• On rase bien les églises

    Pendant que l’on attaque des églises un peu partout dans le monde, que des musulmans massacrent des chrétiens et les chassent de pays où ils vivaient depuis des siècles et bien avant que naisse l’islam, le pape a fortement réagi en conseillant aux coiffeurs (qu’il recevait) de ne pas colporter des potins lorsqu’ils font la conversation à leurs clients et d’exercer leur profession dans un style chrétien. Une tentation dont on ne peut contester la gravité. On se pose évidemment la question du style chrétien, mais que l’on se rassure, il ne s’agit pas de tonsure. Lorsqu’une joue est rasée, il faut tendre l’autre.


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  • Macron, Camus : même combat ?

    La LICRA considère ce tweet comme « ignoble » et porte plainte. Sans doute peut-on le considérer comme tel. Il faut cependant noter, pour être objectif, que les plaintes de la LICRA sont plutôt sélectives. Les Français dans leur majorité sont régulièrement visés par des déclarations haineuses ou méprisantes de minorités « racisées » et/ou islamisées sans que la LICRA s’en émeuve.

    Mais revenons à Renaud Camus. Avant toute chose, je tiens à préciser que je n’ai aucune sympathie pour lui, mais « ignoble » est-il le qualificatif qui convient pour juger l’ensemble de son tweet ?

    A mon avis, il est surtout lucide quand il constate, comme l’a d’ailleurs fait Macron dans un de ses discours à propos de la situation de l’Afrique subsaharienne : l’absence de contrôle de la démographie est un obstacle, quelle que soit l’aide que l’on pourrait apporter aux pays africains en difficulté, à l’amélioration du sort des Africains. Ce sort est suffisamment précaire pour que de nombreux jeunes Africains risquent chaque jour leur vie pour rejoindre d’autres continents et notamment l’Europe qui est le plus proche, et quoi que l’on en dise, le plus accueillant.

    Bien sûr, Renaud Camus l’exprime de façon abrupte et sans fioriture. Plus de contraception (comme l’ont fait la Chine et l’Inde) c’est moins de familles nombreuses, c’est moins de jeunes noirs dans la misère et moins de morts dans des voyages dangereux. Si l’on en reste là : Macron, Camus, même combat pour le bien des Africains. Voir "Est-ce raciste de dire qu'une société devrait faire moins d'enfants".

    Renaud Camus, comme à son habitude, pousse le bouchon un peu loin lorsqu’il affirme les bénéfices hors de l’Afrique que l’on pourrait attendre si les Africains contrôlaient leur démographie avec ce côté méprisant de la distribution gratuite de préservatifs. Je pense que c’est là où la LICRA trouve ce tweet « ignoble ». Pourtant, ce qu’il dit n’est peut-être (car j’ignore sur quoi s’appuient ses affirmations) pas faux dans l’absolu pour ce qui concerne l’Europe, mais il ne parle que des désavantages de l'immigration et il vise spécifiquement les Africains, alors qu’il faudrait appliquer ces mêmes considérations à d’autres populations migratoires et à tous les pays dont la démographie est en expansion, notamment pour le climat.

    Macron, Camus : même combat ?

    Migrants au Maroc


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  • C’est du Gros

    Ce dessin est paru dans le magazine Marianne (12/04/19) consacré à l’offensive des obsédés de la race, du sexe, du genre, et de l’identité.

    Il exprime à lui seul la tendance de notre époque à ériger la victimisation en art, et la culpabilisation en idéologie. Un art qui commence par le langage et une idéologie qui se termine en haine.


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  • Le canon de Notre-Dame

    J’ignore ce que Macron va dire demain, bien que des fuites sans doute savamment distribuées ont un peu défloré le contenu de ses futures déclarations. A moins, à moins que ces déclarations nous réservent, au contraire, des surprises, et nous prennent tous à contre-pied alors que nous pensions en connaître le contenu.

    Car Macron est capable de nous surprendre.

    Ne l’a-t-il pas fait tout récemment en nommant Jean-Louis Georgelin comme responsable de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame. Or, ce futur responsable de la reconstruction est un général d’armée, et il fut même chef d’état-major particulier de Jacques Chirac.

