• Résolutions (2)

    La semaine molle qui s’écoule d’une festivité à l’autre s’achève ce soir. En ce dernier jour de l’année 2014, le ciel de Paris est d’un bleu pétrifié par le froid avec une lumière rasante qui semble donner aux reliefs une dimension supplémentaire.

    Demain, l’année aura un nouveau numéro, et il faut bien constater que c’est le christianisme qui a imposé sa numérotation au monde entier à partir de l’évènement que fut l’apparition en Palestine d’un rabbin aux idées neuves. Si ces idées n’avaient pas déplu à l’occupant au point de le crucifier, auraient-elles eu autant de retentissement ? Mais allez savoir ! Les choses sont-elles écrites ou non ? Dieu seul le sait.

    Quoi qu’il en soit, c’est autour du jour de l’an que nous prenons des résolutions dont le respect s’épuise rapidement avec le temps.

    C’est donc en toute sérénité que j’envisage de prendre les résolutions suivantes :

    1. Regarder l’étiquette intérieure d’un pull ou d’un t-shirt afin de l’enfiler dans le bon sens. Surtout lorsque je suis pressé car c’est toujours dans ces moments-là que je commets l’erreur d’enfiler l’arrière devant et vice versa.
    2. Ne plus acheter des chaussures à lacets afin d’évier de trébucher en marchant sur un lacet défait.
    3. Ne plus accepter le Kir offert de bon cœur dans un restaurant, puisque je n’aime pas ça, mais que je bois tout de même pour ne pas vexer le donateur.
    4. Ne pas lire un magazine ou un journal de bout en bout comme s’il s’agissait d’un devoir de classe. Une fois pour toutes, sache que tu as réussi tes examens.
    5. Quant à fumer (ce que je déconseille fermement), ne fumer que ma pipe électronique. Avant-hier en démontant ma pipe à tabac, j’ai eu la révélation, bien tardive, (« Ils ont des yeux et ils ne voient pas ») de l’affreux goudron brun noir, semi solide, et nauséabond qui encrassait le tuyau, et à travers lequel j’aspirais goulûment la fumée depuis des décennies.
    6. Ne pas changer sans arrêt le « design » de mon blog et même parfois son nom au point de devenir méconnaissable et de passer inaperçu comme le caméléon.
    7. Relire mes commentaires avant de les publier afin de ne pas étaler aux yeux d’autrui mes fautes d’orthographe. Et dans le même ordre d’idée, ne pas oublier systématiquement le « pas » dans les négations.
    8. Dans le métro ne pas compter inconsciemment le nombre de Caucasiens, d’Africains et d’Asiatiques ou le nombre de personnes fascinées par leur téléphone portable. Ma formation scientifique, sans doute.
    9. Ne plus parler de Hollande. On ne tire pas sur une ambulance, même tombée dans un ravin où le risque de la rater devient très faible.

     10. Ne pas parler de Sarkozy sans prévoir du citrate de bétaïne pour lutter contre la gueule de bois provoquée par les excès.

     


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  • Après l’article précédent qui ne prêtait guère à sourire en cette fin d’année, j’ai été pris de remords, et pour me faire pardonner, je reproduis l’horoscope de « Samantha » Geluck paru dans la Gazette du Chat (hors-série papier d’octobre 2014).

     

    Pour me faire pardonner

    En cette période d’offrande de cadeaux, il est souhaitable de ne pas commettre d’impair.

    Pour me faire pardonner

     


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  • Fidèles, je me sens rétrécir !

    Fidèles, je me sens rétrécir !Cet article reproduit figure à la dernière page du Canard enchaîné. Cette année 2014 qui se termine a donc vu un paroxysme de barbarie perpétré par une armée de criminels et de délinquants sexuels. Et ceux, inconscients ou machiavéliques, qui ont favorisé la naissance de ce monstre jouent à présent les justiciers,  craignant, un peu tard, d'être détruits, tel Frankenstein, par leur création.

    Goya : "Décapitation"  


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  • Publié le 6 Mai 2013. Cet article est en effet une reprise à partir d'Over-blog car il ne figurait pas sur ce blog. Mes visiteurs habituels en ont donc déjà pris connaissance.

