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    Conseils pour le réveillon

     

    La fin de l’année est toujours une période difficile, comme toutes les périodes « obligées », c’est à dire celles où nos actes nous sont dictés par les autres, les coutumes et les commerçants. C’est le cas entre autres du 1er mai et du 14 février, où l’on s’en tire avec un muguet ou un bouquet (et plus si affinité) mais la veille de Noël et du Jour de l’an, c’est une autre paire de manches. Non seulement vous devez vous faire bousculer et bousculer les autres dans les magasins pour trouver des cadeaux à offrir – et passé un certain âge l’imagination devient stérile – mais vous devez subir des joies factices, des embrassades contagieuses et pour ceux qui en ont les moyens, des repas indigestes avec parfois des gens qui ne le sont pas moins.

    Heureusement il y a le champagne (je n’ai aucun conflit d’intérêt avec les entreprises qui en fabriquent). En effet, une étude menée par des chercheurs britanniques de l'université de Reading prouverait, que le champagne est bon pour le coeur et pour le cerveau, car il contient des polyphénols, molécules qui ont un rôle favorable sur les vaisseaux sanguins et un pouvoir antioxydant. Les polyphénols se trouveraient majoritairement dans le vin rouge plutôt que dans le vin blanc. Le champagne, composé en grande majorité de cépages rouges (pinot noir, pinot meunier) est donc bon pour la santé comme l’est la consommation de deux verres de vin rouge par jour. Mais pendant les fêtes de fin d’année certains ont tendance à dépasser les doses thérapeutiques, alors je leur conseille de rechercher les polyphénols ailleurs que dans le vin rouge et le champagne en savourant des olives à l’apéritif (coup double si c’est du champagne), de ne pas craindre les oignons (après les embrassades), de demander comme légumes des brocolis ou des poireaux et d’espérer, sans trop y croire, des myrtilles en dessert.

    Otto Dix : « Les nocturnes »

    (Cet article a déjà été publié en décembre 2009, mais si le temps passe quelques vérités restent)


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    Ras le bolJe m’aperçois que mon dernier billet a encore porté sur l’islam. J’ai la nette impression de radoter. Est-ce consécutif à l’irréparable outrage de l’âge ? Ou est-ce que je participe à un radotage général ? Tout finit par tourner autour de cette religion…y compris ce petit billet.

    Ras le bol. Ras le bol

     

     

     

    Dessin de Philippe Geluck


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    « Le Conseil français du culte musulman veut commémorer «l'esprit du 11 janvier» et tordre le cou aux idées reçues sur l'islam /…/Anouar Kbibech, président du CFCM annonce en effet dans le Parisien qu’il va appeler l’ensemble des responsables des lieux de culte musulman de France à organiser un week-end portes ouvertes, les 9 et 10 janvier prochains/…./Présentation du Coran et des rites de l’islam, réponses à toutes les interrogations et «thés de la fraternité» pour les visiteurs : l’idée, pour le CFCM, est de faire tomber les clichés sur la religion musulmane/…./«Les personnes qui viendront pourront poser toutes les questions qu’elles souhaitent, même les plus taboues, sur notre religion, la manière de faire la prière, autour d’un thé et de pâtisseries. Le but est d’initier un dialogue pour mieux se connaître et casser la méfiance » (Extraits d’un article de Libération.fr du 26 /12/15).

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    Thé et pâtisseries. Les Arabes ont incontestablement le sens de l’hospitalité. Je me souviens que, plus d’une fois, après avoir examiné un malade dans un foyer franco-maghrébin, le thé et les pâtisseries m’attendaient sur la table basse du salon.

    Le thé et les pâtisseries, aussi sympathiques soient-ils, suffisent-ils à faire digérer l’islam tel qu’il est lorsqu'il domine la société ?

    Nous aurions des clichés et des idées reçues sur l’islam. Mais reçues d’où et pourquoi ?

    Sans aucunement se référer aux « fous de Dieu » qui se revendiquent sans doute indûment de l’islam pour vendre des êtres humains comme esclaves, et commettre viols, meurtres et décapitations, il est difficile de contester que la véritable image de l’islam nous est donnée par les pays où l’islam règne en maître et depuis longtemps. Même en France, n'a-t-on pas vu des imams discuter dans une réunion publique des conditions dans lesquelles le mari peut battre sa femme ?

    En quoi les thés et les pâtisseries effaceront-ils l’image de l’islam que nous donnent l’Arabie saoudite, les émirats du golfe, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Iran et bien d’autres pays ? Jusqu’à présent la seule réalité reçue de l’islam est celle qui règne dans ces pays car personne n’oserait dire que l’islam de l’Arabie saoudite ou celui de l’Iran est un islam « dévoyé ». Ce ne sont pas des clichés inventés que nous en avons mais des photographies sans fard.

