• Buffet-clown-derri-re-le-globe.jpgCe billet est le 1000ème article depuis la création de ce blog.

    La 1000ème au théâtre est affichée fièrement car c’est la preuve du succès de la pièce. Pour un blog ce n’est pas une preuve de succès, mais de persévérance, de temps consacré et du plaisir d’écrire.

    J’ai partagé avec quelques-uns et quelques-unes – et c’est une occasion pour moi de les remercier – des sujets très divers, mais atteindre le 1000èmec’est forcément se répéter. Au théâtre on se répète dès la deuxième.

     

    Un blog est souvent un petit « Café du Commerce ». On peut y entrer par hasard, regarder le décor, les images accrochées au mur, les citations favorites du patron, prendre un petit quelque-chose servi sur le comptoir et partir sans jamais revenir.

    Il y a les habitués qui viennent parler de l’air du temps, du dernier évènement, du dernier scandale, en commentant les journaux, certains refont le monde en élevant la voix et on les écoute parce qu’ils parlent bien, d’autres partagent des confidences ou des découvertes.

    Le patron pour distraire et conserver ses clients raconte de temps en temps une bonne histoire, mais en bon commerçant il doit aussi aller fréquenter le commerce des autres et apprécier leurs produits.

     

    Me voilà propriétaire d’une cave où sont entreposées mille bouteilles dans une semi-obscurité. Elles commencent à prendre de l’âge et à se couvrir de poussières.

     

     Bernard Buffet : « Clown derrière le globe »


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  • dali18-l-image-dispara-t.jpgLes hommes et les femmes politiques cachent leurs pensées secrètes en utilisant pour communiquer une langue de bois taillée sur mesure. Mais il arrive que le bois se fissure et Freud nous a appris que l’irruption de l’inconscient pouvait se traduire par des lapsus ou des déclarations révélatrices. Les journalistes les relèvent avec délectation.

    En voici quelques exemples[1] :

     

    Raymond BARRE : « Quand le moment est venu, l’heure est arrivée ». Je pense aussi que là où il n’y a pas de bornes, il n’y a plus de limites. Le meilleur économiste du moment avait mis la barre très haut dans le raisonnement logique. On se souvient aussi de sa déclaration lors de l’attentat de la synagogue de la rue Copernic où, en perdant la boussole, il déplorait que cet acte terroriste aurait pu blesser des Français innocents.

     

    Le député Robert-André VIVIEN à propos d’un texte visant à taxer en 1975 l’industrie du cinéma porno : « Messieurs, il faut durcir votre sexe ! ». A noter que ce lapsus est orienté et cohérent car il ne s’adressait qu’aux hommes et pas aux dames de l’assistance.

     

    Jean-Louis BORLOO : en parlant du premier ministre Dominique de Villepin : « Le premier minus a eu raison ». On sent déjà l’envie de le remplacer.

     

    François BAYROU : « Si je suis élu, rien ne changera en France ». On ne saurait mieux définir le programme des centristes.

     

    Bertrand DELANOË : « Le vrai changement au PS, ce serait de gagner ». Là aussi, le programme de gouvernement a l’avantage de la simplicité.

     

    Martine AUBRY : « Ségolène Royale aura la place qu’elle souhaite dans le Parti socialiste, même si la plupart sont déjà occupées. » Si madame veux bien se donner la peine de s’asseoir sur un strapontin éjectable.

     

    Nadine MORENO. Assez bonne dans ce domaine : « Je suis sarkozyste jusqu’au bout des globules ». L’ennui, bien sûr, est que les globules n’ont pas de bout et ils s’en vont quand ça saigne.

     

    Eric WOERTH, en nageant dans l’affaire Bettencourt où il a fini par se noyer : « J’ai lancé toutes les procédures pour renforcer la fraude fiscale ». Je pense que de ce point de vue on pouvait lui faire confiance.

     

    Nicolas SARKOZY : « Le problème, en France, c’est qu’on hérite trop tard ». Voilà une piste lancée pour résoudre les problèmes de la dépendance.

     

    Salvador Dali : « L’image disparait »



    [1]Ils sont tirés d’un livre : « Les perles des politiques » de Jean-Luc Mano


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  • 16. De quelle façon les médicaments agissent-ils sur l’hypertension artérielle ?

    17. Les médicaments pour abaisser la tension artérielle ne peuvent-ils pas rendre impuissant ?

    18. Si les médicaments ne peuvent pas obtenir la guérison, lorsque l’on trouve une cause à l’hypertension artérielle, peut-on la guérir ?

