il ne faut pas s’exposer aux souffrances et donc en faire le moins possible ou alors agir et accepter la souffrance qui ne dépend pas de nous en tirant une sérénité de cette maîtrise. Pour Alain, qui a beaucoup écrit sur le bonheur, celui-ci serait affaire de volonté et d'effort, il se conquiert : "l'homme n'est heureux que de vouloir et d'inventer".
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Commentaires
Je partage le commentaire de Livia à 150% avec sa jolie formule : "Vouloir décrypter le bonheur, c'est vouloir attraper le vent..."
Le bonheur se trouve dans la personnalité de l'individu et de sa capacité à rebondir par rapport à des situations difficiles, l'argent n'intervenant que très peu dans ce domaine ! Rien de génétique dans tout cela à mon avis.
Bonne soirée Doc, sous une grisaille, et une bonne saucée qui me rend heureuse pour la terre qui en avait tant besoin !
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Samedi 17 Septembre 2016 à 18:49
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Je pense que l'on est apte au bonheur de par son caractère, mais je ne sais si c'est génétique, je suis d'un naturel très gai, j'aime rire, j'aime la légèreté et ne m'appesantis pas sur les mauvais moments (tout le monde en a), mais j'ai des frères et soeurs, qui aiment s'auto-flageller, et certains cultivent les sales moments que la vie leur à imposer, nous avons donc un patrimoine bonheur en nous qui ne demande qu'à être cultivé.
Vouloir décrypter le bonheur, c'est vouloir attraper le vent... et l'argent n'est certainement pas la clé du bonheur!
"Vouloir décrypter le bonheur, c'est vouloir attraper le vent..". Bien vu.