    L’islam, là où il peut s’imposer sans obstacle, n’est aucunement tolérant. Même dans sa période éclairée il faisait payer un impôt aux autres pour leur permettre de rester ce qu’ils étaient. Aujourd’hui, ceux qui le critiquent ou ne suivent pas ses dogmes risquent d’être tués, fouettés ou emprisonnés (une modalité n’excluant pas les autres), ceux qui le quittent sont condamnés comme apostats. 

    Les thés et les pâtisseries ne pourront faire oublier le racisme de cette religion, non seulement envers les juifs et à un moindre degré les occidentaux, mais surtout envers les femmes, considérées dans les pays islamiques comme une sous-race humaine, avec laquelle les hommes ne se mêlent pas en public, parfois entièrement camouflée comme un objet honteux ou provocateur, infantilisée, obligée de faire allégeance aux hommes dont le parrainage est indispensable pour nombre d'activités.

    Les thés et les pâtisseries pourront difficilement adoucir l’aspect punitif de sa juridiction, la charia, et les condamnations à mort de tous ceux qui osent (soi-disant) « blasphémer » contre la religion musulmane. Une religion dont les autorités n'hésitent pas à  appeler au meurtre des personnes, même non musulmanes, dont les écrits, les dessins ou les actes leur déplaisent, peut-elle se prétendre une religion de paix et de tolérance ? Les musulmans ne paraissent aucunement choqués, dans leur majorité, par des appels au meurtre lancés par leurs dignitaires, et manifestent à chaque fois leur approbation.

    L’histoire de Salman Rushdie est à cet égard exemplaire. Cet écrivain fit paraître un livre en 1988 qui déchaîna les foules musulmanes. Elles descendirent dans les rues pour exprimer leur haine et leur désir de tuer l’auteur d’un livre qu’elles n’avaient pas lu :

    « Le 14 février 1989, à Téhéran, l'ayatollah Rouhollah Khomeini, guide spirituel de la Révolution islamique et du monde chiite iranien publie une fatwa (décret religieux musulman) lançant un appel à tous les musulmans d'exécuter l'écrivain britannique, d'origine indienne, Salman Rushdie, pour des « propos blasphématoires » envers l'islam contenus dans le livre des Versets sataniques, ainsi que ses éditeurs et toute personne ayant connaissance du livre10. Selon la Constitution iranienne, le décret est immédiatement exécutoire et le gouvernement annonce une récompense de 200 millions de rials (21 500 dollars USD) pour tout Iranien exécutant la sentence de mort – 70 millions de rials (7 500 dollars) pour un musulman d'une autre nationalité. Le ministre de l'Intérieur, Ali Akbar Mohtashemi et le commandant en chef des gardiens de la Révolution, Mohsen Rezaï, donnent l'ordre aux groupes islamistes qu'ils contrôlent de rechercher et de « liquider Rushdie ». L'Ambassadeur de l'Iran auprès du Vatican déclare lui aussi être prêt « à tuer Rushdie de ses propres mains ». (Wikipédia)

    Mais rien n’empêche de faire honneur aux thés et aux pâtisseries car l’islam peut aussi avoir ses douceurs et des aspects multiples. Et il serait discourtois de décourager les apparentes bonnes volontés, les tentatives de dialogue...ou de séduction.

     


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    « Le pape François a condamné les actions terroristes dans le monde, alors que s'achève une année marquée par les attaques sanglantes. Le pape a eu une pensée pour les victimes des attentats et de la guerre à Paris, à Tunis, au Yémen, au Soudan... Il a appelé la communauté internationale à faire preuve d'unité pour mettre un terme aux atrocités perpétrées par les islamistes. »

    On ne peut qu’approuver sa déclaration.

    A côté de ce vœux papal qui demande de s'unir (bien que les coalitions ne manquent pas) pour faire la guerre aux égorgeurs, le chat de Geluck fait une proposition plus diplomatique destinée à tous les intégristes.

    "J'aimerais faire une proposition qui devrait mettre d'accord tout le monde :

    Les ultra-religieux fichent la paix aux athées pendant la vie sur terre,

    et en échange les mécréants s'engagent à ne pas contester la loi de Dieu pendant toute la durée de l'Au-delà;

    ça me semble on ne peut plus équitable."