    16. De quelle façon les médicaments agissent-ils sur l’hypertension artérielle ?

    Ils peuvent agir sur les variables dont nous avons parlé, parfois sur plusieurs d’entre elles : le cœur, le contenu circulant, le contenant vasculaire et les résistances à l’écoulement du sang. Pour rester schématique, on dispose des béta-bloquants qui réduisent la force contractile du cœur, des diurétiques qui réduisent le capital en sel [sodium] et le contenu circulant, des vasodilatateurs qui dilatent directement ou indirectement les vaisseaux et augmentent le contenant et de médicaments dont l’action est plus complexe car ils s’opposent aux systèmes qui tendent naturellement à réduirent le diamètre des vaisseaux et à augmenter les résistances à l’écoulement du sang. Dans certains cas un seul de ces médicaments suffit, dans d’autres cas il est nécessaire d’en associer deux ou plus.

    17. Les médicaments pour abaisser la tension artérielle ne peuvent-ils pas rendre impuissant ?

    Parfois. Sans aller jusqu’à l’impuissance des médicaments peuvent perturber la sexualité masculine : certains diurétiques [spironolactones, thiazidiques], certains béta-bloquants [dits non cardiosélectifs], des hypotenseurs agissant sur le système nerveux central [les alpha 2 agonistes centraux]

    18. Si les médicaments ne peuvent pas obtenir la guérison, lorsque l’on trouve une cause à l’hypertension artérielle, peut-on la guérir ?

    Cela dépend de la cause. La plupart des causes sont rénales ou surrénales. Chaque rein est coiffé par une surrénale, chaque surrénale est composée de deux glandes endocrines : la médullosurrénale entourée par la corticosurrénale, leurs sécrétions hormonales sont bien différentes mais leur excès provoquent une HTA. Les hormones en excès de la corticosurrénale [minéralocorticoïdes]  augmentent la rétention rénale du sel et le contenu circulant, les hormones en excès de la médullosurrénale [catécholamines] réduisent le contenant vasculaire. Dans ces cas la chirurgie peut obtenir une guérison lorsque la sécrétion hormonale excessive est liée à une tumeur bénigne et lorsqu’un traitement médical est indiqué il est plus spécifique. Si l’HTA est secondaire à une maladie chronique des deux reins [polykystose, glomérulopathies, néphroangiosclérose, insuffisance rénale], elle ne peut être traitée que comme une HTA essentielle. Par contre une cause est recherchée avec prédilection et elle n’est pas rare : c’est le rétrécissement d’une artère rénale (le plus souvent lié à l’athérosclérose, si bien que ce cas représente une exception où l’athérosclérose est responsable indirectement de l’HTA et non l’inverse). En effet si le rétrécissement est suffisamment serré pour diminuer l’arrivée de sang au niveau du rein, celui-ci secrète une substance [rénine] qui déclenche une réaction en chaine [dont la libération d’angiotensine II à partir d’une substance hépatique et d’aldostérone secrétée par la corticosurrénale] à l’origine de l’HTA. La cure de ce rétrécissement (par dilatation à l’aide d’un ballonnet ou par chirurgie) peut avoir un effet favorable sur le rein et la TA. Un autre rétrécissement artériel, plus rare, est de dépistage simple : d’origine congénitale, il intéresse l’aorte juste après la naissance de l’artère sous-clavière qui vascularise le bras gauche [coarctation aortique ou sténose isthmique de l’aorte], il entraîne une hypertension dans les artères de la partie supérieure du corps et une tension basse dans la partie inférieure. Là le traitement entraîne la guérison à condition qu’il ne soit pas trop tardif.


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  • « Martine Aubry va annoncer mardi à 11h30 sa candidature à la primaire du parti socialiste depuis sa ville de Lille. »

     

    Si on annonce que l’on va l’annoncer, c’est déjà l’annoncer. Est-il besoin d’annoncer une annonce déjà annoncée ? Si encore on ne connaissait pas le contenu de l’annonce, annoncer l’annonce pourrait se justifier afin que les gens soient attentifs à l’annonce lorsqu’elle sera annoncée. Pour ma part, j’annonce que je renonce à comprendre ces politiciens qui annoncent qu’ils vont annoncer ce que chacun sait, sachant que l’annonce qu’ils ont annoncée si pompeusement n’apprendra rien à personne.


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    Hier, par un ciel d’un bleu chaleureux, nous sommes allés sur l’île Saint-Louis.

    Le pont de l’archevêché ployait sous le poids des amours cadenassés.

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    Sur le pont Saint-Louis un musicien jouait gravement du trombone.

    Le monde entier s’était donné rendez-vous dans la rue Saint-Louis en l’île. C’est probablement l’endroit où l’on voit le plus de gens déambuler en dégustant glaces et sorbets.

    Nous avons fait comme eux en contemplant le derrière de Notre-Dame. Sa croupe de pierre majestueusement posée dans un lit de verdure est sans doute l’une des croupes les plus photographiées au monde. Elle en vaut la peine.

