• vangogh la nuit

    Van Gogh : « La nuit étoilée, Saint Rémy »

     

    D’après les astrophysiciens et leurs ordinateurs, en partant de l’état initial supposé de l’univers, je n'avais qu'une chance sur 10000000000000000000000000000000000000000000 (ne comptez pas, il y a 43 zéros !) d’apparaître comme être humain conscient, sans compter la probabilité infime de naître dans ma peau. Alors il ne me semble pas excessif d’exiger un peu de respect pour moi comme pour les autres êtres humains dignes de ce nom.


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  • 8 infanticides : une pilule du lendemain difficile à avaler sans étouffer.

    8 heures, c’est la durée de l’audition d’Eric Woerth. On ne sait pas s’il restera dans la troupe.

    35, c’est le nombre de fois où Carla Bruni-Sarkozy est entrée puis ressortie d’une épicerie avec une baguette de pain devant Woody Allen. Cherchait-elle son béret basque ?


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  • vache.jpgPrévenir, c’est prendre des dispositions pour empêcher qu’un mal connu ne survienne ou pour en limiter les effets, les dispositions prises sont donc adaptées au mal et à ses effets. Le principe de précaution, lui, s’applique à un mal potentiel dont on ne connait pas la totalité des effets. Cette inconnue conduit à prendre des dispositions en misant sur des effets maximaux possibles, elles risquent donc d’être excessives et consistent essentiellement en des interdictions. Ces interdictions ont toujours une incidence économique et viennent léser, au moins transitoirement, des professions et des entreprises.

    Le principe de précaution est inscrit dans la Constitution, l’Etat se doit donc de l’appliquer. Mais dans l’avenir ce principe ne va-t-il pas se retourner contre lui ? Début juillet 2010, le Conseil d’Etat a condamné l’Etat pour avoir interdit la commercialisation du thymus de bovin (ris de veau) du 10 novembre 2000 au 1er octobre 2002, durant l’épidémie d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Selon la fédération nationale de l'industrie et des commerces en gros des viandes, l’Etat devrait payer plus de dix millions d’euros d’indemnités aux entreprises lésées (abattoirs et négociants) qui avaient porté l’action en justice. La réglementation européenne n’avait en effet décidé à l’époque d’interdire la vente de ces produits qu’au Portugal et au Royaume-Uni, mais l'Agence française de sécurité sanitaire avait conseillé au gouvernement d’étendre l’interdiction à la France…par précaution.

    On n’est pas sorti de l’auberge !

    Et voilà que la commission européenne qui évoquait depuis plusieurs années à mots couverts la possibilité de réintroduire (de façon strictement encadrée, bien sûr)  les farines animales dans l’alimentation de certains animaux d’élevage, vient de proposer clairement une telle mesure. Jusqu’à présent la France s’était opposée à l’envisager, mais aujourd’hui, depuis la décision de Bruxelles, divers organismes français se penchent sur la question des dangers liés à l’utilisation de farines composées de viande et d’os de mammifères afin de nourrir porcs, volailles et poissons et sur celle de « l’acceptabilité sociétale des décisions proposées » (belle formulation). Mais il n’est pas encore envisagé de nourrir des vaches avec des os de bœuf et les porcs avec  des os de cochons (ce serait nous prendre pour des encéphalopathes !).

    Les éleveurs s’impatientent et se plaignent depuis plusieurs années de la cherté des aliments aujourd’hui dévolus aux porcs. Comme on les comprend !

    Je vous le redis, on n’est pas sorti de l’auberge !


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  • AFFICHE DE BON GOÛT PLACARDE DANS UNE SALLE D'ATTENTE D'UN HÔPITAL PUBLIC.

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  • ChaplinBenoît Hamon, porte-parole du parti socialiste, parlait sur les ondes ce matin de l’aggravation des inégalités en France et de la nécessité de les corriger, en insistant en particulier sur celle de la durée de vie, les ouvriers étant plus défavorisés que les autres. On constate en effet que l’espérance de vie d’un ouvrier est en moyenne inférieure de 7 années à celle d’un cadre supérieur. Mais si le constat existe, la question est de savoir comment un programme politique pourrait réduire cette inégalité.