    Les trottoirs de Lisbonne évoquent l’océan. Ils sont pavés de petits galets clairs apparemment juxtaposés un à un (je n’ai pas vu de dalles). Le Portugais est courageux. La grande place Pedro IV évoque les vagues océaniques avec ses creux et ses montées par une illusion d’optique assez saisissante.

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    Et pourtant Lisbonne est une ville de montagne, étendue sur sept collines, si bien que l’on ne fait que monter et descendre. Les voitures cahotent sur les pavés, les trams montent péniblement les côtes, frôlent les passants dans les rues étroites, les funiculaires viennent aider le promeneur épuisé et il existe même un ascenseur (elevador de Santa Justa) pour accéder à une passerelle permettant de passer d’un quartier à un autre.

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    Il est plaisant de déjeuner ou de prendre un pot sur un des multiples belvédères de la ville. Celui que nous avons choisi pour déjeuner était à côté du musée des arts décoratifs, ce qui nous a permis de faire une promenade digestive instructive, encore que les tableaux qui ornent les murs constituent une sélection de croûtes particulièrement bien choisies.

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    Le château, demeure des rois du Portugal pendant 300 ans, détruit en partie par le tremblement de terre de 1775 et dont il ne reste que des ruines, n’a comme seul intérêt que d’offrir un beau panorama de Lisbonne car situé sur la plus haute colline de la ville.

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    En freinant bien des deux pieds pour descendre, on trouve plus bas la cathédrale. Bâtie sur l’emplacement d’une ancienne mosquée, son extérieur n’attire pas l’attention et l’intérieur est des plus sobres.

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    A Lisbonne, c’est le quartier de Bélem qui offre le plus de choses à voir. Une tour du XVIème défend le Tage qui donne un avant-goût de l’océan.

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    Le musée d’Art moderne expose des œuvres de la collection Berardo que je ne comprends pas plus à Lisbonne qu’à Paris

    Mais l’admirable dans le quartier de Bélem est le monastère « dos Jeronimos » dont la construction ayant débuté au XVIème a demandé 150 ans. Le résultat est plutôt grandiose.

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    Dans l’église Santa Maria du monastère repose Vasco de Gama après avoir beaucoup voyagé. Il m’a semblé que pour un globe-trotteur, un hommage aux pieds du gisant s’imposait.

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    Notre dernière matinée fut consacrée à visiter le musée de la fondation Gulbenkian, près du parc Edouard VII. Très beau musée dans la verdure. Calouste Gulbenkian était un arménien né en Turquie, réfugié au Portugal pendant la seconde guerre mondiale, enrichi par le pétrole irakien, il a pu assouvir sa soif de collectionneur (compulsion depuis l’âge de 12 ans), en réunissant en une vie une fabuleuse collection artistique touchant tous les domaines, toutes les époques, provenant aussi bien de l’occident que de l’orient. Egypte ancienne, Mésopotamie, Perse, art gréco-romain et islamique, Chine, Europe jusqu’au début de XXème siècle : objets, bijoux, manuscrits, meubles, tapis, sculptures et tableaux et pas des moindres : Rodin, Rubens, Rembrandt, Fantin-Latour, Manet, Monet, Degas, Turner et bien d’autres…Mille pièces exposées sur les six mille réunies par un seul homme et selon son goût personnel ! Chapeau l’artiste ! 

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  • La tête à l'envers

    Le sapin tête en bas des Galeries Lafayette.

    L'étalage du luxe peut faire perdre la tête.

    A condition d'avoir les moyens de la perdre.

    Comme le font les communistes Chinois qui se pressent dans les allées agrémentées de charmantes vendeuses asiatiques qui pépient dans leur langue

    Marx et Lénine doivent se retourner dans leurs tombes devant ce communisme à l'envers qui a fait éclore un capitalisme particulièrement inégalitaire.

    Lénine disait que les capitalistes seraient capables de lui vendre la corde pour les pendre.

    Il n'est pas exclu que les communistes chinois nous vendront la corde pour nous pendre à l'endroit.