     

    La réponse ne s'est pas fait attendre

     


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    Autodérision

    Affiche exposée au Centre national d'art et culture Georges-Pompidou


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    Le 21/12/15 nous avons été au Centre Pompidou de Paris, et c’est un peu par hasard – je dois l’avouer – que nous sommes allés visiter l’exposition de l’artiste allemand  Anselm Kiefer qui vit en France.

    J’ai été impressionné par ses peintures grand format faites de matériaux des plus divers,, presque toujours sombres. Tableaux nocturnes et tragiques.

    Anselm Kiefer est né en 1945 au milieu des décombres de la Deuxième Guerre Mondiale. Il n’a donc pas vécu la guerre elle-même mais son récit et son empreinte sur son entourage lors de sa jeunesse. Il a vécu par procuration cette guerre et les atrocités perpétrées par son propre peuple. Il ne s’en est jamais libéré et son œuvre est l’illustration de la culpabilité du peuple allemand, se voulant apparemment comme un rappel permanent de cette culpabilité.

    L’exposition est d’une telle richesse qu’il m’a été difficile de choisir les tableaux à photographier et parmi ceux-ci les images à reproduire ici. Cliquez sur les images si vous voulez les agrandir.

    L’Exposition Anselm Kiefer

    Sous le titre anodin de « Hanneton, vole ! » Un paysage de désolation.

    L’Exposition Anselm Kiefer

    « La Lande de la Marche de Brandebourg »

    L’Exposition Anselm Kiefer

    « Chemin : Sable de la Marche de Brandebourg ». « Il n’y a pas de paysage qui soit totalement innocent. Cela n’existe pas » (Anselm Kiefer).

    L’Exposition Anselm Kiefer

    « Pour Céline, voyage au bout de la nuit ». L’antisémitisme maladif de l’écrivain lui a fait occulter d’autres voyages au bout de la nuit.

    L’Exposition Anselm Kiefer

    « Sulamith ». J’ignore s’il s’agit d’une référence à la bien-aimée du Cantique des cantiques

    L’Exposition Anselm Kiefer

    « Au peintre inconnu ». Beaucoup de tableaux montrent des colonnes et architectures de type romain plus ou moins en ruines. Référence à l’architecture prisée par les nazis.

    L’Exposition Anselm Kiefer

    « Quaternité » L’antre du peintre, le feu destructeur et régénérateur. Le serpent symbole de Satan

    L’Exposition Anselm Kiefer

    Margarethe

    Lait noir de l’aube nous te buvons la nuit

    te buvons à midi la mort est un maître d’Allemagne

    nous te buvons le soir et le matin nous buvons et buvons

    la mort est maître d’Allemagne son œil est bleu

    il t’atteint d’une balle de plomb il ne te manque pas

    un homme habite la maison Margarete tes cheveux d’or

    il lance ses grands chiens sur nous

    il nous offre une tombe dans le ciel

    Ii joue avec les serpents et rêve la mort est un maître d’Allemagne

    tes cheveux d’or Margarete

    tes cheveux cendre Sulamith

    (Extrait d’un poème de Paul Celan auquel Kiefer se réfère fréquemment).

    L’Exposition Anselm Kiefer

    « Les ordres de la nuit ». « Pour moi, le tournesol, quand il est mûr et lourd, penché vers le sol, avec les grains devenus très noirs au milieu de sa couronne, eh bien j’y vois le firmament avec les étoiles… » (Anselm Kiefer)

    L’Exposition Anselm Kiefer

    "Pour Paul Celan Fleur de cendre" (livres brûlés sur toile)

    L’Exposition Anselm Kiefer

    « Fleurs de cendre »

    L’Exposition Anselm Kiefer

    « Mme de Staël : de l’Allemagne ». Des champignons en forme de tombes de la culture allemande ("Fichte" est le nom au pied de la première tombe) avec au fond la Forêt omniprésente dans les mythes germaniques.


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    La Bible de JeffersonThomas Jefferson a été de 1801 à 1809 le troisième président des Etats-Unis, et le principal auteur de la Déclaration d’indépendance. Voulant lors de son premier mandat acheter la Nouvelle-Orléans à Napoléon, celui-ci lui vendit toute la Louisiane française, soit la bagatelle de 2,1 millions de km2, pour l’équivalent de 15 millions de dollars, ce qui doubla la superficie des USA de l’époque. Une acquisition miraculeuse.

    Thomas Jefferson était un grand admirateur de Jésus de Nazareth qu’il considérait comme « le plus grand de tous les Réformateurs», remarquable «d’éloquence et de belle imagination» et l’auteur «du système de la plus sublime moralité qui soit jamais tombé des lèvres d’un homme».