     

     

    Les travaux effectués par les ouvriers et les manœuvres sont physiquement éprouvants a tel point que lorsqu’ils prennent leur retraite ils ont souvent, d’emblée, des incapacités, qui ne surviendront en moyenne que 9 ans après pour un cadre. A cela s’ajoute le risque des accidents du travail pour lesquels il existe déjà une législation visant à leur prévention. Sur les risques du travail manuel, les politiques, socialistes ou non, auront beau claironner leur volonté, la seule façon de réduire cette inégalité est de transformer les ouvriers en cadres.

     

    L’influence des conditions socio-économiques n’est pas toujours simple à déterminer. Une étude publiée dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences américaine montre que, durant la Grande Dépression qui a frappé les États-Unis en 1929, la longévité des Américains a fait un bond inattendu. Elle est passée de 57 ans en moyenne en 1929 à un peu plus de 63 ans en 1932 alors qu’elle a diminué au cours des périodes de forte expansion économique qui l’ont précédée et suivie. Pour les auteurs de l'étude, cette embellie, alors que la situation économique était mauvaise, en particulier pour les ouvriers, pourrait notamment s'expliquer par une baisse de la consommation d'alcool et de tabac due au chômage ainsi qu'une diminution de la pollution industrielle.

     

    L’alcool et le tabac sont deux fossoyeurs souvent associés et ce sont les agriculteurs et les ouvriers non qualifiés qui sont les plus exposés au risque d’alcoolisation excessive chronique. Les campagnes contre l’alcoolisme et le tabagisme adressées à l’ensemble de la population existent déjà, certes elles peuvent être améliorées, mais devraient-elles viser spécifiquement une catégorie socioprofessionnelle au point de la stigmatiser ? On voit là encore que le discours politique n’est qu’un discours.

     

    Il n’y a – à mon avis – qu’un seul point sur lequel les politiques peuvent agir : c’est l’accessibilité aux soins : en 2004, 10 % des Français déclaraient avoir renoncé à des soins pour un motif financier. En 2008, le chiffre est passé à 11,8 % et le taux augmente à mesure que le revenu diminue, et de façon très nette parmi les faibles revenus (alors que la CMU qui permet de ne rien débourser « couvre » 5 millions de personnes environ). Pour le cancer, on constate aussi que les ouvriers ont un moindre recours au dépistage que les cadres. Mais là on s’attaque plus aux conséquences – et il le faut – qu’aux causes de l’inégalité et celle-ci persistera même si une pleine accessibilité aux soins permettrait sans doute de l’atténuer.

     

     

     


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  • id-es-de-M-2.jpgJE CRAINS QUE CETTE AFFAIRE EN GESTATION AWOERTHE AVEC LES CHALEURS DE L’ETE ET QUE L’ON NOUS FASSE UN ENFANT DANS LE DOS A LA RENTREE.


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  • 006--2-.jpgDe retour à Paris pour quelques jours, j’ai abandonné provisoirement la grande baignoire où les corps enduits de crème viennent se rincer,  en espérant que les eaux usées ne viennent pas les polluer. J’ai abandonné les adultes jouant à la baballe qu’ils récupèrent sans aboyer et les enfants sautant dans l’eau de préférence près de la tête des nageurs.

    Des enfants bardés de brassards, de bouées et d’animaux gonflables pour leur éviter la noyade mais pas tous les dangers. En effet, la société de certification allemande TÜV Rheinland dont les experts ont testé 27 produits gonflables achetés sur le littoral français (Dieppe, Granville, La Grande Motte, Nice) ont constaté que 14 d’entre eux dépassaient le seuil autorisé en teneur de phtalates, un composé chimique néfaste pour le système reproducteur et que les valves plastiques de deux produits ont cédé face aux tractions, un défaut présentant un risque d'ingestion et d’étouffement pour l’enfant.

    Enfin , je vous souhaite de bonnes vacances !


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  • DSC00544Pour les autres visiteurs du soir


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  • DSC00354.JPG@ Olivier de Vaux /

    Mots d’amour entrelacés dans toutes les langues pour un amoureux des mots. (carte apportée de Paris...ça sent le retour)


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  • DSC01071@ Marie-Hélène / 

    A la fondation Maeght, la lumière vue par Miro.


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