    Moi, j’avais toujours pensé que l’on enseignait aux militaires l’art de bien détruire à l’aide d’obus ou de bombes, et qu’en général on félicitait un général d’avoir détruit correctement des bâtiments, de préférence habités par l’ennemi, bien que les civils puissent faire l’affaire, d’ailleurs dans les dernières guerres les militaires ont détruit bien plus de civils que de militaires, c’est plus facile et ça peut rapporter gros.

    On peut penser que le général Georgelin va être surpris, peut-être mal à l’aise, de devoir construire, lui, qui jusqu’à présent, était plutôt programmé pour faire l’inverse.

    Vous voyez que Macron peut être surprenant. Il s'est sans doute rendu compte que 5 ans c'est court pour reconstruire ND et qu'Il va falloir cravacher, qui mieux qu'un militaire pour le faire.

    Henri Rousseau : « Les artilleurs »


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  • Pitié pour cette adolescenteCette enfant, Greta Thunberg, ne cesse d’être exhibée devant tous les gouvernements et toutes les assemblées. Récemment, elle a encore poussé son cri de désespoir en annonçant la catastrophe climatique imminente devant le Parlement européen. En lisant son texte en anglais (écrit par qui ?), elle a fini par verser quelques larmes sous les applaudissements des députés européens. Sans doute ces larmes étaient-elles sincères, ce qui augmente le doute sur la forme d’autisme dont elle serait atteinte (« Asperger », du nom du nazi qui a décrit ce comportement) dont la définition comporte l’absence totale d’empathie et la difficulté à communiquer (voir : "L'étendard à nattes"). Ou alors ces larmes sont peut-être la preuve de l’épuisement de cette adolescente, qui viendrait d’écrire un opuscule pour prévenir le monde de sa vision apocalyptique, et que ses parents comme les associations baladent comme une triste marionnette à travers l’Europe.

    Pitié pour cette adolescente qui devrait à son âge connaître d’autres joies que ceux d’un mannequin sur les podiums. Foutez-lui la paix ! C’est de la maltraitance.


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  • Gouverner serait-il une farce ?Jadis notre sympathique et talentueux Coluche s’était présenté à l’élection présidentielle. Les sondages avaient montré qu’il aurait recueilli sur son nom suffisamment de voix pour faire peur aux politiques, et l’humoriste avait fini par renoncer à se présenter. La chose avait commencé comme une farce, puis elle fut prise au sérieux.

    L’humoriste italien Beppe Grillo cofonda le « mouvement 5 étoiles » qui participe à présent au gouvernement de l’Italie. Bien que cofondé par un humoriste, ce mouvement n’a pas commencé comme une farce et ne semble pas le devenir.

    Avec l’élection de l’humoriste Volodymyr Zelensky (VZ) comme président de l’Ukraine, on assiste à l’abolition étonnante de la frontière entre la fiction et la réalité puisque VZ jouait justement dans une série télé (« Serviteur du peuple ») le rôle d’un président proche du peuple et luttant contre la corruption. Les Ukrainiens ont donc logiquement pensé que puisqu’il jouait si bien un président idéal, il avait toutes les chances de jouer ce même rôle dans la réalité, bien que VZ se considère lui-même comme un clown.

    On peut conclure de ce qui précède :

    1. Que le rire est une arme de séduction redoutable. Faire rire une femme est déjà la séduire à moitié. Faire rire un peuple permettrait sans doute de le séduire, mais à condition que les traits d’humour ne le visent pas, car le peuple d’en-bas ne manqueraient pas renvoyer durement ses flèches à l’humoriste d’en-haut.
    2. Que l’art de la politique devrait peut-être s’enrichir de l’art dramatique. Faire jouer à un futur président son rôle dans une fiction populaire pour tester son talent ne serait sans doute pas inutile.
    3. Que gouverner un peuple est avant tout une tragi-comédie.

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  • La pyromanie des révolutionnaires

    Maximilien Luce : "Une rue de Paris en mai 1871"

    A chaque manifestation hebdomadaire de ceux qui revêtent un gilet jaune qui vire souvent au noir en fin de journée, et qui manifestent pour manifester sans trop savoir pour quoi ils manifestent, sinon pour user du droit de manifester inhérent à toute démocratie libérale avec le risque que celle-ci disparaisse, des manifestants tentent de provoquer des incendies, ne serait-ce que celles des poubelles mais parfois avec des réussites plus glorieuses sans se soucier des conséquences mortelles possibles.