    Mais Jefferson, croyant sincère, ne croyait pas que Jésus était le fils de Dieu, et ne croyait pas aux miracles du tout. Alors deux ou trois soirs de suite en février 1804, il sortit un rasoir et de la colle et découpa les passages du Nouveau Testament qu’il n’aimait pas et recolla ensemble les parties qui lui plaisaient.

    L’ouvrage qui en résulta est aujourd’hui connu sous le nom de « Bible de Jefferson », collage sélectif que son auteur considérait comme « ce qui est vraiment (l’œuvre de Jésus) extrait des âneries dans lesquelles elle est enfouie ». Pour lui, le concept de Sainte Trinité, et celui d’immaculée conception étaient de pures balivernes comme tout ce qui comportait de près ou de loin un vague air de supercherie. Pour exclure un élément miraculeux, Jefferson n’avait pas hésité à couper le texte à la moitié du paragraphe.

    Cette recomposition rationaliste des Evangiles, dépourvue de prophéties, de résurrections ou de pains et de poissons multipliés à l’infini, ne comptait initialement que 46 pages. Celle que fit paraître Jefferson en 1820, 6 ans avant sa mort, et que l’on retrouve sur la plateforme Smithsonian en compte 84. Sans doute un miracle.

    La Bible de Jefferson


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    Comment tirer plus vite que son ombre

    Des neurologues néerlandais, portugais et italiens se sont penchés sur le cas de Poutine, de son Premier ministre Dmitri Medvedev et de trois autres hauts responsables (l’ancien ministre de la défense, Anatoly Serdioukov, le chef du protocole, Sergei Ivanov et le commandant du district militaire ouest, Anatoly Sidorov), dont la démarche (surtout celle de Poutine) intrigue les médecins car accompagnée d’un balancement d’amplitude normale du bras gauche alors que bras droit est quasiment immobile, collé au corps. La marche normale s’accompagne, en effet, d’un balancement symétrique des deux bras.

    L’inertie du bras droit lors de la marche a déjà fait l’objet de nombreuses spéculations. Ont ainsi été évoquées tour à tour : une souffrance fœtale, les séquelles d’une poliomyélite ou d'un accident vasculaire cérébral … Récemment, la possibilité qu’il soit atteint d'un syndrome d'Asperger avait même été envisagée par des experts militaires américains

    Les réflexions nouvelles de nos neurologues (spécialistes des anomalies du mouvement) ont fait l’objet d’un article dans le British Medical Journal dont l’habitude, fort prisée, est de nous offrir pour Noël des études médicales insolites.

    Après avoir étudié différentes hypothèses et en particulier une maladie de Parkinson, nos neurologues ont concluent à « une démarche du flingueur », posture modelée au KGB ou par des entraînements militaires intensifs.

    Pour étayer leur propos, ils précisent s'être procuré "un manuel d'entraînement des anciens du KGB". Ils décrivent comment les participants devaient maintenir leur main droite collée à leur poitrine pendant la marche pour pouvoir, face à l'ennemi, dégainer leur arme en une fraction de seconde.

    Et les auteurs de cet article ajoutent : "Nous avons trouvé d'autres exemples d'un balancement minimaliste d'un bras lié au maniement des armes : les cowboys dans les films sur le Far West présentent souvent un mouvement réduit de leur bras droit" : la « démarche de pistolero ».

    Medvedev est le seul des sujets étudiés n’ayant pas reçu d’entraînement militaire, mais il calque probablement le comportement de son chef par un mimétisme un peu lèche-cul.


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    L’exécutif a proposé après les attentats du 13 novembre de modifier la Constitution pour rendre possible la déchéance de nationalité pour les terroristes nés français mais binationaux (puisque si l’on respecte le droit international il n’est pas possible de rendre un individu apatride).

    La gauche semble avoir ses vapeurs devant cette possibilité. "Ce n'est pas une idée de gauche", a déploré Jean-Christophe Cambadélis. Un point de vue partagé par Martine Aubry et Anne Hidalgo, et nombre de parlementaires socialistes. Il est vrai qu’il existe le fâcheux précédent du régime de Vichy qui avait procédé à une dénaturalisation massive de 15000 personnes par pure xénophobie car elles n’avaient commis aucun acte répréhensible et notamment aucun acte de trahison envers la nation pour laquelle la plupart s’étaient plutôt dévoués, y compris sur les champs de bataille.

    Ne pas prendre une mesure parce qu’elle « n’est pas de gauche » me paraît un argument curieux.

    A mon humble avis, il faut plutôt se demander si une mesure est possible, juste, efficace ou symbolique et quelles en seraient les conséquences.