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    Mais lorsque l’on vient lui rendre visite, Notre-Dame se couvre pudiquement d’une parure de plumes végétales.

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    Dans le square, un guitariste jouait du Vinicius de Moraes,  nous nous sommes assis à l’ombre sur un banc où à nos pieds le soleil laissait  tomber ses feuilles de lumière. 

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  • Carvage-l-arracheur-de-dents.jpg

     

     

    Certains auraient pu s’étonner de mon absence depuis quelques jours (on peut toujours se faire des illusions). Le tableau du Caravage, « L’arracheur de dents » en donne la raison (et ce n’est pas fini).

    Ce tableau montre que l’arrachage de dents sans anesthésie était à l’époque un spectacle prisé. La famille, les amis et peut-être les voisins y assistaient et même les enfants.

    La souffrance a été longtemps un spectacle de choix. Les jeux du cirque romains  étaient une grande distraction et les foules se déplaçaient pour voir crucifier un homme, le pendre, le rouer de coups, l’écarteler, le brûler, le guillotiner ou le lapider (dans ce cas, nous pouvons parler au présent et c’est plus volontiers une femme).

    « Et la souffrance des autres on peut très bien y demeurer insensible. » (Mishima, Le Pavillon d’or,). Pour ma part, je ne l’ai jamais supportée, et par ma profession j’ai longtemps été placé aux premières loges. Mon dentiste aussi.


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  • On assiste, comme on pouvait s’y attendre, à un mouvement de balancier. Depuis que les agences qui contrôlent les médicaments en évaluant le bénéfice/risque de chacun d’eux ont été récemment défaillantes dans cette évaluation, en particulier pour le Médiator, elles deviennent excessives dans l’autre sens. La commission d’AMM recommande le retrait des spécialités à base de l’anxiolytique méprobamate (Mépronizine, Equanil…). Et pour quelle raison ?  « L’analyse des dernières données de pharmacovigilance a mis en évidence la persistance d’intoxication volontaire et de mésusage » ! (même raison pour le retrait récent du Di-Antalvic).

    TOUS les médicaments efficaces peuvent être utilisés pour se tuer ou provoquer un accident lorsqu’ils sont détournés du bon usage, le principe de précaution imposerait de les retirer TOUS du commerce. Il ne resterait plus dans la pharmacopée que les médicaments homéopathiques avec lesquels il est très difficile de se tuer.

    Mais ce principe de précaution imposerait d’aller plus loin et de retirer du commerce la corde qui peut servir à se pendre ou les trains pour que les gens ne se jettent pas dessous.

    Mais il existe une tendance qui va à l’inverse du principe de précaution : l’intervention de la justice. Il devient de plus en plus fréquent qu’une interdiction formulée par les agences sanitaires soit remise en cause par la justice. Ceux qui sont visés par une interdiction font maintenant appel au Conseil d’Etat pour juger de la validité de la décision. Ce fut le cas pour le Ketum et c’est à présent le cas pour les méthodes de destruction non chirurgicales du tissu graisseux à visée esthétique, interdites en avril dernier et dont le décret d’interdiction vient d’être suspendu par le Conseil d’Etat. Ce qui permet aux piqueurs de continuer (peut-être provisoirement) leur activité anti-graisseuse.

    Si les agences sanitaires font parfois n’importe quoi, c’est tout de même à elles de se prononcer sur le risque d’une méthode thérapeutique en exigeant de ces agences plus de sérieux et de rigueur[1]et on voit mal la justice intervenir dans un domaine qu’elle ne connait pas, ce qui risque d’être dangereux.



    [1] Remarque du nouveau président de l’AFSSAPS, Dominique Maraninchi : « C’est vrai, après l’affaire du Médiator, pas un membre des deux commissions ne m’a proposé de démissionner, ce qui est un peu surprenant. On verra pour la suite, mais de mon point de vue, il y a trop de membres dans ces commissions, qui plus est ils restent en poste trop longtemps: la durée de six ans me parait un maximum ».


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    En Allemagne, l’Union des généralistes catholiques (BKÄ) cherche à remettre les homosexuels sur « le droit chemin » et propose aux brebis égarées « des outils homéopathiques pour juguler leurs penchants homosexuels » en préconisant notamment des micro-doses de granules de platine accompagnées d’une psychothérapie et d’une assistance spirituelle. L’homéopathie ayant surtout un effet placebo, je suppose que ces généralistes catholiques ont sans doute plus foi dans « l’assistance spirituelle ».

    Les homosexuels allemands ne semblent pas prêts à avaler la pilule, mais proposer une thérapeutique, même s’il s’agit d’homéopathie, implique que ces catholiques considèrent toujours que l’homosexualité est une maladie. Il est vrai qu’elle a été retirée de la liste des maladies mentales il y a seulement une quarantaine d’années.