    Les émeutiers adorent le feu purificateur et la destruction des biens d'autrui. Obnubilés par leurs idées, ils paraissent insensibles à la beauté des choses, elle semble même parfois les irriter, peut-être parce qu’ils n’ont pas les moyens de la posséder.

    Le billet qui va suivre est largement inspiré d'un article d’Yvan Pandelé paru le 19-04-2019 dans Egora, avec Retronews, le site de presse de la BNF, relatant comment la cathédrale Notre-Dame a échappé de peu à sa destruction par le feu le 24 mai 1871 grâce à des internes de l'hôpital Hôtel-Dieu :

    En Mai 1871, Paris dominé par la Commune est assiégé. Les troupes du gouvernement Thiers lancent l'assaut face à une dizaine de milliers de combattants communards. Devant l’avancée des troupes gouvernementales, le Comité de salut public, organe de direction de la Commune, ordonne de mettre le feu à Paris. Une mesure s’inspirant des paroles de Louise Michel : "Paris sera à nous ou n'existera plus". « Ordre est porté dans les rues de la capitale de réduire en cendres certains édifices emblématiques. Parmi eux, Notre-Dame de Paris, symbole d'une Église réputée acquise au pouvoir ».

    "Dans la nuit de mardi à mercredi, je m'étais endormi sur un fauteuil de la salle de garde. Vers trois heures du matin, alors que je le jour commençait à poindre, je fus éveillé par des cris qui venaient de la rue", relate dans le Temps un certain Hanot, interne à l'Hôtel-Dieu. A la porte, un lieutenant de la garde nationale, entouré d'une vingtaine d'adolescents nageant sous leurs képis. Fusils au poing, ils sont venus réquisitionner du matériel au nom de la Commune ».

    "Un des infirmiers chargés de satisfaire à ces ordres apprit de ces hommes qu'ils avaient mission d'incendier Notre-Dame", poursuit le jeune homme. "Nous nous approchâmes de l'officier pour lui faire remarquer que mettre le feu à la cathédrale c'était aussi compromettre, sacrifier même sûrement la vie de 900 malades ou blessés contenus dans l'hôpital : l'homme ne répondit que par des monosyllabes, réitéra ses ordres, nous ordonna de nous éloigner, et tourna les talons."

    « À l'époque plus encore qu'aujourd'hui, ce sont les internes qui font tourner l'hôpital. En ces temps d'insurrection armée, l'Hôtel-Dieu ne compte même plus qu'un seul médecin agrégé : son directeur, le Pr Paul Brouardel, nommé par la Commune. Selon l'interne Hanot, il parvient à négocier un sursis auprès de l'officier, le temps d'évacuer les malades ».

    « Mais plus tard dans la matinée, coup de théâtre : on signale un départ de feu à Notre-Dame. Prévenu par un ouvrier venu donner l'alerte à l'Hôtel-Dieu, un interne en pharmacie recrute quelques camarades pour se rendre sur les lieux. Ils constatent une colonne de fumée sortant par la lucarne et, rejoints par quelques voisins, les internes se font remettre les clés de la cathédrale. À l'intérieur, l'atmosphère est déjà irrespirable. »

    Un immense brasier fut découvert au niveau du chœur, constitué de chaises et de meubles d'église. Ils parviennent à l'éteindre. Un autre est découvert près de l'autel. En explorant l'église à la recherche d'autres foyers, les sauveteurs du jour ne manquent pas de remarquer la "forêt de charpentes qui remontent à huit cents ans", se félicitant de "l'oubli ou l'ignorance" des incendiaires. Une forêt que nous avons vu flamber il y a quelques jours.

    La catastrophe fut évitée de justesse grâce à quelques internes en pharmacie de l’Hôtel-Dieu aidés d’un pompier et de badauds et par la peur d'un mourant "Tout était préparé pour faire sauter l'édifice", révèle La Gazette nationale du 29 mai 1871" Mais l'homme qui avait été chargé de cacher sous le maître-hôtel cinq barils de poudre (…) a été blessé mortellement un instant après avoir commis le crime. Il a eu peur, il a demandé un prêtre qui a reçu sa révélation et a pu prévenir à temps l'officier qui commandait là."