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    Mon moral remonteMon moral remonte.

    Il faut dire qu’il était bas. Comme chaque fin d’année. Quand une année se termine, on peut certes se dire que l’on est toujours là, mais aussi que le stock d’années dont on dispose s’amenuise, et que l’on a sûrement bouffé des bouts de télomères.

    Pourtant, mon moral remonte.

    Non pas d’être soulagé de voir cette année enfin se terminer, car 2014 a été riche en médiocrité, en menaces sournoises, en évènements dramatiques, en barbarie assumée attirant les psychopathes en herbe de tous les horizons. Car comment être soulagé, l’année à venir ne pouvant que voir se développer la bêtise et la violence largement en gestation. Les années se succèdent et les hommes aveugles continueront à engrosser la Terre de leurs délires.

    Mais mon moral remonte.

    Mais pourquoi donc ?

    Parce que le président de la Tunisie a été élu démocratiquement. Est-ce si important que la démocratie parait pointer son nez au milieu des sables ? Non, je suis content pour eux, mais sans plus.

    Mon moral remonte car le président élu par les Tunisiens a 88 ans !

    Alors, tous les espoirs me sont permis.

    Dessin de Geluck

     


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    « Si vous êtes américain athée et que vous voulez devenir conseiller municipal ou juré dans un tribunal au Maryland, il vaut mieux renoncer. Cet Etat de l’est des Etats-Unis à quelques dizaines de kilomètres de la capitale fédérale Washington et à moins de 200 kilomètres de la ville de New York est l’un des sept Etats des Etats-Unis à interdire l’accès à des fonctions publiques à ceux qui ne croient pas en Dieu... et qui le disent. C’est aussi le cas dans plusieurs Etats du sud et non des moindres: l’Arkansas, le Mississippi, la Caroline du nord, la Caroline du sud, le Tennessee et le Texas. » (Slate.fr).

    Bien sûr, cette discrimination est scandaleuse et n’aurait aucune chance d’être imposée à des communautés religieuses, quelle que soit l’absurdité de leurs croyances. Elle est, de plus, en contradiction avec la constitution américaine. Pourtant, les politiciens étatsuniens se gardent bien d’intervenir car d’après une étude réalisée en juin dernier la moitié des Américains désapprouveraient le mariage de quelqu’un de leur famille avec une personne athée, et hésiteraient à voter pour un candidat à l’élection présidentielle qui ne serait pas croyant.

    Une croyance rejetéeOn pourrait rétorquer à ces esprits étroits que l’athéisme est également une croyance. En cosmologie, les physiciens et mathématiciens considèrent aujourd’hui que l’univers est infini et peut-être multiples. Dans un univers peuplé de milliards de galaxies (dont la nôtre) et chaque galaxie peuplée de milliards de soleils, il est impossible de démontrer qu’une entité transcendantale appelée Dieu existe, mais il est également impossible de démontrer qu’elle n’existe pas. (Dessin de Geluck) L’athéisme est donc une croyance au même titre que les croyances religieuses et devrait être respecté comme elles. La croyance exige toujours plus de respect que toute autre idéologie car elle ne peut se prévaloir de celui naturellement acquis par la raison.

    On pourrait même avancer que l’athéisme est une croyance plus respectable que celles des religions : absence de légendes invérifiables, absence de dogmes contraignants, absence de promesses pour l’au-delà que les morts n’ont jamais pu contredire, et qui n’engagent que ceux qui les écoutent et y croient. Mais surtout, à travers l’Histoire, absence de massacres perpétrés spécifiquement en son nom, ce qui fut également le cas, me semble-t-il, des polythéismes. Certes, de nombreux massacres ont été perpétrés par des athées, mais pas uniquement au nom de leur athéisme mais au nom d’une idéologie plus vaste comme ce fut le cas pour la Révolution Française et les communismes.