    Elle est possible. Le Conseil d’Etat vient de considérer (suivant une décision précédente du Conseil Constitutionnel) que l’application d’une déchéance de la nationalité française acquise par naissance pour les les binationaux terroristes est possible et ne provoque pas de rupture d’égalité puisque cette possibilité existe déjà pour les personnes devenues françaises par acquisition.

    Ce qui n’arrange pas l’exécutif qui se voit plus ou moins obligé d’aller de l’avant malgré les réticences de son camp.

    Cette mesure serait-elle juste ? Je ne vois pas comment on ne pourrait pas considérer comme coupables de haute trahison des « Français » qui veulent ouvertement détruire la France et commettent des crimes contre d’autres Français, mandatés, organisés et armés par des organisations étrangères. Je m’étonne qu’un ministre ait pu déclarer : «Ça paraît à beaucoup disproportionné et inutile ». Disproportionné sûrement pas.

    Cette mesure serait-elle efficace ? Bien sûr que non, même si les déplacements des terroristes n'appartenant plus à l'UE peuvent s'avérer moins simples, mais l'obtention de faux papiers ne devrait pas être bien compliquée. Cette mesure serait, comme l’a reconnu Manuel Valls, surtout symbolique, mais il me semble que les symboles ont de l’importance et que l’on ne peut plus considérer comme Français des individus de cette sorte. J’avoue pour ma part que mon poil se hérisse lorsque j’entend dire que c’est un « Français » qui a assassiné d’autres Français par haine de la France alors qu’il a en général plus d’affinité pour le pays du Maghreb dont sont originaires ses ascendants, mais qu’il se garde bien de rejoindre.

    Les conséquences ? j’en vois surtout une : l’expulsion possible. Mais le pays de la deuxième nationalité sera évidemment mécontent et réticent d’accueillir nos déchets, même dans ses prisons.


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    Ci-dssous les résultats d'une grande enquête réalisée par le Conseil national de l'Ordre des médecins :

         
    Une forte mobilisation des midecins professionnels
    Mais aussi la vision des usagers du systhme de santi
    Jtre midecin aujourd'hui : un mitier passion
    89% des midecins se disent fiers d'appartenir ` la profession.
    Pourtant leurs sentiments sont mitigis ` l'igard de la profession.
    Un malaise au quotidien
    Les midecins sont inquiets face ` leur propre avenir professionnel.
    Pessimistes 55% VS Optimistes 39%
    Et surtout pour l'avenir de la profession.
    74% sont pessimistes
      Ce qui me pose problhme, c'est le manque de visibiliti quant ` l'avenir de notre profession.Midecin ` Nnmes
    Le mitier est trop contraint et divalorisi.
      Il y a aussi de nombreuses frustrations.  
    On arrive ` un emprisonnement administratif. Nous demandons ` pouvoir faire notre mitier.Midecin ` Marseille.
    Il y a un dicalage entre le mitier rjvi et le mitier exerci
    Mon activiti ne correspoond pas ` mon attente
    Mon activiti correspoond ` mon attente
    La relation patient-midecin quant ` elle reste satisfaisante
     
    Mjme si elle est fragilisie
    Le systhme de santi remis en question
    Un systhme de santi jugi de qualiti
    Mais qui convient davantage au patient qu'au midecin
    En cause ? L'organisation des soins
    Un avis partagi par les patients
    Laisser nous le temps de soigner
      Le sythme est en panne !  
    Midecins Patients
    Une volonti de changement de propositions pour demain
     
     
     

     

    Je remarque que si 86% des patients font confiance aux médecins pour faire évoluer le système de santé,  le sens souhaité de cette évolution n'est probablement pas le même et peut-être est-il opposé, les patients préférant, par exemple, la gratuité des soins alors que les médecins sont majoritairement contre le tiers payant généralisé qui fait maintenant partie de la loi de santé adoptée ce matin par une poignée de députés, à main levée, en une heure, dans un hémicycle quasiment vide.

    Par ailleurs, les patients semblent se faire beaucoup d'illusion sur l'influence des médecins sur la politique de santé : ils n'ont que très peu d'influence même dans les domaines spécifiquement médicaux. Les médecins qui peuvent éventuellement donner leurs conseils sont toujours proches du pouvoir et ne représentent aucunement la majorité du corps médical.

    Mais il faut noter que pour 61% des médecins le système de santé doit rester piloté par les pouvoirs publics, ce qui montre plus la crainte d'une mainmise sur la santé par des organismes privés essentiellement motivés par le rendement que leur sympathie pour les pouvoirs publics.


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