    Ce fut évidemment le Pr Brouardel, qui n’avait aucunement participé à l’extinction de l’incendie, ni apporté l'aide réclamée par ses subordonnés, qui reçut la Légion d’honneur pour avoir sauvé la cathédrale, recueillant, comme il se doit, les lauriers mérités par ses internes.


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  • Le quart d’heure de célébrité à la portée des imbéciles et des malfaisantsQuand Andy Warhol déclara en 1968 : « À l'avenir, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale », il ne pensait sans doute pas que sa prédiction allait se réaliser aussi pleinement. Dans les années 60 du dernier siècle, la célébrité venait surtout après un acte ou une situation suffisamment exceptionnel pour intéresser les médias et être rapporté.

    Aujourd’hui, avec la foule en réseaux, ce quart d’heure de célébrité est à la portée de tous. Enfin, non, pas de tous. Si quelqu’un gazouille quelque chose de sensé ou d’intelligent, il passera complètement inaperçu. Par contre, s’il met en ligne une connerie suffisamment dense pour que les cons s’efforcent de la diffuser, il a une bonne chance de devenir célèbre. C’est ainsi qu’un certain Maxime Nicolle, le paranoïaque de service, des complots débordant de sa musette, la tête si enflée qu’il ne peut plus retirer sa casquette pourtant mise à l’envers, a acquis une célébrité bien au-delà du quart d’heure, ce qui montre que la connerie est increvable et les cons multiples.

    Une autre façon de se faire connaître avec certitude est de faire dans l’ignoble et/ou dans la provocation. Qui connaissait les deux personnes dont j’ai parlé dans l’article précédent et notamment cette vice-présidente de l’UNEF Lille ? Personne. A présent que cette dernière, qui peut faire des études (j’ignore, par contre, lesquelles) grâce aux avantages que l’Education Nationale met à la disposition des jeunes en France, elle a pu craché son venin contre le pays qui lui donne ces avantages, et manifester son mépris pour le délire des « petits blancs » émus par l’incendie de Notre-Dame de Paris. Elle a pu ainsi acquérir une notoriété bien méritée (qu'elle n'aurait sans doute pas pu acquérir au Maroc) dans la constellation des malfaisants aussi prétentieux que méprisants.*

    * « Dans ce registre (des réactions affligeantes à l’incendie de Notre-Dame), Hafsa Askar, la vice-présidente de l'Unef à Lille, se classe sur le haut du podium. « Les gens ils vont pleurer pour des bouts de bois. Wallah vous aimez trop l'identité français alors qu'on s'en balek objectivement c'est votre délire de petits blancs. » Un peu plus tard, elle a enfoncé le clou : « Je m'en fiche de Notre-Dame car je m'en fiche de l'histoire de France » Celle-ci s'était déjà illustrée en 2017 par ce tweet affligeant : « On devrait gazer tous les blancs, cette sous-race. » (Extrait d’un article du Point le 17/04/19)) 

    Dessin paru dans Marianne du 19/04/19


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  • Nous avons des étudiants que nous méritonsDeux étudiants (sic) faisant partie du bureau national de l’UNEF se sont distingués par leur indigence intellectuelle après l’incendie de Notre-Dame. En étalant de surcroît une haine de la France et de ses habitants.

    « Je m’en fiche de Notre-Dame car je m’en fiche de l’histoire de France ». Ce message publié lundi soir sur Twitter par la vice-présidente de l’Unef Lille, Hafsa Askar (et oui, elle est vice-présidente), quelques heures après l’incendie de la cathédrale de Paris. En ajoutant pour faire bonne mesure et bien montrer « d’où elle parle » : « On s’en balek objectivement c’est votre délire de petits blancs »

    Un autre responsable (sic) de l’Unef, Édouard Le Bert, qui se présente sur Twitter comme membre du bureau national du syndicat, a publié de son côté un message « moqueur et minimaliste » : « Ca y est drame national, une charpente de cathédrale brûle ». Lui, il est franchement con.


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  • Devine qui vient parler ce soir ?

    La une du Spectator du 13 avril 2019. Perfide Albion !

    Non, il ne parlera pas : NOTRE-DAME de Paris est en feu et c'est un désastre.

    Devine qui vient parler ce soir ?


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