    En compléments voir les commentaires 9 et 10


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  • L’escamoteur

    Jérôme Bosch : « L’escamoteur et les pigeons »

    A propos de la sortie prochaine (le 7/01/15) du nouveau livre de Houellebecq, « Soumission », qui serait un récit d’anticipation où l’écrivain imagine la France sous un régime islamique, Le Point (du 18/12/14) a interviewé l’inévitable Tariq Ramadan, islamologue de son état. L’objectivité de cet islamologue pour juger l’Islam pourrait s’apparenter à celle d’un sociologue des partis politiques amené à juger un parti dont il est par ailleurs l’un des secrétaires.

    Bien entendu, son verdict sur le livre à paraitre de Houellebecq est sévère (« Quand on perd son imagination on surfe sur la vague marketing » et « l’Islam fait vendre »). A noter que Ramadan porte ce jugement sur un livre sans l’avoir lu, ce qui dénote déjà une faille dans son objectivité.

    Pour lui la France islamisé « c’est un pur fantasme destiné à faire peur.. ». Le discours de cet islamologue – au demeurant très habile – semble avoir deux caractéristiques : sa faculté anesthésiante (tout va bien, laissez-vous faire, vous n’aurez pas mal), et le caractère évasif et contourné de ses réponses lorsqu’on lui pose des questions précises. Son joyau étant la réponse faite à Sarkozy à propos de la lapidation où il admettait la nécessité…d’un moratoire. Car, souvent, plutôt que de condamner franchement, il propose que l’on étudie la question. Ce qui ne mange pas de pain.

    « Politiciens, sociologues ou médias font de l’Islam un problème ». Pour lui, les problèmes existent sur le temps court alors que le temps long permettra d’apaiser et de réconcilier. Evidemment, il faut « laisser du temps au temps ». Il pense que le communautarisme disparaitra avec l’intégration de nombreux musulmans dans les rouages de la société. Si l’on peut estimer souhaitable que « les populations musulmanes sortent d’un ghetto géographique et intellectuel », la question est de savoir ce qu’elles feront de cette sortie. La multiplication des femmes voilées, la nourriture hallal dans les cantines ou la pression pour que les femmes et les hommes soient séparés dans les piscines sont autant d’exemples qui me laissent dubitatif. On peut sans acrimonie penser que l’intégration des musulmans dans une société laïque, alors qu’ils sont adeptes d’une religion où le temporel et le spirituel n’ont jamais été séparés, laissera à désirer.

    A la question sur l’égalité vestimentaire, Ramadan utilise sa technique de contournement en jugeant que l’important c’est l’égalité de l’accès à l’enseignement et au marché de l’emploi. Ce qui est vrai, mais cela veut dire que, pour lui, les femmes musulmanes, qui bénéficient heureusement de l’enseignement dans notre société, n’ont pas le droit de s’habiller comme elles l’entendent et sans subir de pression de la part de l’entourage. En Occident, contrairement aux sociétés musulmanes, il devrait savoir que les femmes ont les mêmes droits que les hommes et ne pas l’admettre, c’est ne pas s’intégrer. Mais il faut constater que beaucoup de musulmanes (notamment parmi les jeunes) semblent se voiler volontairement et le font encore davantage depuis que l’Islam fait des ravages meurtriers dans le monde. Cette entrave consentie à leur propre liberté augure mal d’une disparition du communautarisme.

    En fait, pour Tarik Ramadan, si l’Islam fait peur c’est surtout la faute du discours politique et intellectuel. Le Point fait cependant remarquer : « Mais comprenez-vous les angoisses que peuvent générer par exemple les images d’otages décapitées par l’Etat islamique ». Notre islamologue admet qu’  « Il faut un discours très clair des responsables musulmans pour expliquer que ces exactions sont inacceptables. Mais condamner ne suffit pas. » On en est bien d’accord. Alors que faut-il faire pour détourner cette jeunesse « attirés par les islamistes dogmatiques et violents » ? Et bien c’est simple : « avoir paradoxalement un discours beaucoup plus positif sur l’islam. Une vision négative sur cette religion ne peut qu’alimenter les frustrations »

    CQFD. C’est de notre faute. On n’admire pas assez l’Islam. Alors des jeunes frustrés se rendent par dépit dans des lieux où ils peuvent enfin se défouler en violant, tuant et décapitant religieusement.

