• 154. Histoire de fesses

    Les sujets de recherche sont parfois déroutants, et on se demande comment et pourquoi ils naissent dans les esprits sérieux et savants qui se penchent sur notre condition humaine. Un des ressorts de leur éclosion est de rapprocher deux paramètres qui, a priori, n’ont aucun lien et de démontrer que ce lien existe bel et bien.

    C’est ainsi que l’université d’Oxford a fait paraître une étude fort sérieuse (qui mériterait sans doute de recevoir un Ig Nobel qui, chaque année, récompense des travaux improbables) tendant à montrer, en étudiant 16000 femmes, que celles qui ont le postérieur le plus rebondi seraient à la fois en meilleur santé et plus intelligentes, si tant est que l’intelligence peut être mesurée par le QI. Du Q au QI, il fallait y penser. Et cette étude va même plus loin en suggérant que les enfants nés d’une mère aux hanches et aux fesses généreuses seraient plus intelligents que ceux nés d’une femme plus mince.

    Penser que l’intelligence des femmes se trouvent dans leurs fesses serait insultant et politiquement très incorrect. Non, les chercheurs ne sont aucunement misogynes, Pour eux les gros fessiers seraient un indice de meilleure santé et c’est à cette dernière qu’il faudrait attribuer un QI plus élevé.

    Pourquoi des fesses rebondies seraient-elles un indice de bonne santé chez les femmes ? Cela tient à la répartition des graisses. Les graisses contenues dans les fesses, comme dans les hanches auraient tendance à stocker plus d’Oméga-3, acides gras considérés comme bénéfiques, et à relâcher moins de cytokines. A l’opposé l’accumulation principale des graisses dans le ventre (augmentation du tour de taille) est une des caractéristiques du syndrome métabolique qui favorise l’élévation du cholestérol, le diabète et les maladies cardiovasculaires. CQ…FD.

    Si l’on en croit cette étude de l’université d’Oxford, les femmes à la taille fine et aux fesses rebondies seraient les plus intelligentes. C’est probablement le cas de cette charmante jeune femme peinte par Jean Honoré Fragonard.

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 23 Février 2014 à 13:47

    Cette étude (et la publicité que vous lui faites ) risque de mettre beaucoup de monde dans l'embarras, Doc ! Jusqu'ici, je pouvais dire aux femmes (et sans mentir !) que j'étais attiré par leur intelligence.  Maintenant, elles vont me prêter des arrière-pensées crapuleuses, forcément  !

    2
    Dimanche 23 Février 2014 à 15:10

    Zut alors, je dois avoir un QI d'oiseau mouche...!!!!! Bon dimanche. ZAZA

    3
    Dimanche 23 Février 2014 à 16:01

    Je ne m'étonne plus de mon intérêt pour les femmes intelligentes.

    4
    Dimanche 23 Février 2014 à 16:32

    @ CARLUS. Cette publicité n'est que confidentielle, sinon il serait regrettable que les femmes soient amenées à montrer leur fesses pour être embauchées.

    5
    Dimanche 23 Février 2014 à 16:33

     

    @ ZAZA. Les exceptions ne doivent pas manquer.

    6
    Dimanche 23 Février 2014 à 16:41

    @ PANGLOSS.  A présent vous en connaissez le fondement.

    7
    Samedi 1er Mars 2014 à 15:25

    Merci docteur ! Grâce à vous je découvre que je suis proche du génie... Je vais continuer à me cul-tiver, moi....he

    8
    Samedi 1er Mars 2014 à 15:55

    Le génie est de retour smile

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