    Depuis des siècles l’homosexualité a été férocement réprimée et continue à l’être dans nombre de pays (88 semble-t-il), notamment musulmans. Les religions sont à l’avant-garde de cette répression pourchassant la chair tout en prônant la procréation.

    Alors tout compte fait, je préfère les « soins » proposés par les généralistes catholiques que ceux infligés par ces pays dont les ordonnances sont plutôt drastiques : incarcérations, tortures ou mises à mort.

     

    Mais je dois avouer que  je trouve la parade « Gay Pride » déplacée. D’abord, parce qu’il s’agit d’une manifestation communautaire qui n’est motivée que par une orientation sexuelle, alors que celle-ci appartient au domaine privé et même intime et qu’elle n’a rien à faire dans la rue ; ensuite, parce que la dénomination « Gay Pride » n’a pas de sens, car on ne voit pas pourquoi une préférence amoureuse et une façon d’aboutir à l’orgasme constitueraient des motifs de fierté, comme il n’y a pas lieu d’en être honteux.

     


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  • dromadaire-3.jpgDans le vaste désert australien des dromadaires sauvages errent. Ce sont les descendants des troupeaux introduits au XIXe siècle pour participer à la conquête de l’intérieur du pays. Ils seraient plus d’un million.  Il arrive que le dromadaire, lorsqu’il a épuisé l’énergie fournie par sa bosse graisseuse, pénètre dans les villages pour venir étancher sa soif dans les cuvettes des WC. S’il est assez désagréable de voir ses toilettes occupées par un dromadaire, ce n’est pas le seul désagrément car, comme tout un chacun, le dromadaire pète et plus d’un million de dromadaires vagabondent et émettent ainsi du méthane en plein désert (ils n’ont pas toujours des WC à leur portée). Certains (je parle des hommes) ont même pu se livrer à un calcul : chaque dromadaire enrichirait la serre de 45 kg de méthane par an, soit l’équivalent de 1 tonne de dioxyde de carbone.

    Il est donc prévu d’abattre de façon humaine et « maîtrisée » les  camélidés par des tireurs d’élite à partir d’hélicoptères ou de 4x4. La société de Tim Moore envisage d’engranger des « crédits carbone » (obtenus non pas par le recueil des vents, mais par leur suppression, démarche à l’opposé de celle des éoliennes) qui pourraient être revendus aux entreprises émettant plus de gaz à effet de serre que le quota qui leur est alloué annuellement, leur donnant ainsi un droit à polluer. Le tout pour ces entreprises étant de savoir s’il est plus rentable de continuer à polluer en payant l’amende ou en achetant des « crédits » que de faire le nécessaire – quand c’est possible - pour respecter le quota.

    Les « crédits carbone », issus de la vente de sa vertu ou de l’élimination de ces chameaux de pollueurs, sont à la base d’un marché ne laissant pas les financiers indifférents, l’envie de spéculer dans le cadre de la « bourse du carbone » étant une sale manie dont ils ont du mal à se débarrasser. La bosse du commerce ne se dégonfle pas comme celle du dromadaire.

     

    (l'article original)


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  • buffet-sumo.jpg

     

     

    Lorsque j’étais au PCB (physique-chimie-biologie), l’année qui précédait jadis l’entrée à la faculté de médecine, un couple de professeurs nous enseignait la chimie. Mari et femme, ils enseignaient de la même façon et se ressemblaient même physiquement (sur le mode simiesque). Existe-t-il un mimétisme des conjoints lorsqu’ils restent longtemps ensemble ?

    Mon épouse qui n’a fait aucune étude médicale (rassurez-vous, elle est plus jolie que moi) est souvent sollicitée par ses amies pour des conseils médicaux, persuadées que la fréquentation de son mari médecin lui assure ipso facto la transmission de sa pratique (ce qui n’est pas entièrement faux).

    Un médecin belge a été plus loin. De garde à Mouscron et fatigué, il a préféré rester dans sa voiture et a envoyé sa petite amie (sans formation médicale) comme remplaçante au domiciled’une femme enceinte de 26 ans, se plaignant de douleurs dans le ventre et le dos. Ingrid (c’est le prénom de la petite amie) n’a pas manqué d’initiative : deux injections d’anti douleur, la seconde ayant été réalisée avec la première seringue préalablement jetée à la poubelle ! A cette hardiesse, Ingrid a ajouté de l’innovation : proposer une cigarette à la femme enceinte pour qu’elle se détende. Le Dr Mullier (son petit ami un peu fatigué) a assuré qu’il n’aurait pas fait mieux qu’elle[1]. Cette histoire belge est authentique.

     

    Illustration : Bernard Buffet



    [1]D’après Wikipédia, « le symbole de la ville [Mouscron] est le Hurlu, personnage qui écumait les campagnes de la région lors des guerres de religion et vivait de vols et exactions en tous genres ».


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