    Mais quant est-il, Mr Ramadan, des fraichement convertis à l’Islam ? Sont-ils partis rejoindre l’ « Etat islamique » en raison d’une vision négative de l’Islam dont nous serions responsables ? Ou ne seraient-ils pas plutôt attirés par le côté obscur de cette religion que vous avez tendance à escamoter.


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    Touche pas à mon YCe billet est surtout destiné aux hommes et à ceux qui veulent ne plus l'être. Ils sont en effet porteurs du petit chromosome Y, cet ersatz d’ADN (quelques dizaines de gènes), qui détermine le sexe masculin. Les femmes, elles, sont porteuses de deux chromosomes – XX - dont la symétrie est plus seyante que le couple XY bancal retrouvé chez les hommes.

    Le comble est que les hommes peuvent perdre ou rétrécir leur chromosome Y, ce qui fait désordre, mais n’entraîne pas la perte du sexe.

    Une étude suédoise portant sur 6000 hommes et publiée dans la revue Science (article également rapporté par Science et vie), s’est intéressée au rapport entre le tabagisme et le devenir du chromosome Y dans les cellules sanguines. Ces chercheurs ont ainsi constaté que les fumeurs ont trois fois plus de risque de perdre leur Y que les non fumeurs.

    Un chromosome qui part en fumée, ce n’est pas banal.

    Bien sûr, les transsexuels pourraient, en fumant, se débarrasser de cet Y encombrant en ne conservant que le X manifestement plus féminin. Mais cela nécessiterait un tabagisme suffisant, car il semble que cet Y est d’autant plus mal en point que le tabagisme est important.

    Mais un Y riquiqui ou qui se serait fait la malle ne serait pas de bon augure. Les chercheurs ont en effet trouvé un rapport entre sa disparition et l’apparition des cancers non sanguins, sans savoir si la détérioration de l’Y favoriserait directement le cancer ou si elle n’est simplement qu’un marqueur des dégâts provoqués par le tabagisme.

    Ce qui me parait plus surprenant dans cette histoire est que le chromosome Y serait de retour si le tabagisme est arrêté ! Un Y fantôme qui réapparaitrait une fois la fumée dissipée.


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    Mâles idiotsLes Darwin Awards récompensent tous les ans les personnes qui, « mortes ou stérilisées à la suite d'un comportement particulièrement stupide de leur part, sont ainsi distinguées (le plus souvent à titre posthume) pour avoir, de cette façon, contribué à l'amélioration globale du patrimoine génétique humain. »

    Dans l’édition de Noël du British Medical Journal (BMJ) est parue une étude de chercheurs de l'université de Newcastle dont le but était de déterminer qui – des hommes ou des femmes -  avaient le plus souvent remporté les Darwin Awards.

    Les chercheurs ont découvert que 90 % des vainqueurs des Darwin Awards étaient des hommes. Sur les 332 prix, 14 étaient partagés par des hommes et des femmes (la plupart du temps, des couples trop aventureux), 282 avaient été remis à des hommes et seulement 36 à des femmes.

    Selon le Dr Denis Lendrem, de l'Université de Newcastle :« Si l'on en croit la « théorie du mâle idiot », beaucoup des différences que l'on observe entre les hommes et les femmes au niveau des comportements à risques, les admissions aux urgences, le taux de mortalité peut être expliqué par le fait que les hommes sont des idiots et que les idiots font des choses stupides », .

    Voici quelques exemples éclairants :

    Un homme s'était recouvert le visage avec une bombe de peinture dorée afin de commettre un hold-up et est mort asphyxié par les fumées toxiques de l'aérosol.

    Deux braqueurs de banque belges ont utilisé de la dynamite pour dérober le contenu d'un distributeur de billets, dynamite qui a entraîné l'éboulement de l'immeuble entier en les faisant périr sous les débris.

    Et mon préféré : Le cas de cet homme ayant ouvert une lettre piégée qu’il avait envoyée lui-même et qui lui avait été retournée par la poste parce qu’il manquait le timbre...

    Vous pouvez avoir d’autres exemples en cliquant sur Darwin Awards


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